Œuvres complètes, Volume 18Pourrat frères, 1836 |
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Aben Aben-Hamet Abencerages amant Amélie amour arbres Armor Atala avoient avoit barde beauté Blanca Boabdil bouclier bras bruyère c'étoit Chactas chanson chant Chateaubriand chêne chevreuil chose chrétien ciel cœur collines Comhal Connar couche Crimoïna Crisollis critique d'Atala d'Évircoma d'Ifrona d'Inisfail d'Uval Dargo déja désert Dieu don Carlos Dorla douleur Duthona enfant étoient étoit Évella Évircoma fille fils de Morni Fingal fleurs fleuve flots foible forêts François Ier Gaul Génie du Christianisme gloire Gormalon Grenade guerriers Hamet harpe héros hommes j'ai j'avois j'étois jeune joie jour l'Abencerage l'ame l'auteur l'homme larmes Lautrec long-temps lune main malheur Maure mère missionnaire montagne mort Morven Natchez nuages nuit ombres Ossian paroles passé passions patrie pensée père Aubry pleurs poëme religion René reste rivage rocher rochers Sachem sauvage sentiments seroit seul silence soleil solitaire solitude songe sort soupirs Strumon tempête terre tête tombe tombeau torrents triste Ullin vaisseau vallée vent vierges voix yeux
Popular passages
Page xiv - L'imagination est riche , abondante et merveilleuse ; l'existence pauvre , sèche et désenchantée. On habite, avec un cœur plein, un monde vide ; et , sans avoir usé de rien , on est désabusé de tout.
Page 142 - Rien, dit-il au frère d'Amélie, rien ne mérite, dans cette histoire, la pitié qu'on vous montre ici. Je vois un jeune homme entêté de chimères, à qui tout déplaît, et qui s'est soustrait aux charges de la société pour se livrer à d'inutiles rêveries. On n'est point, monsieur, un homme supérieur parce qu'on aperçoit le monde sous un jour odieux.
Page 135 - On m'avoit contraint de me placer à genoux, près de ce lugubre appareil. Tout à coup un murmure confus sort de dessous le voile sépulcral ; je m'incline, et ces paroles épouvantables (que je fus seul à entendre) viennent frapper mon oreille : " Dieu de " miséricorde, fais que je ne me relève " jamais de cette couche funèbre, et comble " de tes biens un frère qui n'a point partagé
Page 2 - Tenase , l'engraissent de leur limon et la fertilisent de leurs eaux. Quand tous ces fleuves se sont gonflés des déluges de l'hiver , quand les tempêtes ont abattu des pans entiers de forêts , les arbres déracinés s'assemblent sur les sources. Bientôt...
Page 106 - Jeune, je mil i\ ois les muses; il n'ya rien de plus poétique, dans la fraîcheur de ses passions, qu'un cœur de seize années. Le matin de la vie est comme le matin du jour, plein de pureté, d'images et d'harmonies.
Page 37 - Heureux ceux qui n'ont point vu la fumée des * fêtes de l'étranger , et qui ne se sont assis qu'aux
Page 114 - ... mais, quoi que vous puissiez penser de René, ce tableau vous offre l'image de son caractère et de son existence...
Page 119 - ... de mes désirs l'idéal objet d'une flamme future; je l'embrassais dans les vents; je croyais l'entendre dans les gémissements du fleuve; tout était ce fantôme imaginaire, et les astres dans les cieux, et le principe même de vie dans l'univers.
Page 143 - reçu des forces , doit les consacrer au » service de ses semblables : s'il les laisse » inutiles , il en est d'abord puni par une » secrète misère, et tôt ou tard le ciel lui » envoie un châtiment effroyable.
Page 121 - Levez-vous vite, orages désirés qui devez emporter René dans les espaces d'une autre vie! Ainsi disant, je marchais à grands pas, le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie, ni frimas, enchanté, tourmenté et comme possédé par le démon de mon cœur.