Histoire de la littérature française depuis ses origines jusqu'à nos jours, Volume 1 |
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... jeune , je chantais ; devenu vieux , je chante encore . « Je chante la nuit , je chante le jour , et je suis chagrin pourtant . » > Comme les druides animaient de leurs hymnes les guer- riers gaulois compagnons de Vindex ; comme ...
... jeune , je chantais ; devenu vieux , je chante encore . « Je chante la nuit , je chante le jour , et je suis chagrin pourtant . » > Comme les druides animaient de leurs hymnes les guer- riers gaulois compagnons de Vindex ; comme ...
Page 23
... jeune épouse , son fils encore petit , ses armes qui n'avaient plus de maître ; il s'en alla du côté de l'est .... Mon père était connu des vaillants guerriers : ce héros intrépide combattait toujours à la tête de l'armée ; il aimait ...
... jeune épouse , son fils encore petit , ses armes qui n'avaient plus de maître ; il s'en alla du côté de l'est .... Mon père était connu des vaillants guerriers : ce héros intrépide combattait toujours à la tête de l'armée ; il aimait ...
Page 26
... jeune filles esclaves descendent avec joie dans l'arène où les lion les attendent elles invoquent dans leurs cachots les sainte joies de l'amphithéâtre , et meurent , non pas avec résigna tion , mais avec ivresse . Rien de plus ...
... jeune filles esclaves descendent avec joie dans l'arène où les lion les attendent elles invoquent dans leurs cachots les sainte joies de l'amphithéâtre , et meurent , non pas avec résigna tion , mais avec ivresse . Rien de plus ...
Page 27
... jeune esclave Blandine , l'une des martyres de Lyon , contre laquelle s'acharnent les bour- seaux , et qui , à chaque torture nouvelle , répond à la ma- nière de Polyeucte : « Je suis chrétienne . » C'est le vénérable Pothin , le ...
... jeune esclave Blandine , l'une des martyres de Lyon , contre laquelle s'acharnent les bour- seaux , et qui , à chaque torture nouvelle , répond à la ma- nière de Polyeucte : « Je suis chrétienne . » C'est le vénérable Pothin , le ...
Page 31
... jeune Valentinien auprès du tyran Maxime , op- pose son éloquence comme une barrière à la première des invasions , blâme hautement un crime de Théodose , et sou- met l'empereur à la pénitence publique . Ainsi commence à se dessiner en ...
... jeune Valentinien auprès du tyran Maxime , op- pose son éloquence comme une barrière à la première des invasions , blâme hautement un crime de Théodose , et sou- met l'empereur à la pénitence publique . Ainsi commence à se dessiner en ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 427 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent.
Page 587 - Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies, Car vos petites mains, joyeuses et bénies, N'ont point mal fait encor; Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange, Tête sacrée! enfant aux cheveux blonds!
Page 586 - C'est que l'amour, la tombe, et la gloire, et la vie, L'onde qui fuit, par l'onde incessamment suivie, Tout souffle, tout rayon, ou propice ou fatal, Fait reluire et vibrer mon âme de cristal, Mon âme aux mille voix, que le Dieu que j'adore Mit au centre de tout comme un écho sonore.
Page 394 - Mon imitation n'est point un esclavage : Je ne prends que l'idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d'ailleurs quelque endroit plein chez eux d'excellence Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l'y transporte, et veux qu'il n'ait rien d'affecté, Tâchant de rendre mien cet air. d'antiquité.
Page 587 - Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers ! ^Seigneur!
Page 595 - ... grandeur royale, qui donnent de la saillie au crime ; et maintenant mêlez à toute cette difformité morale un sentiment pur, le plus pur que la femme puisse éprouver, le sentiment maternel ; dans votre monstre, mettez une mère ; et le monstre intéressera, et le monstre fera pleurer, et cette créature qui faisait peur fera pitié, et cette âme difforme deviendra presque belle à vos yeux.
Page 348 - Tous ces crimes d'État qu'on fait pour la couronne. Le ciel nous en absout alors qu'il nous la donne, Et dans le sacré rang où sa faveur l'a mis Le passé devient juste et l'avenir permis.
Page 393 - Et j'aimerais mille fois mieux Un glaive aux mains d'un furieux Que l'étude en certains génies. Ronsard est dur, sans goût, sans choix, Arrangeant mal ses mots, gâtant par son françois Des Grecs et des Latins les grâces infinies. Nos aïeux, bonnes gens, lui laissaient tout passer, Et d'éruditions ne se pouvaient lasser. C'est un vice aujourd'hui : l'on oserait à peine En user seulement une fois la semaine. Quand il plaît au hasard...
Page 314 - Les cendres des brûlés sont précieuses graines , Qui , après les hivers noirs d'orage et de pleurs , Ouvrent, au doux printemps , d'un million de fleurs Le baume salutaire , et sont nouvelles plantes , Au milieu des parvis de Sion florissantes.
Page 595 - Prenez la difformité physique la plus hideuse, la plus repoussante, la plus complète ; placez-la là où elle ressort le mieux, à l'étage le plus infime, le plus souterrain et le plus méprisé de l'édifice social ; éclairez de tous côtés, par le jour sinistre des contrastes, cette misérable créature ; et puis jetez-lui une âme, et mettez dans cette âme le sentiment le plus pur qui soit donné à l'homme, le sentiment paternel.