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MOUNÉE, s. f. mouture. R. MOURANT. e, adj. s. m. Moriens. qui se meurt, s'affaiblit; (fig.) (œil-) langoureux, passionné. Un mourant a bien peu de choses à dire, quand il ne parle ni par faiblesse, ni par vanité. [L'ab. de Saint-Pierre.]Le philosophisme mourant ne repousserait pas les ministres de la religion, s'ils promettaient de ne pas lui faire peur. Il y a des gens assez opiniatres et durs pour disputer avec un

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+MOURETTE s. f. m'amour, m'amie. [Champmêlé.]

MOURGON s. m. plongeur. R.

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*

*

†MOURI, s. m. toile de coton des Indes. +MOURINE, s. f. poisson du genre de la raie. MOURIR, v. n. Mori. | decéder; | cesser d'être, de vivre, | d'exister', perdre la vie; l'être, le mouvement, l'action, la force, la couleur, l'éclat, le feu, la vivacité, etc. retourner en terre. locution chinoise. se dit absol.; | se dit des plantes, etc., des êtres animés ou personnifies, des passions, des choses morales, de la gloire, etc.; (fig.) souffrir beaucoup (― de regret); éprouver une forte impression (― de froid); avoir une passion violente (d'amour ); avoir une vive impression, un vif sentiment d'impatience, d'envie, de désir, de peur, de surprise, etc. - à au péché, y renoncer. ses passions [Fléchier.]; (se), v. pers. être près de — 3* s. m. circonstances, cérémonies, préliminaires de la mort 4. Mort. e, p. adj. (œil, teint-), terne, décoloré : chair-e,insensible: gueule -e,silence forcé (fig., famil.): côte-e, défroque de religieux. 'Qui sait si vivre n'est pas mourir, et si làbas on ne croit pas que mourir c'est vivre ? [Euripide.] Quiconque croit que tout meurt avec nous, doit regarder les animaux et les sots, comme plus heureux que les hommes et les gens d'esprit. [ Guichardin. ] Celui qui commence par vivre dans la jalousie, finit par mourir dans les tourments. [Calderon.} 'Mourir, c'est dormir. [ Shakespeare.] La résignation finit avec l'espérance, ou nait quand elle meurt. | Qui veut mourir ou vaincre est rarement vaincu. [ Corneille. ] L'amitié ne meurt jamais dans un bon cœur. | Le mépris fait mourir la médisance. colère meurt promptement dans un bon cœur. |[P. Syrus.]3 C'est à ceux qui se meurent, qu'il faut demander comment on doit vivre.

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La

Ce n'est pas la mort que je crains, c'est le mourir. [Montaigne.] Un bon mourir vaut mieux qu'un mal vivre. [Charron.] Le vivre n'a d'autre mobile que le mourir. [Engel.]

MOUROIR (le), s. m. (vi.) lit de mort. c. (arriver au—).

MOURON, s. m. Anagallis. | Morgeline, | à fleurs blanches, plante pour les serins, etc. rouge, antihydrophobique ; — bleu ou femelle en arbre bleu, rouge, arbustes d'Afrique: d'eau ou samole; — lézard jaune, tacheté de noir; espèce de Salamandre de cette couleur.

Tome I.

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+MOUSQUITE, s. f. voy. Mosquite.

Mous, Moux ou Mollusque. voy. ce mot. MOUSSE, s. f. Muscus. herbe parasite, cryptogame très-vivace, membraneuse, Nostoch.de Corse, vare et céramions anthelmintiques; écume (épaisse, légère, blanche, verte); barbe légère sur....; * glace de crême. B. s. m. jeune matelot. adj. ( vi.). émoussé (pointe, tranchant-). Pierre qui roule n'amasse pas de mousse. [Max. gr. et franç.]

+MOUSSEAUT, s. m. pain de farine de gruau.

-seau. AL. -ssaut. G.

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MOUSSER, v. n. -sé. e, p. Spumescere. se dit des liqueurs qui se couvrent de mousse. se dit fig, affecté. (faire les graces. [Du Bucq.]) MOUSSERON, s. m. Boletus. petit champignon qui croit dans la mousse au printemps.

,

MOUSSEUX. -se, adj. Spumans. qui mousse, (liqueur-se); couvert d'une sorte de mousse (rose, rosier).

