pte. Organisation de la connaissance ses formes, sa valeur, sa méthode. Théorie de la science

Front Cover
Librairie internationale, 1865 - Knowledge, Theory of

From inside the book

Contents

Common terms and phrases

Popular passages

Page 327 - Quand les deux sensations à comparer sont aperçues, leur impression est faite, chaque objet est senti, les deux sont sentis, mais leur rapport n'est pas senti pour cela.
Page 429 - Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences...
Page 326 - Apercevoir, c'est sentir; comparer, c'est juger; juger et sentir ne sont pas la même chose. Par la sensation, les objets s'offrent à moi séparés, isolés, tels qu'ils sont dans la nature; par la comparaison, je les...
Page 317 - ... comme dans celles de la nature il ne faut point s'arrêter à la foi, c'est-àdire à l'autorité des philosophes. En un mot, pour être fidèle, il faut croire aveuglément , mais pour être philosophe il faut voir évidemment.
Page 226 - ... tirée du sens naturel : Ce qui fait bruit, se remue ; ce qui se remue, n'est pas gelé ; ce qui n'est pas gelé, est liquide, et ce qui est liquide, plie soubs le faix?
Page 64 - Et si tu me demandes comment je le sais, je répondrai : de la même façon que tu sais que la somme des trois angles d'un triangle est égale à deux droits.
Page 327 - ... aussi aux choses que je n'entends pas; auxquelles étant de soi indifférente, elle s'égare fort aisément, et choisit le faux pour le vrai et le mal pour le bien : ce qui fait que je me trompe et que je pèche.
Page 282 - Et ayant remarqué qu'il n'ya rien du tout en ceci, je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que pour penser il faut être, je jugeai que je pouvais prendre pour règle générale que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies, mais qu'il ya seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement.
Page 344 - ... parce que l'on veut douter. Mais on doute aussi par prudence et par défiance, par sagesse et par pénétration d'esprit. Les académiciens et les athées doutent de la première sorte ; les vrais philosophes doutent de la seconde. Le premier doute est un doute de ténèbres, qui ne conduit point à la lumière, mais qui en éloigne toujours. Le second doute naît de la lumière, et il aide en quelque façon à la produire à son tour.
Page 429 - On ne doit jamais donner de consentement entier qu'aux propositions qui paraissent si évidemment vraies qu'on ne puisse le leur refuser sans sentir une peine intérieure et des reproches secrets de la raison...

Bibliographic information