Histoire de la littérature française depuis ses origines jusqu'à nos jours, Volume 1 |
From inside the book
Results 1-5 of 70
Page v
... père . Nous sommes bien loin de pouvoir allé- guer même une pareille excuse ; aussi avons - nous subi plutôt que choisi la désignation de ce livre . Le désir de nous placer à l'ombre d'une collaboration honorable , et d'entrer comme ...
... père . Nous sommes bien loin de pouvoir allé- guer même une pareille excuse ; aussi avons - nous subi plutôt que choisi la désignation de ce livre . Le désir de nous placer à l'ombre d'une collaboration honorable , et d'entrer comme ...
Page 22
... père et le fils ; alors les héros arrangèrent leur sarrau de guerre , se couvrirent de leur vêtement de bataille , et par - dessus ceignirent leur glaive . Comme ils lançaient leurs chevaux pour le combat , Hilde- brand , père de ...
... père et le fils ; alors les héros arrangèrent leur sarrau de guerre , se couvrirent de leur vêtement de bataille , et par - dessus ceignirent leur glaive . Comme ils lançaient leurs chevaux pour le combat , Hilde- brand , père de ...
Page 23
... père s'appelait Hildebrand ; je < m'appelle Hadebrand . Un jour il alla vers l'est ; il fuyait < la haine d'Odoacre ; il était avec Théodoric et un grand nombre de ses héros ; il laissa seuls dans son pays sa jeune épouse , son fils ...
... père s'appelait Hildebrand ; je < m'appelle Hadebrand . Un jour il alla vers l'est ; il fuyait < la haine d'Odoacre ; il était avec Théodoric et un grand nombre de ses héros ; il laissa seuls dans son pays sa jeune épouse , son fils ...
Page 24
... pères . A ces in- stincts belliqueux il faut joindre le sentiment de l'honneur , cette superstition glorieuse dont le courage et la vertu sont la religion , la passion de l'indépendance individuelle , le plaisir de se jouer avec sa ...
... pères . A ces in- stincts belliqueux il faut joindre le sentiment de l'honneur , cette superstition glorieuse dont le courage et la vertu sont la religion , la passion de l'indépendance individuelle , le plaisir de se jouer avec sa ...
Page 27
... père , dans l'excès de sa bonté , me baisait les mains , se jetait à mes pieds . Et moi je pleurais sur les cheveux blancs de mon père , et je le con- solais en lui disant : « Il arrivera ce qu'il plaira à Dieu ; car , « sache bien que ...
... père , dans l'excès de sa bonté , me baisait les mains , se jetait à mes pieds . Et moi je pleurais sur les cheveux blancs de mon père , et je le con- solais en lui disant : « Il arrivera ce qu'il plaira à Dieu ; car , « sache bien que ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
admirable Aiol Alcuin âme antique auteur barbares beau beauté Bossuet brillante Buffon c'était caractère chansons chansons de Geste chants CHAP Charlemagne charme chevalerie chevaliers chose chrétienne civilisation cœur contemporains Corneille devait Dieu doctrines dramatique drame écoles écrit écrivains éloquence époque esprit Fénelon féodale forme française François Ier Gaule génie gloire Goethe goût Grèce Histoire homme Hugo idées inspirations jeune l'âme l'auteur l'Église l'éloquence l'épopée l'esprit l'histoire l'homme laisse langage langue latin lettres littéraire littérature livre Louis XIV lui-même lyrique ment mœurs Molière monde Montaigne Montesquieu morale mort moyen âge nature noble œuvres ouvrage parler passé passions peinture pensée peuple philosophie poëme poésie poëte poétique politique populaire premier prince principe quelquefois religieux religion rien roman Ronsard Rousseau saint satire savant scène science semble sentiment seul Shakspere société style sujet talent théâtre tion tragédie traits trouvères vérité verve Vicente Espinel Villemain Voltaire XVIe XVIIIe siècle
Popular passages
Page 427 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent.
Page 587 - Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies, Car vos petites mains, joyeuses et bénies, N'ont point mal fait encor; Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange, Tête sacrée! enfant aux cheveux blonds!
Page 586 - C'est que l'amour, la tombe, et la gloire, et la vie, L'onde qui fuit, par l'onde incessamment suivie, Tout souffle, tout rayon, ou propice ou fatal, Fait reluire et vibrer mon âme de cristal, Mon âme aux mille voix, que le Dieu que j'adore Mit au centre de tout comme un écho sonore.
Page 394 - Mon imitation n'est point un esclavage : Je ne prends que l'idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d'ailleurs quelque endroit plein chez eux d'excellence Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l'y transporte, et veux qu'il n'ait rien d'affecté, Tâchant de rendre mien cet air. d'antiquité.
Page 587 - Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers ! ^Seigneur!
Page 595 - ... grandeur royale, qui donnent de la saillie au crime ; et maintenant mêlez à toute cette difformité morale un sentiment pur, le plus pur que la femme puisse éprouver, le sentiment maternel ; dans votre monstre, mettez une mère ; et le monstre intéressera, et le monstre fera pleurer, et cette créature qui faisait peur fera pitié, et cette âme difforme deviendra presque belle à vos yeux.
Page 348 - Tous ces crimes d'État qu'on fait pour la couronne. Le ciel nous en absout alors qu'il nous la donne, Et dans le sacré rang où sa faveur l'a mis Le passé devient juste et l'avenir permis.
Page 393 - Et j'aimerais mille fois mieux Un glaive aux mains d'un furieux Que l'étude en certains génies. Ronsard est dur, sans goût, sans choix, Arrangeant mal ses mots, gâtant par son françois Des Grecs et des Latins les grâces infinies. Nos aïeux, bonnes gens, lui laissaient tout passer, Et d'éruditions ne se pouvaient lasser. C'est un vice aujourd'hui : l'on oserait à peine En user seulement une fois la semaine. Quand il plaît au hasard...
Page 314 - Les cendres des brûlés sont précieuses graines , Qui , après les hivers noirs d'orage et de pleurs , Ouvrent, au doux printemps , d'un million de fleurs Le baume salutaire , et sont nouvelles plantes , Au milieu des parvis de Sion florissantes.
Page 595 - Prenez la difformité physique la plus hideuse, la plus repoussante, la plus complète ; placez-la là où elle ressort le mieux, à l'étage le plus infime, le plus souterrain et le plus méprisé de l'édifice social ; éclairez de tous côtés, par le jour sinistre des contrastes, cette misérable créature ; et puis jetez-lui une âme, et mettez dans cette âme le sentiment le plus pur qui soit donné à l'homme, le sentiment paternel.