MOUSSIER, s. m. herbier de mousses. [J.-J. Rousseau.]

MOUSSOIR, s. m. ce qui fait mousser; R. outil pour faire mousser; cylindre pour délayer la páte de papier. B.

MOUSSON, s. f. vents périodiques de la mer des Indes; leur saison, | courant formé par le vent. et Mouçon et Mouson. в. pl.

AL.

*

Moussu. e, adj. Muscosus. couvert de mousse (arbre-).

MOUSSURE, s. f. barbes autour des trous, terme de potier.

+MOUSTAC, s. m. Cephus. petite guenon, | à nez blanc. B.

MOUSTACHE, S. f. barbe au-dessus de la lèvre supérieure (grande, belle, longue · noire, rousse); poil de la gueule ; * oiseau, mésange barbue; manivelle de tireur d'or: i (fig.,famil.) enlever à la - sous les yeux; donner sur la-, frapper au visage; pl. caps de mouton des vergues. B. ( Mustax. gr. +MOUSTILLE, s. f. espèce de belette sau

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MOUT, s. m. Mustum. vin doux nouvellement fait; jus de raisin.

*

MOUTARDE, S. f. Sinapi. composition de senevé broyé avec du moût ou du vinaigre, etc., ou Senevé, plante annuelle, haute, dont on fait la moutarde; sa graine; (fig., famil.) s'amuser à la—, à des choses inutiles; la-monte au nez, l'humeur s'échauffe; -après diner, chose venue trop tard (Mustum ardens, moût brûlant. lat.

MOUTARDELLE, s. f. moutarde des capucins, des Allemands; raifort.

MOUTARDIER, S. m. vase pour la moutarde; celui qui fait, vend de la moutarde. * (fig., famil.) premier du pape, homme qui se

croit important. T.

MOUTIER, S. m. (vi.) monastère; église. * ou Moust-. v. Monst- (vi.) R.

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MOUTON S. m. Vervex. bélier châtré (gros, petit gras, maigre) '; (fig., famil.) homme fort doux; peau de préparée; billot garni de fer; machine pour enfoncer les pilotis ;* espion parmi les détenus; monnaie d'or; piliers d'un train de carrosse; piece qui descend avec la vis de la presse à papier, pièce qui tient les anses d'une cloche; (fig.; famil.) revenir à ses -s, au sujet de son discours; B. pl grosses vagues blanchissantes; piliers qui soutiennent les soupentes. G. v. Les moutons sont calmes tandis que l'on bat les chiens ou qu'ils s'entre-battent.

MOUTONNAGE, s. m. droit sur les moutons. V. -ona..

MOUTONNAILLE, s. f. se dit de ceux qui suivent trop l'exemple des autres. G. c. (jamil.)

+MOUTONNEMENT, adv. comme les moutons. [Bonaparte.]

MOUTONNER, V. a. -né. e, p. rendre frisé et annelé; v. n. se dit de la mer d'un lac, d'une rivière qui s'agite. * (se—), v. pers.

-oner. R.

MOUTONNIER. -ère, adj. ( famil.) qui a la nature et le caractère des moutons; (fig.) qui suit l'exemple des autres (peuple — ). -onier. ere. R. La multitude est toujours moutonnière. [Le blanc.] L'homme est moutonnier, il suit toujours le premier qui passe. [Bonaparte.]

MOUTURE, S. f. Molitura. action de moudre, mélange (de grains, de froment, de seigle, d'orge) par tiers; salaire du meunier. rustique, blutée par un seul bluteau. économique, qui separe les sons. Droit de, impót en Belgique.

MOUVANCE, S. f. dépendance d'une terre; d'un fief qui relève d'un autre.

MOUVANT. e, adj. Movens. qui a la puissance de mouvoir (force -e); qui s'enfonce, se déplace (sable); qui relève de (terre, fief); (tableau —), à figures mobiles; (fig. )' (lieu -)|passager | très-fréquenté ; (pièce de blason) qui semble sortir de l'écu.

