De J. J. Rousseau: considéré comme l'un des premiers auteurs de la Révolution, Volume 2Buisson, 1791 |
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... d'autant de membres que l'assemblée a de voix , lequel > reçoit de ce même acte son unité , son moi commun , > sa vie et sa volonté . Cette personne publique , qui →→ se forme ainsi par l'union de toutes les autres , prenoit ...
... d'autant de membres que l'assemblée a de voix , lequel > reçoit de ce même acte son unité , son moi commun , > sa vie et sa volonté . Cette personne publique , qui →→ se forme ainsi par l'union de toutes les autres , prenoit ...
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Common terms and phrases
Anglois aristocrates arts assemblée nationale auroient auroit avoient avons bonheur choses citoyens cœur connoissance connoître constitution Contrat Social corps législatif décret despotisme devoit Diderot Dieu disoit disoit-il doit écrivains enfans ennemis Ermenonville esclaves esprits éternelle étoient étoit eût falloit foiblesse force François génie gloire gouvernemens gouvernement hommes humaine idées J. J. Rousseau jamais Jamais Rousseau justice l'assemblée nationale l'autorité l'esprit l'état l'Europe l'homme l'humanité l'univers législature liberté libre loix Louis XIV lumieres magistrats majesté maniere ment monarchie monarque Montesquieu morale n'avoit n'étoit nation nature nécessaire nobles noblesse orgueil par-tout parle particulieres passions patrie patriotisme pensée peuple philosophe poëte police politique pourroit pouvoir exécutif pouvoir législatif premiere prince principes public puissance qu'un raison régénération représentans république révolution rien rois Rous Rousseau avoit sentiment seroit seul siecles société Socrate souverain souveraineté sur-tout systême tête tion tisme toyens trône tyrannie vérité vertu publique voilà volonté générale Voltaire vouloit
Popular passages
Page 101 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 115 - Tant qu'un peuple est contraint d'obéir, et qu'il obéit, il fait bien; sitôt qu'il peut secouer le joug, et qu'il le secoue, il fait encore mieux : car , recouvrant sa liberté par le même droit qui la lui a ravie, ou il est fondé à la reprendre, ou l'on ne l'était point à la lui ôter.
Page 295 - Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.
Page 311 - ... c'est qu'au lieu de détruire l'égalité naturelle, le pacte fondamental substitue au contraire une égalité morale et légitime à ce que la nature avait pu mettre d'inégalité physique entre les hommes, et que, pouvant être inégaux en force ou en génie, ils deviennent tous égaux par convention et de droit 1.
Page 194 - Ce passage de l'état de nature à l'état civil produit dans l'homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l'instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant.
Page 195 - Réduisons toute cette balance à des termes faciles à comparer ; ce que l'homme perd par le contrat social, c'est sa liberté naturelle et un droit illimité à tout ce qui le tente et qu'il peut atteindre ; ce qu'il gagne, c'est la liberté civile et la propriété de tout ce qu'il possède.
Page 25 - Quand donc il arrive que le peuple institue un gouvernement héréditaire, soit monarchique dans une famille, soit aristocratique dans un ordre de citoyens, ce n'est point un engagement qu'il prend ; c'est une forme provisionnelle qu'il donne à l'administration, jusqu'à ce qu'il lui plaise d'en ordonner autrement.
Page 135 - Le moyen en est de la dernière facilité dans la bonne éducation publique; c'est de tenir toujours les enfants en haleine , non par d'ennuyeuses études où ils n'entendent rien et qu'ils prennent en haine par cela seul qu'ils sont forcés de rester en place , mais par des exercices qui leur plaisent, en satisfaisant au besoin qu'en croissant a leur corps de s'agiter , et dont l'agrément pour eux ne se bornera pas là.
Page 195 - Ce que l'homme perd par le contrat social, c'est sa liberté naturelle et un droit illimité à tout ce qui le tente et qu'il peut 20 atteindre; ce qu'il gagne, c'est la liberté civile et la propriété de tout ce qu'il possède. Pour ne pas se tromper dans ces compensations, il faut bien distinguer la liberté naturelle qui n'a pour bornes que les forces de l'individu, de la liberté civile qui est limitée par la volonté générale, et la possession qui n'est que 26 l'effet de la force ou le...
Page 312 - Sous les mauvais gouvernements, cette égalité n'est qu'apparente et illusoire; elle ne sert qu'à maintenir le pauvre dans sa misère, et le riche dans son usurpation. Dans le fait, les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent, et nuisibles à ceux qui n'ont rien : d'où il suit que l'état social n'est avantageux aux hommes qu'autant qu'ils ont tous quelque chose , et qu'aucun d'eux n'a rien de trop.