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Dante et Hugues Capet. Où Dante a-t-il pris l'idée de faire un boucher du père de Hugues Capet? D'autres auteurs italiens ontils répété la même fable? H. B.

Contarini, général des Jésuites.-M. Rosseuw Saint-Hilaire a donné lecture à l'Académie des sciences morales et politiques, dans la séance du 11 décembre 1875, d'un

fragment de son Histoire d'Espagne.

Nous serions fort curieux de savoir quelles sources lui ont se:vi: car, entre autres nouveautés, il a décou vert un général des Jésuites du nom de Contarini, qui nous semble être resté inconnu jusqu'alors (voir le Journal officiel du 15 décembre 1875, p. 10351). J. A. DE BERNON.

RÉPONSES

Chronique de Dino Compagni (XIII, 556). — M. S. V. demande les raisons qu'on allègue pour contester que Dino Compagni ait écrit la chronique qui porte son nom. » Cette question est trop vaste pour qu'il me soit possible d'y répondre ici. Je ne puis qu'indiquer à M. S. V. les plus récents travaux parus à ce propos en Allemagne et en Italie SCHEFFER-BOICHORST, Florentiner Studien (Leipzig, 1874, in-8, de 1x-283 p.); P. FANFANI, Dino Compagni vendicato della calunnia di

scrittore della cronaca (Milano, 1875, in-12 de XXIV-311 p.).

Quant aux travaux français, je ne connais, comme ouvrage sérieux, rien autre chose que la thèse de doctorat soutenue en 1860, par Karl Hillebrand, à la faculté des lettres de Paris (Paris, A. Durand, 1861, in-8 de 416 p.). Mais la question de l'authenticité de la cronaca n'y est traitée qu'incidemment (V. appendice vi, p. 391-396).

Les conclusions de MM. SchefferBoichorst et Fanfani contre l'authenticité de la chronique de Dino Compagni paraissent avoir été adoptées par les principaux critiques. P. B. d'Allemagne et d'Italie.

Le chancelier d'Aguesseau (XIV, 538). Un bon livre sur ce sujet, c'est celui qu'a publié M. Francis Monnier, alors professeur au collège Rollin : Le Chancelier d'Aguesseau, sa conduite et ses idées politiques et son influence sur le mouvement des esprits, pendant la première moitié du dix-huitième siècle, avec des documents nouveaux, et plusieurs ouvrages inédits du chancelier (1 vol. in-8 de 499 p. Paris, Didier, sans date). Dans son Introduction, M. Monnier s'occupe (p. 10-22) de la plupart des travaux qui ont précédé le sien, et les juge avec autorité. Je rappellerai que M. de Montalembert a fait quelque part un grand éloge du consciencieux et complet ouvrage de M. Monnier. T. DE L.

Il y a une quinzaine de notices ou d'éloges sur le chancelier, dans le catalogue de l'Histoire de France, à la Bibliothèque Nationale de Paris (Ln 27, no 131-145), parmi lesquels on remarque: A. Boullée (1835, 2 vol. in-8), l'Anglais Butler, le Grec Koraï, l'étude de M. Fr. Monnier (1860), celle de M. J. J. E. Roy (Lille, 1860 et 1872), outre la biographie en tèse de l'édition des œuvres complète d'Aguesseau, par E. Falconnet (1865).

Le Gérant, L.SANDRET.

S.

