Dernières causeries du samedi

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M. Lévy frères, 1860 - French literature - 399 pages
 

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Popular passages

Page 101 - choses du ménage ! lorsque Philaminte s'écrie '. Elle a, d'une insolence, à nulle autre pareille, Après trente leçons, insulté mon oreille Par l'impropriété d'un mot sauvage et bas Qu'en termes décisifs condamne Vaugelas. Quand Trissotin lit son fameux sonnet sur la
Page 67 - phrase d'un entretien qu'il avait eu précédemment avec son frère Joseph, et que j'ai rapportée, d'après M. Miot : « II n'y aura de repos en Europe que sous un seul chef, sous un empereur qui aurait pour officiers des rois, qui distribuerait des royaumes à ses lieutenants.
Page 354 - plaisirs, tu parlais de l'éternel encens que les anges entretiennent sur les marches du trône de Dieu. Tu l'avais donc respiré, cet encens? Tu les avais donc cueillies, ces rosés immortelles? Tu avais donc gardé de cette patrie des poètes de vagues et délicieux souvenirs qui t'empêchaient d'être satisfait de
Page 224 - ne quittez jamais, c'est moi qui vous le dis, Le devant de la porte où l'on jouait jadis ! dont on dit avec amertume : \ • Paris m'avait glacé par deux grands mois de pluie; Paris que l'on déteste, que l'on
Page 57 - Ah ! me répondit-il brusquement, ceci est de la politique de diplomate. » Et plus loin : « Oh ! me dit-il avec impatience, les commissaires du Directoire n'ont rien à voir dans ma politique. Je fais ce que je veux. » M. Miot remarque, en outre, que les aides de camp du jeune général, Murât, Lannes,Junot (des ducs, des maréchaux
Page 356 - duré toute une semaine; le second ne dura pas vingtquatre heures... Laurent obéissait à cet inexorable besoin que certains adolescents éprouvent de tuer ou de détruire ce qui leur plaît jusqu'à la passion. On a remarqué ces cruels instincts chez des hommes de caractères très-différents, et l'histoire les a qualifiés
Page 357 - je mourrai avant elle, et je serai calomnié !... Si elle avait l'audace de mentir à Dieu et aux hommes jusqu'à dire que j'ai été un ingrat; un fou et un méchant, quand c'est elle qui m'a trahi, enlevé la raison et empoisonné le cœur, arrive alors, comme la statue du Commandeur, au souper de don Juan...
Page 354 - parfum de l'âme, c'est le souvenir: c'est la partie la plus délicate, la plus suave du cœur qui se détache pour embrasser un autre cœur et le suivre partout. Ne crains pas, ô toi qui as laissé sur mon chemin cette trace embaumée, ne crains
Page 6 - de se donner congé tous les jeudis ; et ce jour de congé, il le passait dans les magasins de MM. de Bure, à causer avec eux des nouvelles de la république des lettres, ou à fureter, tant que ses forces le lui permirent, dans leurs rayons chargés de vieux livres. Les jours de jeune et de
Page 185 - est lâche! Il s'excuse, il s'excuse : il se noie dans son crachat pour avoir craché sans besoin : il chante la palinodie, il souffle le froid, le chaud. Il fait pitié et dégoût. » — Et Voltaire ne justifie que

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