Œuvres completes de Voltaire, Volume 10la Société Littéraire-typographique, 1785 |
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Page 51
... c'était le duc de Mayenne , homme intrépide , mais plus habile qu'agiffant , qui fe vit tout d'un coup à la tête d'une faction inftruite de fes forces , et animée par la vengeance et par le fanatisme . • Prefque toute l'Europe entra ...
... c'était le duc de Mayenne , homme intrépide , mais plus habile qu'agiffant , qui fe vit tout d'un coup à la tête d'une faction inftruite de fes forces , et animée par la vengeance et par le fanatisme . • Prefque toute l'Europe entra ...
Page 66
... C'était Elifabeth ; elle dont la prudence De l'Europe à fon choix fit pencher la balance , Et fit aimer fon joug à l'Anglais indompté , Qui ne peut ni fervir , ni vivre en liberté . Ses peuples fous fon règne ont oublié leurs pertes ...
... C'était Elifabeth ; elle dont la prudence De l'Europe à fon choix fit pencher la balance , Et fit aimer fon joug à l'Anglais indompté , Qui ne peut ni fervir , ni vivre en liberté . Ses peuples fous fon règne ont oublié leurs pertes ...
Page 76
... C'était à la faveur des ombres de la nuit . ( 20 ) De ce mois malheureux l'inégale courrière Semblait cacher d'effroi fa tremblante lumière : Coligni languiffait dans les bras du repos , Et le fommeil trompeur lui verfait fes pavots ...
... C'était à la faveur des ombres de la nuit . ( 20 ) De ce mois malheureux l'inégale courrière Semblait cacher d'effroi fa tremblante lumière : Coligni languiffait dans les bras du repos , Et le fommeil trompeur lui verfait fes pavots ...
Page 111
... C'était vous , Prêtres faints , qui conduifiez leurs bras ; Coligni par vous feuls a reçu le trépas . J'ai nagé dans le fang ; que le fang coule encore : Montrez - vous , inspirez ce peuple qui m'adore . ›› LE mouftre au même infant ...
... C'était vous , Prêtres faints , qui conduifiez leurs bras ; Coligni par vous feuls a reçu le trépas . J'ai nagé dans le fang ; que le fang coule encore : Montrez - vous , inspirez ce peuple qui m'adore . ›› LE mouftre au même infant ...
Page 133
... c'était beaucoup de l'être ; Et qu'enfin , quel qu'il foit , le Français veut un maître . BIENTOT à ce confeil accourent à grand bruit Tous ces chefs obftinés qu'un fol orgueil conduit , Les Lorrains , les Nemours , des prêtres en furie ...
... c'était beaucoup de l'être ; Et qu'enfin , quel qu'il foit , le Français veut un maître . BIENTOT à ce confeil accourent à grand bruit Tous ces chefs obftinés qu'un fol orgueil conduit , Les Lorrains , les Nemours , des prêtres en furie ...
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Common terms and phrases
affaffins affez affurément ainfi auffi bataille d'Ivry Bourbon c'eft c'eſt Catherine de Médicis CHANT Charles IX ciel cieux Colbert Coligni combats Condé confeil courage crime d'Aumale deffeins deftin DIEU Difcorde duc de Guife duc de Mayenne efprits Elifabeth enfans ennemis eſt facrés fage faibleffe fainte fang fans fecours fecret fefait fein femble fent fervir fes yeux feul fiècle fiége foit foldats fon fils fon père fon poëme font fous fouvent fuivi fujet fureur gloire guerre Henri Henri III Henri IV Henriade héros Homère hommes Jacques Clément Jeanne d'Albret jufte l'édition de 1723 l'Eglife l'hiftoire l'Iliade laiffe Ligue Ligueurs long-temps lorfque Louis Lucain maffacre maifon main malheureux Mayenne Médicis Milton miniftre monftre mort n'eft Navarre paffer paffions par-tout perfonne peuple plaifirs plufieurs poëfie poëme épique poëte préfent prince proteftans puiffant refpect refte religion rois Rome Saint-Barthelemi ſes ſon Taffe trépas trône tyrans Valois vertu Virgile
Popular passages
Page 78 - Des assassins trop lents il veut hâter les coups : Aux pieds de ce héros il les voit trembler tous.
Page 79 - Des fureurs des humains c'est ce qu'on doit attendre; Mais ce que l'avenir aura peine à comprendre, Ce que vous-même encore à peine vous croirez, Ces monstres furieux, de carnage altérés, Excités par la voix des prêtres sanguinaires, Invoquaient le Seigneur en égorgeant leurs frères, Et, le bras tout souillé du sang des innocents, Osaient offrir à Dieu cet exécrable encens. O combien de héros indignement périrent! Resnel...
Page 173 - S'élancent loin des rangs, d'une course assurée : Sanglants, couverts de fer, et la lance à la main, D'un choc épouvantable ils se frappent soudain. La terre en retentit, leurs lances sont rompues : Comme en un ciel brûlant deux effroyables nues...
Page 43 - Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence, De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain...
Page 175 - Vient d'un pied chancelant sur ces funestes bords: Elle cherche ; elle voit dans la foule des morts, Elle voit son époux ; elle tombe éperdue ; Le voile de la mort se répand sur sa vue : Est-ce toi, cher amant...
Page 147 - Du Dieu qui nous créa la clémence infinie, Pour adoucir les maux de cette courte vie, A placé parmi nous deux êtres bienfaisants, De la terre à jamais aimables habitants, Soutiens dans les travaux, trésors dans l'indigence, L'un est le doux sommeil, et l'autre est l'espérance...