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+MOUVE-CHAUX, s. m. bouloir de raffineur. MOUVEMENT, S. m. Motus. transport d'un corps d'un lieu dans un autre ; | agitation, déplacement d'un corps ou de ses parties; agitation intérieure (— des artères, intes

-

TO

tinal); impulsion (bon, vif, violent lontaire, impétueux'; et au fig. ;* tumultueux [Bellegarde. ]; - d'une passion [Fléchier.] subit, passager, bizarre, irrégulier, brusque, prompt circulaire, rapide, lent, égal, précipité; donner, recevoir le mettre, être en ); passion, affection de l'ame; pl. figures pathétiques qui excitent les passions, t. de littér.; —, (fig.) fermentation, disposition à la révolte; / guerre civile; agitation; démarches; intrigues; degré de vitesse; t. milit. warches d'une armée; ordonnanceet disposition subite des troupes pour le combat; changements dans un corps qui occasionnent des promotions; t. de poésie, rapport du rhythme, de la cadence d'un vers avec l'idée qu'il exprime; t. de peinture, succession et diversité des plans; agitation inutile; t. de musique, marche du grave à l'aigu, de l'aigu au grave; manière de battre la mesure; t. de mécaniq., degré de vitesse, de lenteur. 1 La moitié de la vie se perd en faux_mouvements que l'attention épargnerait. Les désirs sont nécessaires à l'humanité; ils lui donnent le mouvement et la vie. [Le roi Stanislas.] Les mouvements de l'homme sont prescrits par son caractère, et modérés par son éducation. Tous les mouvements de l'homme tendent au bonheur.

MOUVER, v. a -vé. e, p. remuer la terre d'un pot, d'une caisse ; détacher le sucre de la forme; *popul. (se —), v. pers. pron. B. +MOUVERON, s. m. morceau de bois pour remuer le sucre.

+MOUVET, Mouvoir, s. m. ou Mouvette, s f. bâton pour remuer le suif fondu.

MOUVOIR, V. a. mú. e, p. 1Movere, donner du mouvement, une impulsion; faire changer de place ( -un corps); faire aller d'un lieu à un autre; remuer, exciter, faire agir; susciter une (querelle ); ( se—), v. pers. remuer. occasioner un déplacement dans tout ou partie de son corps, changer de place 3;* (se —), v. pron. ètre, pouvoir être mû, propr. et fig. (les trop grosses masses ne se meuvent pas facilement); t. de mét. v. récipr. 4, épistol. Les hommes sont trèssouvent mus par deux principes opposés, l'intérêt et la vanité, qui leur donnent l'ap parence de la fausseté, avec l'allure de l'ivresse. L'argent est un ressort qui fait mouvoir bien des machines. 3 Les grands ont le malheur de ne se mouvoir qu'en agitant tous ceux qui les entourent. § "Les hommes, agités par les passions, se meuvent les uns les autres.

RR.

*

Moxa, s. m. Artemisia. absinthe velue d'Asie, que l'on brûle en cautère; pour la goutte, etc. voy. Diapalme; les filaments employés en caustique guérissent la goutte. rouleau de coton, d'étoupes, etc., que l'on brule, à défaut de -. (mot chinois. Morac, s. m. oiseau du Canada. MOYVE, S. f. R. * partie tendre au milieu de la pierre. c.

+Morés, adj. f. (pierre-) dont le lit est inégalement dur.

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MOYEN, s. m. Ratio. ce qui sert à parvenir à une fin (bon, vrai, prompt, mauvais expéditif, dispendieux; aisé, facile, infaillible, etc.; donner, chercher, trouver, proposer, choisir, préférer, employer un-)'; raison pour la défense ou la demande ; pouvoir, faculté de faire, pl. richesses, commodités, facultés naturelles (avoir des -s); termes du milieu d'une proposition ;* se dit au singulier. prop. et fig. (avoir le de payer).*—ne, s. f. pièce de fer plat et mince: t. de math., 1er consequent, 2o antécédent. C. au de, adverbial, par le —; en raison de (audes paiements, de la démarche qu'il a faite, il espère...; au-de cela. →.ne, adj. Mediocris. médiocre ( – -ne grosseur, longueur, largeur; taille -ne ) ; —, │. grand, ni petit, entre deux extrêmités, deux termes, deux buts; qui est au ou dans le milieu 4.*f. -ene. R. Qui veut les moyens veut la fin. Nous avons à apprendre avant tout les moyens de faire le bien et d'éviter le mal. [Socrate.] Nous aurions toujours assez de moyens, si nous avions assez de volonté. Aux génies les moindres moyens suffisent, aux sots les plus grands sont insuffisants. Un des moyens de bonheur est de l'espérer. La raison n'a qu'un but, l'utilité: ses deux moyens sont, contempler et agir. [F. Bacon. ] Le vrai moyen d'être trompé, c'est de se croire plus fin que les autres. [Larochefoucauld. ] I est des gens qui n'ont pas le moyen d'être modestes. [De Bignicourt.]Le plus dangereux des hommes est le philosophiste qui a de grands moyens. Les inventeurs sont d'une nature moyenne entre les hommes et les dieux. [Platon.] +MOYENEUR. e, s. (inus.) entremetteur. R. -nneur, s. m. négociateur, entremetteur. [Sully.]