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REVUE BIBLIOGRAPHIQUE UNIVERSELLE

PUBLICATIONS RÉCENTES SUR L'ÉCRITURE SAINTE

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Biblia sacra vulgatae, editionis, Sixti V Pontificis maximi jussu recognita et Clementis VIII, auctoritate edita. Editio emendatissima, probata S. Indicis congregationis decreto et iterum evulgata anno MDCCCLXXV. Augusta Taurinorum, ex officina typographica Hyacinthi Marietti; Paris, Lethielleux, in-8 de xvi-843 p. Prix 6 fr. 50. De divinitate et canonicitate sacrorum Bibliorum generatim et singulatim, tractatus JOH. FRANCISCI MARCHINI, jam in R. Taurinensi Athenæo divina. rum litterarum et litterarum orientalium professoris. Editio secunda, pluribus annotationibus aucta, curantibus A. GIOVANNINI & S. VILLORESI, SS. Scripturæ professoribus, et speciali D. N. Archiepiscopi Taurinensis commendatione honestata. Turin, H. Marietti; Paris, Lethielleux, 1874, in-8 de vII-508 p. Prix: 6 fr. Grundlinien zur Geschichststypik der hl. Schrift (Principes de la science du sens typique de la sainte Ecriture). Ein Beitrag zum Verständniss der hl. Geschichte und der Weltgeschichte, Nebst einen Anhange über die Typik des Buches Ruth. Von Dr PHILIPPUS KREMENTZ, Bischof von Ermland. Fribourg en Brisgau, Herder, 1875, in-12, x-166 p. Egyptische Einwirkungen auf hebraische Culte. (Influence de l'Égypte sur le culte hébraïque). Untersuchungen von MAX BÜDINGER. Correspondirenden Mitgliede der Kais. Akademie. Vienne, Karl Gerold's Sohn, 1873, 2 br. in-8 de 32 et 54 p. L'Exode et les monuments égyptiens. Discours prononcé à l'occasion du congrès international d'orientalistes à Londres, par HENRI BRUGSCH-BEY, délégué de son altesse Ismael Ier le Khédive d'Égypte. Accompagné d'une carte. Leipzig, J. C. Hinrichs, 1875, in-8 de 35 p. Juda's Verhältniss zu Assyrien in Jesaja's Zeit, nach Keilinschriften und Jesajanischen Prophetieen (Des rapports de Juda avec l'Assyrie, du temps d'Isaïe, d'après les inscriptions cuneiformes et les prophéties d'Isare). Ein Beitrag zur historischen Exegese des Jesaja von Dr A. HILDEBRANDT. Marburg, Oscar Ehrhardt. 1874, in-8 de 84 p. Psalterium juxta Hebræos Hieronymi e recognitione PAULI DE LAGARDE. Accedit corollarium criticum. Leipzig, Teubner, 1874, in-8 de xvI-168 p. Salomon et l'Ecclesiaste, étude critique sur le texte, les doctrines, l'âge et l'auteur de ce livre, par l'abbé A. MOTAIS, prêtre de l'Oratoire de Rennes, professeur d'Écriture sainte au grand séminaire. Tome Ier: le texte, les doctrines. Tome II: l'âge et l'auteur. Paris, Berche et Tralin, 1876. 2 vol. in-8 de xv-539 et 520 p. Einleitung in das Neue Testament (Introduction au Nouveau Testament), von FRIEDRICH BLEEK. Erste und zweite Auflage herausgegeben von JOHANNES FRIEDRICH BLECK, Pfarrer. Dritte Auflage besorgt von Dr WILHELM MANGOLD, Professor der Theologie an der Universität Bonn. Berlin, G. Reimer, 1875, in-8 de XII-924 p. Le Nouveau Testament de N.-S. Jésus-Christ. Traduction nouvelle avec introduction, sommaires et notes, par M. l'abbé A. GAUME, chanoine de Paris. 2 édition, approuvée à Rome et publiée avec l'autorisation de l'ordinaire. Paris, Gaume, 1875, in-18 de xxш-1041 p. Prix: 5 fr.- Nova Evangeliorum Harmonia et Synopsis, in quibus quatuor Evangelistarum textus in unam et concordem coalescunt narrationem simulque integri et distincti leguntur, auctore J. Carolo RAMBAUD, dioecesis Aginnensis Presbytero. Agen, Michel et Medan; Paris, Bray et Retaux, 1874, gr. in-8 de XI-320 p. Prix: 5 fr.- La grande Christologie prophétique et historique, philosophique et théologique, archéologique, traditionnelle, etc., ou JésusChrist avec ses preuves et ses témoins, par M. l'abbé MAISTRE, chanoine honoraire de Troyes, professeur de théologie, etc. T. Ier: Nouvelle préparation évangélique ou Introduction aux preuves du Christianisme. Nouvelle démonstration du dogme de la Sainte-Trinité; T. II: La divinité de Jésus-Christ pleinement démontrée et mise hors de toute possibilité de doute. Incarnation de Dieu le Verbe. La Vierge; Tome III: De la divinité temporelle du Christ, de son enfance et de ses prodiges, de sa vie cachée et laborieuse, 1° selon les oracles des anciens prophètes, les traditions des anciens docteurs d'Israël, celles des nations et des philosophes de l'antiquité profane; 2o suivant les relations historiques des apótres, les monuments traditionnels des Pères primitifs, des Juifs infidèles, des païens, des peuples contemporains. Paris, Wattelier, 1869-1875, 3 vol. in-8 de 501, vi-494 et 385 p. Prix: 18 fr. La Vie de Notre-Seigneur, par G. J. HURDEBISE, curé de Louveigné, ancien professeur au collège Marie-Thérèse. FÉVRIER 1876. T. XVI, 7.

