Dictionnaire Des Sciences Philosophiques, Volume 1

Front Cover
L. Hachette, 1844 - Philosophers
 

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 260 - En effet, quand je dis, par exemple, que la ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre...
Page 20 - Jouffroy, prend et quitte tour à tour ses instruments, nous sentons la volonté tantôt se saisir des capacités de notre nature et les employer à ses desseins, tantôt les délaisser et les abandonner à elles-mêmes; et ce qu'il ya de remarquable, c'est que, dans ce dernier cas , nos capacités naturelles n'en marchent pas moins.... Toute faculté a deux modes de développement : ou elle se développe simplement en vertu des lois fatales de la nature humaine, ou elle se développe sous la direction...
Page 229 - ... volonté exerce un empire moins absolu peut-être que l'organisation, mais aussi incontestable. Reid observe ingénieusement que nous en usons avec nos pensées comme un grand prince avec les courtisans qui se pressent en foule à son lever : il salue l'un, sourit à l'autre, adresse une question à un troisième; un quatrième est honoré d'une conversation particulière; le plus grand nombre s'en va comme il était venu : ainsi parmi les pensées qui s'offrent à nous, plusieurs nous échappent,...
Page 329 - ... s'ils sont corporels ou incorporels, ni s'ils existent séparés des objets sensibles ou dans ces objets et en faisant partie; ce problème est trop difficile et demanderait des recherches plus étendues.
Page 560 - ... que ce n'a pas été un pur philosophe formé par la raison , mais un homme inspiré de Dieu pour la réforme de ce nouveau monde. « Nous n'ajouterons rien à ce portrait. Ceux qui voudront connaître plus en détail cette belle et noble vie peuvent consulter le 12e volume des Mémoires sur les Chinois, et le 1" volume de la Description de la Chine , par l'auteur de cet article ( p.
Page 515 - ... substances, mais bien des propriétés, des attributs; et toute propriété est la propriété de quelque chose, tout attribut appartient à un sujet. Il ya donc un être réel, nécessaire, infini, dont l'espace et le temps réels, nécessaires, infinis, sont les propriétés, qui est le substratum ou le fondement de la durée et de l'espace. Cet être est Dieu...
Page 302 - C'est que, pour qu'une peine quelconque ne soit pas un acte de violence d'un seul ou de plusieurs contre un citoyen ou un particulier, elle doit être essentiellement publique, prompte, 'nécessaire, la plus légère possible eu égard aux circonstances, proportionnée яи délit, dictée par les lois.
Page 166 - Le mot kadr (pouvoir) a ici le sens de libre arbitre. Maabed attribuait à la seule volonté de l'homme la détermination de ses actions, bonnes ou mauvaises. Les choses, disait-il, sont entières , c'est-à-dire aucune prédestination, aucune fatalité n'influe sur la volonté ou l'action de l'homme. Aux kadrites étaient opposés les djabarites, ou les fatalistes absolus, qui disaient que l'homme n'a de pouvoir pour rien, qu'on ne peut lui attribuer la faculté d'agir et que ses actions sont le...
Page 156 - Ainsi il est bon de faire distinction entre la perception, qui est l'état intérieur de la monade représentant les choses externes, et l'aperception, qui est la conscience ou la connaissance réflexive de cet état intérieur , laquelle n'est point donnée à toutes les âmes, ni toujours à la même âme.
Page 516 - Dieu ; car, si l'espace est une réalité absolue, bien loin d'être une propriété ou accidentalité opposée à la substance , il sera plus subsistant que les substances. Dieu ne le saurait détruire , ni même changer en rien.

Bibliographic information