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2

MOYENNANT, adv. Modò. au moyen, ❘ à l'aide de, famil. * ·énant. R.

MOYENNEMENT, adv. Mediocriter. (vi.) médiocrement; d'une façon moyenne; entre deux extrémités. c. inus. * s. m. action de moyenner. prov. (proposer, trouver un -). *-éne-. R.

MOYENNER, V. a. -né. e,p. (vi.) | négocier, ménager ( un accommodement); | procurer par son entremise.*(se-),v.pron.-éner.R. MOYER, v. a. -yé. e, p. fendre, scier une pierre en deux.

-

MOYEU, s. m. Modiolus. bloc au milieu de la roue, où se réunissent les rais (gros, long, fort court)., Vitellus. jaune d'œuf: espèce de prune confite de Franche-Comté. Géog. s. m. pl. prunes confites. +MOYSE, s. m. voy. Moise.

*

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MOZAN, s. m. petit fruit de Ténériffe, qui donne du miel. Géographie. MOZARABE, S. m. adj. Mosa-. G. c. et Musarabe, chrétiens d'Afrique et d'Espagne, venus des Mores et des Sarrasins, circoncis, à demi mahométans. * Mouza-. (Muza, mouza, nom arabe.

MOZARABIQUE. -be, adj. 2 g. des Mozarabes. *Mosa-. G. C. RR.

MUABLE, adj. 2g. Mutabilis, sujet à chan

ger; inconstant (vent, volonté -). Jurer de s'aimer toujours, c'est affirmer par serment deux étres essentiellement muables ne changeront jamais.

que

MUANCE, S. f. Mutatio: changement de note en une autre, pour dépasser les six anciennes ; * manière d'appliquer aux notes les syllabes de la gamme. R.

MUANT, s. m. canal au milieu d'un marais, salant.

MUCHE-POT, S. m. voy. Musse-pot. MUCHETAMPOT (à la), adv. secrètement. v.. MUCILAGE, S. m. matière visqueuse, épaisse des plantes.

MUCILAGINEUX. -se, adj. qui contient du mucilage.

+MUCITES, s. m. pl. sels formés par l'acide muqueux combiné avec différentes subs

tances.

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MUE, s. f. Defluvium, changement de plu-. mes, de poils, de peau; temps, lieu, cage où il se fait; dépouille de l'animal qui a mué; peau; bois tombé du cerf; lieu, cage où l'on engraisse la volaille.

MUEL, S. m. (vi.) plomb pour niveler. v. MUER, v. n. mué. e, p. changer de plumage, de poil, de peau; * Mutare. se dit de la voix des jeunes gens, qui change. B. +MUESON, S. m. mesure, droit sur le

vin.

3 *

MUET. te, adj. s. Mutus. qui ne peut parler, ne parle point (personne-te),se dit fig.'; (lettre-te), qui se prononce faiblement; qui exprime sans parler (témoin―); qui n'est pas exprimé par les paroles 2 (langage —); * calme, silencieux, l'opposé de bruyant -, s. m. espèce de serpent-sonnette. B. f. -ete. R. (Mutės, gr. Lorsque la loi est muette, le magistrat ne risque rien, en s'en tenant aux préceptes de l'Evangile. Quand l'or parle, tout le monde est muet. [Prov. allem.] L'or et les dons brillants ont une éloquence muette qui remue le cœur d'une fem

me,

3

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bien plus que les plus beaux discours. [Shakespeare.] Certaines personnes seraient parfaites, sielles étaient muettes. Un mépris muet est la meilleure réponse aux railleries. [Stobee.] La mort la plus muette est la plus séante. [Montaigne.] Une larme échappée nous touche plus que des torrents de pleurs; la douleur muette est la plus attendrissante.

