Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 55

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De Imprimerie de la Société littéraire-typographique., 1785

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Page 239 - ... l'insatiable cupidité et l'indomptable orgueil des hommes depuis Thamas Kouli-Kan, qui ne savait pas lire, jusqu'à un commis de la douane qui ne sait que chiffrer. Les lettres nourrissent l'âme, la rectifient, la consolent...
Page 338 - Les bons auteurs n'ont de l'esprit qu'autant qu'il en faut, ne le recherchent jamais, pensent avec bon sens, et s'expriment avec clarté.
Page 240 - M. Chappuis m'apprend que votre santé est bien mauvaise ; il faudrait la venir rétablir dans l'air natal, jouir de la liberté, boire avec moi du lait de nos vaches, et brouter nos herbes.
Page 237 - Je conviens avec vous que les belles-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de malheurs; ceux de Galilée le firent...
Page 239 - De toutes les amertumes répandues sur la vie humaine, ce sont là les moins funestes. Les épines attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui de tout temps ont inondé la terre.
Page 239 - Saint-Barthélémy, et que la tragédie du Cid ne causa pas les troubles de la Fronde. Les grands crimes n'ont guère été commis que par de célèbres ignorants. Ce qui fait et fera toujours de ce monde une vallée de larmes, c'est l'insatiable cupidité et l'indomptable orgueil des hommes, depuis Thamas Koulikan, qui ne savait pas lire, jusqu'à un commis de la douane qui ne sait que chiffrer.
Page 15 - J'ai le cœur serré de tout ce que je vois et de tout ce que j'entends. Adieu, j'ai tant de choses à vous dire que je ne dis rien.
Page 112 - J'ai attendu que j'eusse repris un peu de santé pour m'aller guérir à Plombières. Je prendrai les eaux en n'y croyant pas, comme j'ai lu les Pères. J'exécuterai vos ordres auprès de M.
Page 280 - ... pas convaincu d'en avoir fait ! Il faut bien que la Providence veuille tenir la balance égale pour tous les humains. Elle vous a comblé de biens, elle vous accable de gloire; mais il vous fallait des malheurs; elle a trouvé l'équilibre en vous rendant sensible.
Page 181 - Denis et moi à faire bâtir des loges pour nos amis et pour nos poules. Nous faisons faire des carrosses et des brouettes, nous plantons des orangers et des oignons, des tulipes et des carottes, nous manquons de tout, il faut fonder Carthage.

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