L'histoire de France: racontée par les contemporains, Volumes 53-56

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Popular passages

Page 72 - Nous sommes ici couchés en délices, et les corps de nos frères, chair de notre chair et os de nos os, sont les uns dans les cachots, les autres par les champs à la merci des chiens et des corbeaux.
Page 129 - L'art de faire des vers, dût-on s'en indigner, Doit être à plus haut prix que celui de régner.
Page 114 - Roy mon mary, qui cette fois ne furent traitez si doucement que l'autre ; car le Roy s'en alla au bois de Vincennes, d'où il ne leur permit plus de sortir. Et le temps augmentant...
Page 60 - Je voyois bien qu'ils se contestoient, et n'entendois pas leurs paroles. Elle me commanda encore rudement que je m'en allasse coucher. Ma sœur fondant en larmes me dit...
Page 61 - Une heure après, comme j'étais plus endormie, voici un homme frappant des pieds et des mains à la porte, criant : « Navarre ! Navarre ! » Ma nourrice pensant que ce fût le roi mon mari, court vitement à la porte et lui ouvre.
Page 19 - Ce ne sont pas les hommes, ici, qui prient les femmes ; ce sont les femmes qui prient les hommes.
Page 32 - ... au moins temps de se retirer hors du danger et présence de ses ennemis acquis en vous faisant service, huguenots qui ne veulent la guerre d'Espagne, mais celle de France , et la subversion de tous Estais, pour s'establir.
Page 145 - Mémoires des sages et royales Oeconomies d'Estat, domestiques, politiques et militaires de Henry le Grand, l'Exemplaire des Roys, le Prince des Vertus, des Armes et des Loix, et le Père en effet de ses Peuples François, et des servitudes utiles, obéissances convenables et administrations loyales de Maximilian de Béthune, l'un des plus confidens, familiers et utiles soldats et serviteurs du Grand Mars des François, dédiez à la France, à tous les bons soldats et tous peuples François.
Page 129 - Si du côté des dieux je cherche l'avantage, Ronsard est leur mignon et je suis leur image. Ta lyre, qui ravit par de si doux accords, Te soumet les esprits dont je n'ai que les corps ; Elle t'en rend le maître, et te fait introduire Où le plus fier tyran n'a jamais eu d'empire ; Elle amollit les cœurs et soumet la beauté : Je puis donner la mort, toi l'immortalité.
Page 60 - Mon Dieu, ma sœur, n'y allez pas. » Ce qui m'effraya extrêmement. La reine ma mère s'en aperçut, et appelant ma sœur se courrouça fort à elle, et lui défendit de me rien dire.

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