Mémoires d'un notaire, Volumes 1-3G. Roux et Cassanet, 1849 |
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Adieu Adrienne aime âme amour Antoinette avaient avez Avignon Baptistin Baveno Beaucanteuil belle bonheur bras c'était Charles de Varni cher Claude Rioux Clémentine cœur Daubray Delphine demander Dieu dire Dominique Ermel douce douleur Dunoyer Elzéar émotion enfant êtes EUGÈNE DE MIRECOURT eût femme fille Gaston de Tervaz haine heures heureux Hyères j'ai j'avais j'étais Jérôme joie jour laisser larmes Ludovise madame de Varni madame Edwige mademoiselle de Perne main maison maître Calixte Ermel maître Ermel Malaucène Maleraygues malheur Margerin Maria de Varni mariage marquis de Bouillé Ménehould ment monsieur de Varni Monsieur le vicomte mort murmura n'avait notaire palais des Papes pâle pardon passé pauvre pavillon de Mignard pensée père Raymon regard reprit reste Rhône rien s'écria s'était Saint-Tropez Sainte-Ménehould semblait sentiment sera seul silence soir Sorigny sorte sourire Stéphanie Durand Tavelay tout-à-coup Varennes Vénéjan vicomte de Varni visage voilà voiture voix yeux
Popular passages
Page 150 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 67 - Une opinion pareille, véritablement, est justiciable de la morale publique plutôt que de la science, car elle confond les notions du juste et de l'injuste, du bien et du mal ; elle promet le même avenir au vice et à la vertu.
Page 63 - Dans nos mornes cartons qui semblent ne renfermer que vieilleries et poussière l'œil épouvanté trouverait de quoi brouiller des amis, diviser des familles, séparer des époux, ruiner des riches, déshonorer des honnêtes gens ! Croyez-vous que l'homme qui tient tous ces fils, qui garde tous ces secrets, qui assiste à tous ces drames, qui veille sur tous ces dépôts, qui se penche sur tous ces abîmes ; l'homme qui connaît le revers d« toutes ces médailles à face humaine, (l) Edition Mie/tel...
Page 63 - ... cette conscience moderne. Point de feinte pour lui, point d'illusion, point de mensonge! Il sait ce que les pâles sourires de cette jeune épouse cachent de déceptions et de larmes, ce que déguisent d'impatience et de joie les pleurs hypocrites de cet héritier! Tous les ressorts qui font mouvoir le monde viennent aboutir dans nos études; nous seuls connaissons le premier acte de bien des tragédies dont vous ne voyez que le...
Page 137 - Madame N., et les prient de leur faire l'honneur de venir dîner chez eux jeudi prochain, à cinq heures. Madame D. souhaite le bonjour à Mademoiselle L., et la prie de lui faire l'honneur de venir passer la soirée chez elle mardi prochain. On jouera aux cartes.
Page 267 - Ce qui suivit cette nuit fatale, vous le savez aussi bien que moi, mais ce que vous ne savez pas, ce que vous ne pouvez pas soupçonner, c'est ce que j'ai souffert depuis notre séparation.
Page 63 - ... cachés, nécessaires à l'observateur, et d'après lesquels il bâtit ces histoires vraies comme le roman , ou ces romans invraisemblables comme l'histoire? Le notaire '. c'est le valet de chambre du cœur humain ; il le voit en déshabillé, se dépouillant pièce à pièce de ses vêlemens façonnés par l'orgueil, et étalant au dessous la lèpre hideuse ou la plaie vive!
Page 64 - ... s'il la montrait, bouleverser toute une province ; croyez-vous que cet homme soit incapable de retrouver dans la nuit des années éteintes, quelques récits dignes d'être écoutés?... Ah ! Monsieur le vicomte ! un notaire qui aurait le talent d'écrire, pourrait être le romancier le plus émouvant, le moraliste le plus profond , l'historien le plus vrai de notre temps ; car nul mieux que lui n'apprendrait...
Page 155 - L'habitude d'envisager toujours les possibilités, — lesquelles sont en nombre infini, comparativement aux réalités qui sont toujours en nombre plus ou moins limité, — finit par amener une sorte d'équivalence entre l'imaginaire et le réel, entre ce qui pourrait être et ce qui est. Il est superflu d'en signaler les inconvénients pour la vie pratique. Enfin il est un point qui fait l'objet de discussions très vives parmi les cliniciens. La maladie du doute, sous la forme d'obsessions, de...
Page 130 - Claude ! mon maître bien-aimé , pardonne-moi le désordre de cette lettre, je ne sais plus moi-même ce qui se passe dans mon cœur : il...