MUETTE, S. f. maison de chasse pour les mues des cerfs, etc.

+MUÈZIN, s. m. celui qui annonce l'heure du haut des mosquées.

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MUFLE, s. m. Rostrum. extrémité du museau du bœuf, du lion, etc.; sa figure;* visage, face qui lui ressemble (gros, vilain - plat, allongé); donner sur le famil. ironiq. ;*bande de fer sous le bout d'un ressort. B. de lion, plante. c. de veau ou Mufflier, plante dont la fleur représente un mufle; bonne pour les fluxions sur les yeux; Mufflier, Auricule, Velvote, Personnée. MUFTI, s. m. chef de la religion mahométane, interprète de la loi. * et Moufti. R. Muphti.

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*

MUGE, S. f. -gil. -gia. poisson de mer, | d'eau douce, du genre du mugil. volant ou Adonis, poisson du genre de l'exocet; faucon de mer, à belles nageoires, et ailes près des ouïes.

MUGIL, s. m. poisson de mer.

MUGIR, v. n. -re. se dit en parlant du cri des taureaux, des vaches, (fig.) du bruit des vents et des flots irrités, des bruits qui imitent le mugissement, * se dit d'une voix trop forte (un chantre mugit).

MUGISSANT. e, adj. -giens. qui mugit (ondes, voix -es).

MUGISSEMENT, s. m. -gitus, action de mugir, ses effets, prop. et fig. (les -s du lion, de la rage).

MUGUET, s. m. | Lis des vallées, plante à fleurs campaniformes, en grappes latérales et odorantes, printannières; son eau contre l'apoplexie, la paralysie, les convulsions, l'aphte; (fig.) homme recherché dans sa parure, galant. (vi.)*— des bois, Hépatique étoilée, espèce de grateron, pour des obstructions, l'épilepsie; vulnéraire, astringente, cordiale. L. 451.

MUGUETER, V. B. -té. e, p. Procari. faire

le mugnet, le galant; * épier l'occasion d'obtenir ce qu'on souhaite; c. v. épier. [J.-B. Rousseau.] (inus.) B.

MUID, s. m. Modius. mesure, 288 pintes; mesure de grains, de sel, de chaux, etc.; tonneau d'un muid de vin, etc.; vaisseau, son contenu. || mũi.

MUITE, s. f. eau dont on fait le sel. G. c. *Muire ou Mure. AL. R. G. (mieux). (Muria. saumure, lat.

+MULAGIS, S. m. cavalier turc, de choix, B. MULAT, s. m. métis. v.

MULATRE. -esse, adj. s. Hybrida. né d'une négresse et d'un blanc, ou d'un nègre et d'une blanche. * -lat. e. ( Mulet. +MULCIONAIRE, s. m. qui trait les vaches. MULCTE, s. f. (vi.) amende. c. MULCTER, V. a. -té. e, p. -tare. condamner à quelque peine; punir, t. de prat.

MULE, s. f.-la. animal de somme, mulet femelle; (-noire, blanche, ombrageuse; belle, petite). (fig., famil.) B. ferrer la -, profiter sur un achat fait pour un autre. pièce qui porte les feutres du papier. —, Crepida. pantoufle, surtout du pape, ornée d'une croix; chaussure sans quartier ; * t. d'antiq., brodequin rouge. -, pl. engelures au talon;* crevasses au boulet du cheval. MULET, s. m. -lus. animal | de somme, | mâle ou femelle, produit d'ânes et de che

vaux (grand, gros, bon-noir); | oiseau, végétal, animal métis. voy. Mule.*poisson; vaisseau portugais à voiles latines. B. ( Mullos, nom d'un poisson. gr.

MULETIER, s. m. qui soigne et conduit les mulets. Multier. R. Dans les querelles entre les mulets et les muletiers, à la honte de l'humanité, la raison est toujours du cóté des premiers. [Le duc de Vendôme.]

MULETIÈRES, S. f. pl. très-longs filets pour les muges ou mulets.

MULIEBRE, adj. 2 g. t. de méd. ; ■. de la femme.