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3e édition, revue. Bruxelles, Cosson; Paris, Douniol, 1875, in-18 de xп-352 p. Prix: 8 fr.Sechs Bücher des Lebens Jesu (Six livres de la vie de Jésus), von Dr PETER SCHEGG, erzbischöfl. geistl. Rath und o. ö. Professor der Theologie an der K. B. Universität München. Fribourg en Brisgau. Herder, 1874-1875, 2 vol. in-12 de xv-583 et 616 p. Geschichte Jesu (Histoire de Jésus), nach akademischen Vorlesungen, von Dr KARL HASE. Leipzig, Breitkopf et Hartel, 1876, in-8 de VIII-612 p. Les Paraboles de l'Évangile, par le chanoine E. TISSERAND, officier d'académie, aumônier du lycée de Nice. Nice, Labonne, 1874, in-18 de 136 p. Apparitions de Notre-Seigneur à ses disciples. Tours, Jules Bouserez, 1875, in-8 de 88 p. Saint Paul's Epistle to the Galatians, with a critical and grammatical Commentary, and a revised translation, by CHARLES J. ELLICOTT D. D. Bishop of Gloucester and Bristol. The fourth edition corrected. Londres, Longmans, 1867, in-8 de XXXII-169 p. Saint Paul's Epistle to the Ephesians, par LE MEME, 4 édition, 1868, in-8 de xv-190 p. Saint Paul's Epistle to the Thessalonians, par LE MÊME. 3° édition, 1866, in-8 de XVI-167 p. Saint Paul's Epistle to the Philippians, the Colossians and Philemon, par LE MÈME. 4 édition, 1875, in-8 de xx-278 p. The pastoral Epistles of Saint Paul, par LE MÈME, 4 édition, chez les mêmes éditeurs, 1869, in-8 de xx-263 p. Saint Paul's Epistles to the Colossians and to Philemon, a revised text with introduction, notes and Dissertations. By J. B. LIGHTFOOT, D, D. Canon of Saint Paul's Hulsean Professor of Divinity and honorary Fellow of Trinity College, Cambridge. Londres, Macmillan, 1875, in-8 de vII-424 p. Vita, viaggi e predicazione dell' Apostolo S. Pietro. Opera originale di BARTOLOMEO AMBROSI, arciprete di Biadene (Fait partie de la Nuova Biblioteca di civile e cristiana sapienza). Tome Ier. Parme, Fiaccadori, 1875, in-18 de 438 p. Prix: 2 fr. 20. Itala und Vulgata (L'ancienne Italique et la Vulgate). Das Sprachidiom der urchristlichen Itala und der katholischen Vulgata, unter Beruchsichtigung der römischen Volkssprache, durch Beispiele erlautert, von HERMANN RÖNSCH, diak. zu Lobenstein. Zweite, berichtigte und vermehrte Ausgabe. Marburg, Elwert, 1875, in-8 de XVI-526 p.

