Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales

Front Cover
P. Asselin, Sr de Labé, V. Masson et fils, 1873 - Medicine

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 119 - ... raison directe de la durée de l'exercice). Si le même individu, à un autre moment , exécute la même danse les yeux fermés, le vertige provoqué sera moindre; et s'il l'exécute les bras libres, c'est-à-dire seul, le vertige sera encore moins prononcé. Or, s'il était possible d'abolir la sensibilité générale sur l'individu qui valse...
Page 62 - La soustraction du liquide cérébro-spinal n'a aucune influence sur l'exercice régulier des organes locomoteurs : au contraire , la simple section des parties molles de la nuque entraîne la perte immédiate de toute faculté de station et de locomotion régulières. 2° C'est à la division préalable de ces parties qu'on doit rapporter le trouble locomoteur attribué, jusqu'à présent, à la soustraction du liquide cérébro-spinal...
Page 94 - ... cou, vent et prairie; tout est à lui : forêt chenue, oiseau dans l'air, poisson dans l'eau, bête au buisson, cloche qui roule , onde qui coule...
Page 119 - ... valse les yeux fermés, le vertige, j'en suis convaincu, ne se produirait point; en d'autres termes, ce qui donne le vertige n'est pas le fait même du mouvement anormal, mais c'est la conscience que nous avons de son exécution; supposez que la rotation de cet individu puisse avoir lieu sans que ses sens l'en avertissent, c'est-àdire sans qu'il le sache, le vertige n'aura pas lieu. L'organe central coordinateur de l'équilibre fonctionne en vertu d'impressions sensorielles qu'il reçoit; pour...
Page 627 - Dans l'hypothèse que nous examinons, la chaleur est la force vive qui résulte des mouvements insensibles des molécules d'un corps; elle est la somme des produits de la masse de chaque molécule par le carré de sa vitesse.
Page 125 - ... sont restées normales. Il est vrai que dans quelques cas — les plus graves — les sensations sont si profondément perverties, si différentes de celles de la vie normale, que le malade conçoit des doutes sur la réalité des choses qui l'entourent, voire même sur l'identité de sa propre personne ; mais sa mémoire et son jugement étant restés debout, il se rappelle ses sensations exactes, les compare et comprend qu'il est en proie à des illusions multiples et incessantes...
Page 364 - Tiirck, les lésions avaient envahi à la fois la partie supérieure et externe de la couche optique, le troisième noyau de la partie extra-ventriculaire du corps strié, la partie supérieure de la capsule interne, la région correspondante de la couronne rayonnante et la substance blanche avoisinante du lobe postérieur. Il s'agit là par conséquent de lésions complexes ; mais...
Page 111 - ... et s'apparaisse de nouveau comme le même. Ici, l'expérience con-firme la théorie. En effet, selon le docteur Krishaber, « la perturbation particulière en vertu de laquelle le malade perd jusqu'à un certain point le sentiment de sa propre personne ne disparaît que lorsque les troubles sensoriels auxquels elle est liée ont disparu...
Page 81 - Faites liquéfier la cire et le blanc de baleine dans l'huile à une douce chaleur; coulez dans un mortier en marbre chauffé et agitez jusqu'à refroidissement.
Page 449 - ... la circonférence. Les vaisseaux centraux paraissent interrompus sur divers points; les veines ont disparu, les artères sont diminuées de volume, les capillaires sont développés. Le début de l'amaurose est subit.

Bibliographic information