+MULIER, s. m. filet, espèce de cibaudière. -lotier.

+MULLE, adj. f(garance—) de la dernière qualité.

MULON, s. m. grand tas de sel, de foin. G. c. MULOT, s. m. Mus rusticus. espèce de souris des champs, à queue rase, écailleuse. *- volant, chauve-souris des champs.

MULOTER, v. n. se dit du sanglier qui fouille les trous des mulots. R. G. C.

MULOTTE, S. f. Stomachus. gésier des oiseaux de proie; * bateau de pêche portugais: sac de la présure du veau. —, Únio. mollusque acéphale. B. -ete. n.

†Mulquinerie, s. f. fabrique de toiles très-fines; * métier, commerce du mulquinier.

+MULQUINIER, S. m. ouvrier en mulquinerie;* fabrique, vente de beaux fils. +MULTANGULAIRE, adj. 2 g. mieux poly

gone.

+MULTICAPSULAIRE, adj. 2 g. ( fruit —), à

capsules.

MULTICAULE, adj. 2g. ou Tigeux. -se, adj. à plusieurs tiges.

MULTICOLOR. e, adj. de plusieurs couleurs. L'habit de la vérité est multiforme et multicolor.

†MULTIFIDE, adj. 2 g. ( feuille—) partagée par des sinus égaux.

MULTIFLORE, adj. 2 g. ( pédoncule, rosier -) qui porte plusieurs fleurs.

+MULTIFORME, adj. 2 g. qui prend toutes les formes. [Voltaire.] La vie est un mouvement inégal, irrégulier et multiforme. [Montaigne. Un des caractères de la vérité est d'être feconde et multiforme. [Mad. Necker.] +MULTILATERE, adj. 2 g. polygone à plu

sieurs côtés.

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+MULTILOCULAIRE, adj. 2 g. ( fruit — } à plusieurs loges.

MULTINOME, S. m. grandeur exprimée par plusieurs termes. * -nôme, adj. 2 g. a.v. et mieux Polynome. v.

+MULTIPARE, adj. 2 g. qui produit plusieurs petits d'une portée.

+MULTIPARTI. e, adj. divisé en lanières ; t. de bot.

MULTIPLE, adj. 2 g. s. m. nombre qui en contient plusieurs fois un autre exactement. MULTIPLIABLE, adj. 2 g. -plicabilis. (nombre), qui peut être multiplié.*-plicable. [Noël.]

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+MULTIPLIANT, s. m. verre à facettes, qui multiplie les objets 1. (fig.)* adj. —, S. m. grand arbre des Indes O., dont les branches rentrent verticalement en terre.' L'envie a pour yeux des multipliants. Les sectes, les partis ont des yeux multipliants; ils voient tous la majorité de leur côté.

MULTIPLICANDE, s. m. nombre à multiplier. MULTIPLICATEUR, s. m. nombre par lequel on en multiplie un autre.

MULTIPLICATION s. f. -tio. augmentation en nombre' (prodigieuse—); règle, | opération d'arithmétique pour multiplier (faire une - ). 1 La multiplication des heureux est rarement le résultat de la multiplicité des gouvernants. La multiplication des hommes devait nécessairement causer leurs infortunes, témoin Adam et ses enfants!

MULTIPLICITÉ, s. f. -titudo. nombre indéfini de choses diverses'; * grand nombre (-d'objets, d'opinions)". Si l'homme n'était qu'une machine, sans ame intellectuelle, comment expliquer les langues et l'écriture, leur mécanisme et leur multiplicité? La prodigieuse multiplicité des lois éphémères, se succédant, se réformant, se rengrégeant les unes les autres, n'a pas fatigué la patience obéissante des dociles Français.

MULTIPLIER, V.a.-plié. e, p. -plicare, augmenter un nombre; une quantité1 fig. ( — les livres); faire une multiplication., v. n. augmenter en nombre par la génération ou autrement, * se dit absol. 3 (se —), v. pron. augmenter en nombre; se reproduire ; être reproduit (les plantes se multiplient par graines, marcottes, boutures, éclats, fente et greffe).(se), v.pers. être en quelque sorte dans plusieurs lieux; faire plusieurs choses à la fois par la rapidité du mouvement, par la pensée (un général se multiplie ; César se multipliait en dictant à quatre en même temps; les amis dispersés se multiplient.) ' Savoir rendre, c'est multiplier les bienfaits. [P. Syrus.] On oublie trop aisément ce précepte: Il ne faut pas multiplier les étres sans nécessité. La nature change nos goûts, pour multiplier nos jouissances. La libéralité multiplie les avantages de la richesse. La lecture étend, multiplie l'existence.3 La paix dit aux jeunes hommes : « Croissez et multipliez »; la guerre leur crie: « Souffrez et

mourez !»