Le célèbre éditeur de Turin, M. Hyacinthe Marietti, vient de publier un nouveau tirage de sa Bible latine, approuvée par la sacrée Congrégation de l'Index. L'édition de M. Marietti se distingue par la commodité du format, la correction du texte, et la netteté du caractère : c'est un petit chef-d'œuvre de typographie. L'éditeur a réussi, grâce à un type habilement choisi, à faire entrer en huit cents et quelques pages, parfaitement lisibles, non-seulement tout l'Ancien et le Nouveau Testaments, mais aussi la prière de Manassès, le troisième et le quatrième livres d'Esdras, les préfaces de saint Jérôme, la table des passages de l'Ancien Testament cités dans le Nouveau, l'interprétation des noms hébreux, chaldéens et grecs de la Bible, la chronologie du Nouveau Testament et le grand index de noms et de choses qu'on place communément à la fin des Bibles. On n'a pas reproduit l'index géographique qui se trouve dans un grand nombre d'éditions, non plus que le catalogue des rois d'Israël et de Juda et la chronologie de l'Ancien Testament. Cette chronologie a-t-elle été omise à cause des difficultés qu'elle présente? Quant à la chronologie du Nouveau Testament, nous devons faire observer que celle qui a été adoptée est inexacte, d'après l'opinion commune, pour la date de la naissance de Notre-Seigneur qu'elle place en l'an 1. On admet universellement aujourd'hui que Denys le Petit s'est trompé dans ces calculs pour fixer le commencement de notre ère, et que Notre-Seigneur est né en réalité avant l'an 1, ainsi qu'on le voit d'ailleurs dans plusieurs éditions de la Bible. L'interprétation des noms propres demanderait aussi quelques

corrections, les découvertes modernes ayant fait connaître la vraie signification, jusqu'ici inconnue, de plusieurs noms orientaux ; mais ces observations ne portent que sur des points accessoires et ne sauraient enlever sa grande valeur à cette édition remarquable de notre Vulgate latine.

- Le même éditeur vient de faire reparaître un important ouvrage du siècle dernier, de Divinitate et Canonicitate sacrorum Bibliorum, par J. Fr. Marchini. L'auteur, né à Verceil, en Piémont, au mois de mai 1713, mourut en juillet 1773. Il avait professé les humanités et la théologie et possédait le grec, l'hébreu, le chaldaïque, le syriaque et l'arabe. Son introduction aux livres de l'Ancien et du Nouveau Testament, comme on l'appellerait aujourd'hui, jouit d'une autorité méritée, et M. Migne l'a insérée dans le tome troisième de son Cursus completus Scripturæ sacre. La première édition a paru à Turin, en 1770. M. Hyacinthe Marietti, en la réimprimant cent quatre ans après, a compris qu'il était à propos, pour la rendre plus utile, d'y ajouter des notes qui répondraient aux besoins actuels ou qui expliqueraient et préciseraient quelques passages un peu vagues ou manquant de clarté. MM. Giovannini et Villoresi se sont heureusement acquittés de leur tâche d'annotateurs. Dans la première partie, qui traite des questions générales de l'introduction, les notes consistent surtout dans des renvois aux auteurs récents qui ont bien traité la même question. Dans la notion de l'inspiration, Marchini n'est pas aussi précis qu'il serait. à désirer ses annotateurs suppléent à ce défaut. La seconde partie contient une introduction spéciale à chacun des livres de l'Ancien et du Nouveau Testament. C'est là surtout que MM. Giovannini et Villoresi donnent de nombreux renseignements bibliographiques. Ils indiquent aussi les difficultés soulevées par les rationalistes contre les saints livres et la réponse qu'on peut y faire. Les auteurs auxquels ils renvoient sont la plupart catholiques, tous ne le sont pas cependant, mais ils ne recommandent les hétérodoxes qu'en ayant soin d'ajouter la restriction suivante qu'un enfant docile de l'Église ne doit, en effet, jamais oublier quos nemo nisi sibi data venia legere debet.

