Troyon: souvenirs intimes |
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Adolphe Aimé Millet allant au labour allé amateurs ami de Troyon animaux artistes arts atelier baron Taylor beau Beaux-Arts Blanc bleau Bœufs allant boulevard c'était camarade cent Charles Blanc château de Saint-Cloud Chenavard Chiens courants choses ciel cimetière du Nord Constant CONSTANT TROYON Corot Courbet décorative dessins donner Dupré Eau-forte environs époque études d'animaux exposition faisait Fromentin Gustave Planche hauteurs de Suresnes Honfleur jardin jeunesse l'art l'artiste l'atelier l'Exposition universelle Louvre maison maître manière manufacture Marke médaillon ment mère mière Mme Troyon mort de Troyon moutons Musée n'était Normandie œuvre ouvrages de Troyon passé pastels pâturage paysage peinture pendant pinceau place Potter prairie prise des hauteurs Rembrandt reste Retour Riocreux Ronde de nuit Rousseau Saint-Cloud seulement Sèvres sorte SOUVENIRS INTIMES souvent tableaux de Troyon talent toile Touque Touraine trouvait Troyon n'a ture Uriage Vache blanche Vaches à l'abreuvoir Vallée Vanves venait Vente Troyon Vue prise
Popular passages
Page 178 - REGRETTEZ-VOUS le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ' ; Où Vénus AStarté ', fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 26 - J'ai été nourri aux lettres dès mon enfance, et pour ce qu'on me persuadait que, par leur moyen, on pouvait acquérir une connaissance claire et assurée de tout ce qui utile à la vie, j'avais un extrême désir de les apprendre.
Page 4 - La bagatelle a part : le monde n'en croit rien. Laissons le monde et sa croyance. La bagatelle, la science, Les chimères, le rien, tout est bon : je soutiens Qu'il faut de tout aux entretiens: C'est un parterre où Flore épand ses biens; Sur différentes fleurs l'abeille s'y repose, Et fait du miel de toute chose.
Page 78 - DU SOIR Quand le soleil se couche horizontal, De longs rayons noyant la plaine immense, Comme un blé mûr, le ciel occidental De pourpre vive et d'or pur se nuance ; L'ombre est plus grande et la clarté s'éteint Sur le versant des pentes opposées ; Enfin le ciel par degré se déteint, Le jour s'efface en des brumes rosées.
Page 26 - ... un extrême désir de les apprendre. Mais sitôt que j'eus achevé tout ce cours d'études au bout duquel on a coutume d'être reçu au rang des doctes, je changeai entièrement d'opinion. Car je me trouvais embarrassé de tant de doutes et d'erreurs qu'il me semblait n'avoir fait autre profit, en tâchant de m'instruire, sinon que j'avais découvert de plus en plus mon ignorance.
Page 63 - ... fruste de cette peinture épaisse et romantique, le Président eut la bonhomie de chercher du renfort autour de lui, et', naturellement, l'officier d'ordonnance, converti sur l'heure à la manière lyonnaise, crut devoir donner au Directeur des Beaux-arts une leçon de peinture. Le mieux était de se taire. Nous fîmes savoir à Troyon que, selon toute apparence, il ne serait pas décoré. Cependant, quand vint le moment de distribuer les récompenses, le ministre de l'intérieur laissa le nom...
Page 85 - Sous ce rapport, l'Exposition universelle a produit un immense résultat. ûe tous les coins du globe, les visiteurs ont afflué à Paris. Le spectacle des progrès réels accomplis dans la voie du bien-être moral et matériel a développé parmi tous, étrangers et Français, des sentiments de considération réciproque. C'est ainsi que se propage la fraternité des peuples. Voilà ce que peuvent dans cette France, restituée à sa mission, la volonté et la persévérance, appuyées sur le droit...
Page 63 - Comme nous refusions de nous rendre à un sentiment qui, du reste, avait bien sa raison d'être, eu égard au côté fruste de cette peinture épaisse et romantique, le Président eut la bonhomie de chercher du renfort autour de lui, et, naturellement, l'officier d'ordonnance, converti sur l'heure à la manière lyonnaise, nous donna, haut la main, une leçon de convenance et de peinture.
Page 62 - ... toiles modernes qui venaient périodiquement et indécemment nous masquer les vieux maîtres. Le Président de la République n'ayant pas le loisir de tout voir, se fit désigner seulement les meilleurs ouvrages. Les tableaux de Troyon figuraient à une place d'honneur : « Voilà, m'écriai-je, une peinture mâle, vaillante et corsée, comparable à ce qu'ont fait de mieux les Hollandais les plus illustres... » Je m'arrêtai court, m'apercevant que cet élan d'enthousiasme n'avait aucun succès....