2

MULTIRÊME, s. m. bâtiment à rames. R. +MULTISILIQUEUX. -se, adj. qui a plusieurs siliques.

Multitude, s. f. -titudo. grand nombre de peuple; le vulgaire (folle, grande innombrable)' (d'êtres). Évitez la folle multitude. [ Deshoulières. ] La multitude a toujours été l'ennemie des sages. [St-. Évremont.] Dans cette multitude que vous mépri sez, il y a peut-être un homme de qui dépendra votre destinée, celle du monde!| Le sort de la multitude est d'être gouverné par un petit nombre. [De Bouillé.] La multitude espérant toujours, parce qu'elle est toujours malheureuse, ne cesse de se livrer à une attente tant de fois trompée. [ De

Théis.] La multitude, lorsqu'elle jouit de l'autorité, est le plus cruel des tyrans. [Pagès.]

MULTIVALVE. e, adj. ( capsule-e) à plusieurs panneaux.

MULTIVALVES, S. f. pl. adj. Polyvalvia. coquilles de plusieurs pièces.

MUMIE, s. f. voy. Momie. RR. MUNASICHITE, S. m. sectaire turc; v. philosophe.

MUNCOS, Mungo, s. m. masse, valériane de Guzarate, sert de fourrage.

MUNICIPAL. e, adj. lis. d'une municipalité, d'une ville, d'un pays,(office, droit, fonction); } -9 s. m. membre d'une municipalité. Sans l'amour de la patrie, le régime municipal n'offre que des subdivisions de la tyrannie.

MUNICIPALISER, v. a. -sé. c, p. introduire le régime municipal. c. v.* (se—), v. pers. pron.

MUNICIPALITÉ, s. f. circonscription de 'territoire, ville ou partie de ville', | administrée par des municipaux; corps municipal, son ressort, sa manière d'administrer; lieu de sa réunion; la commune; droit d'être en municipalité; qualité, fonction de municipal.

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MUNICIPE s. m. ville municipale d'Italie qui avait le droit de bourgeoisie romaine. (Municipium. lat.

MUNIFICENCE, S. f. -centia. vertu qui porte à faire de grandes libéralités (-royale; attendre de la de....).

MUNIR, v. a. -ni. e, p. nire. pourvoir, garnir (une place) du nécessaire pour la défense ou la nourriture, le besoin; fournir de; (se -), v. pers. se pourvoir de tout ce dont on a besoin. (fig.) de patience, etc. v. pron. être, pouvoir être muni, v. récip.

*

MUNITION, S. f. Commeatus. provision | de bouche, de choses nécessaires à la guerre, se dit fig. [Montaigne.]* poudre, plomb. De bons livres sont la meilleure munition pour le voyage de la vie.

MUNITIONNAIRE, s. m. t. militaire, qui a soin des munitions; celui qui les fournit. *

-onaire. R.

+MUNITIONNER, v. a. -é. e, p. fournir des munitions; en pourvoir, en approvisionner. MUNYETRIES, s. f. pl. fêtes de Diane au port Munyetrium, à Athènes.

MUQUEUX. -se, adj.-cosus. qui a de la mucosité.*ou Mucilage, s. m. substance visqueuse et fade, qui compose immédiatement les végétaux. v. -, serpent. B.

*

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MUR, S. m. -rus. muraille; | forte cloison; masse élevée, perpendiculaire et solide, servant de clôture, de séparation, de défense, de soutien (bon épais, élevé); | (fig., famil.) mettre au pied du mettre hors d'état de reculer, et forcer à prendre un parti. se dit fig. de ce qui en a la forme. L'éclat militaire de notre siècle formera, dans le champ de l'histoire, comme un mur de feu, au-delà duquel tout pálira.

*

,

MUR. e, adj. Maturus. dans sa maturité

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