Mer Krementz, évêque d'Ermland, a toujours eu, comme les Pères et les docteurs de l'Église, une prédilection marquée pour le sens allégorique des Écritures. Il vient d'en donner les règles et la méthode dans ses Principes de l'allégorie historique de la sainte Écriture. Une première partie est consacrée à l'étude du type ou du sens allégorique considéré en lui-même nature et importance du sens allégorique; ses espèces; les moyens de le reconnaître; ses rapports avec le sens littéral; les preuves extrinsèques et intrinsèques de son existence. La seconde partie considère le sens allégorique dans son

objet et, en particulier, en Jésus-Christ préfiguré dans l'histoire du judaïsme et manifesté dans l'histoire de son Église. Un appendice contient l'explication allégorique du livre de Ruth dans laquelle sont appliquées les règles exposées par l'éminent prélat. Il va sans dire que tout ce qui est avancé dans ce livre ne saurait être prouvé rigoureusement, quant aux détails, mais le fond n'en est aucunement arbitraire et repose, au contraire, sur des arguments très sérieux. Tous ceux qui aiment le sens allégorique feront bien de l'étudier à l'école d'un maître si sûr et parfaitement expérimenté. L'ouvrage, surtout dans la première partie, est écrit avec une clarté et une précision qu'on n'espérerait pas rencontrer en une si difficile matière.

-L'étude des rapports des Hébreux et des Égyptiens est une question importante qui mérite de fixer l'attention. Depuis que, grâce aux découvertes archéologiques si considérables de notre siècle, les mœurs et les usages des Egyptiens nous sont mieux connus que ne le sont ceux de nos ancêtres, sous les premières races de nos rois, on peut rechercher avec chance de succès quelle empreinte a laissée la civilisation pharaonique sur la civilisation hébraïque. Le résultat des recherches de M. Max Büdinger, dans son opuscule Des influences égyptiennes sur le culte hébraïque, est que les Hébreux ont beaucoup moins emprunté, qu'on ne serait de premier abord porté à le croire, à ceux au milieu desquels ils s'étaient habitués à la vie sédentaire. Ils ont même .repoussé formellement plusieurs de leurs usages, en particulier en ce qui concerne la hiérarchie sacerdotale et les vêtements des prêtres, les sacrifices, les lustrations, la manducation des victimes. Ces conclusions de M. Büdinger sont parfaitement justes, mais nous ne saurions également admettre bon nombre d'affirmations disséminées dans ses recherches. Esprit ingénieux et subtil, l'auteur se laisse entraîner par son imagination et émet des propositions vraiment extraordinaires que les rationalistes, même les plus avancés, croyons-nous, ne voudront point ratifier. Il n'admet point l'unité du Pentateuque, et partage, à cet égard, les opinions de Knobel, qu'il cite à chaque instant comme une autorité décisive. L'histoire de Joseph n'est qu'un mythe à ses yeux, la circoncision est incontestablement d'origine égyptienne, et n'est devenue une loi chez les Israélites qu'après la mort de Moïse; Aaron n'était pas Hébreu et n'était pas frère de Moïse; Marie était sœur d'Aaron, mais non pas de Moïse, etc. La plus grande partie du travail de M. Büdinger est consacrée à établir ces assertions inadmissibles.

Au congrès des orientalistes, tenu à Londres en 1873, M. Henri Brugsch-Bey, délégué au congrès par le khédive d'Égypte, lut, le 17 septembre, un mémoire sur l'Exode et les monuments égyptiens, dont on s'occupa beaucoup alors dans les journaux et les revues.

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