OEuvres badines complettes, du comte de Caylus: Avec figures, Volume 11Visse, 1787 |
From inside the book
Results 1-5 of 42
Page 13
... coups que le moine me porta furent vifs ; mais le malheur voulut que je le repouffaffe avec tant d'impétuofité qu'il tomba mort à mes pieds . Ce coup funeste ne fut pas plutôt fait , qu'ayant trouvé le bramine fans refpiration , je pris ...
... coups que le moine me porta furent vifs ; mais le malheur voulut que je le repouffaffe avec tant d'impétuofité qu'il tomba mort à mes pieds . Ce coup funeste ne fut pas plutôt fait , qu'ayant trouvé le bramine fans refpiration , je pris ...
Page 15
... coup d'épée , & que pour cacher mon crime , j'avois couvert le religieux des habits de cava- lier que la fille avoit ; que celle - ci , qui dans le caroffe avoit retrouvé fes habits ordinaires s'étoit fans doute , fur mes confeils ...
... coup d'épée , & que pour cacher mon crime , j'avois couvert le religieux des habits de cava- lier que la fille avoit ; que celle - ci , qui dans le caroffe avoit retrouvé fes habits ordinaires s'étoit fans doute , fur mes confeils ...
Page 26
... coup que je lui portai à la tête le fit tomber de cheval ; il ne vécut qu'autant de temps qu'il en falloit pour me pardonner fa mort . Ce dernier accident me réduifit dans l'état le plus cruel ; la mort du comte fut bien- tôt divulguée ...
... coup que je lui portai à la tête le fit tomber de cheval ; il ne vécut qu'autant de temps qu'il en falloit pour me pardonner fa mort . Ce dernier accident me réduifit dans l'état le plus cruel ; la mort du comte fut bien- tôt divulguée ...
Page 30
... coups mortels , il ne vécut que deux jours . Ce malheur me fit languir dans un fombre chagrin , que mon père diffipa bientôt . Inftruit de tous mes déréglemens , il avoit eu la bonté de me les pardonner ; & il me donna , 30 RECUEIL.
... coups mortels , il ne vécut que deux jours . Ce malheur me fit languir dans un fombre chagrin , que mon père diffipa bientôt . Inftruit de tous mes déréglemens , il avoit eu la bonté de me les pardonner ; & il me donna , 30 RECUEIL.
Page 37
... coup férir . L'exempt me communiqua une lettre - de - cachet qui ordon- noit qu'on me conduisît à Saint - Lazare : j'étois dans des alarmes cruelles , lorfqu'avant de partir on me dit qu'on avoit des ordres particuliers pour fouiller ...
... coup férir . L'exempt me communiqua une lettre - de - cachet qui ordon- noit qu'on me conduisît à Saint - Lazare : j'étois dans des alarmes cruelles , lorfqu'avant de partir on me dit qu'on avoit des ordres particuliers pour fouiller ...
Other editions - View all
Oeuvres Badines, Complettes, du Comte de Caylus: Avec Figures; Premiere ... Anne Claude Philippe de Caylus No preview available - 2017 |
OEuvres Badines Complettes, du Comte de Caylus: Avec Figures Anne Claude Philippe Comte De Caylus No preview available - 2020 |
Common terms and phrases
affez ainfi amant amour animaux auffi auroit avoient avoit befoin Belaud c'eft c'eſt c'étoit caufe ceffe charmante chats chatte chère chien chofe cœur COMTE DE CAYLUS confidération connoître déeffe deftin dieux efpèce efprit eft vrai Egyptiens eſpèce eſt étoient étoit fage faifoit falloit fans doute favans favant fecond fecours fecret felon femble femme fens fentir feroit fervir fête des lanternes feul fiècle fimple fociété foin foit fommes fon chat font fous fouvent fuis fuivant fujet Genneville Gerfan goût Grifette Hérodote hiftoire Homère hommes illuftre j'ai j'avois j'étois jour jufqu'à l'efprit l'hiftoire laiffa lampes lanternes lettre lorfque Lucelle madame de Gelcourt madame de Morlé madame Deshoulières mademoiſelle maîtreffe MARMUSE matou monfieur mufique n'avoit n'eft n'eſt occafion paffer paffion paroître penfer perfonne philofophe plaifir plaifirs plufieurs pouvoit préfent preffai prefque qu'un raifon rats refpect refte rien Sainville ſes ſon tems trouve Vernouillet Villefort yeux
Popular passages
Page 108 - C'est Belaud mon petit chat gris, Belaud, qui fut par aventure Le plus bel œuvre que nature Feit onc en matière de chats : C'estoit Belaud la mort aux rats, Belaud, dont la beauté fut telle, Qu'elle est digne d'estre immortelle.
Page 40 - Notre magot prit, pour ce coup, Le nom d'un port pour un nom d'homme. De telles gens il est beaucoup Qui prendroient Vaugirard pour Rome, Et qui, caquetant au plus dru, Parlent de tout, et n'ont rien vu.
Page 61 - ... se renverser ainsi en l'air, où ils n'ont aucun point fixe pour s'appuyer ; mais la crainte dont ils sont saisis leur fait courber l'épine du dos, de manière que leurs entrailles sont poussées en haut.
Page 84 - Chiens, ce qui lui paroissoit très - déraisonnable , elle s'étoit déterminée à n'avoir que des Animaux dont le commerce ne mène pas plus loin qu'on ne veut. Quel Vieille Sorcière qu'on prétend s'être autrefois métamorphoser en Chat , lorsqu'on allait la brûler.
Page 122 - II est un charmant badinage, Qui ne tarit jamais la source des désirs. Je renonce pour vous à toutes les gouttières, Où (soit dit en passant) je n'ai jamais été ; Je suis de ces minettes fières, Qui donnent aux grands airs, aux galantes manières. Hélas ! ce fut par-là que mon cœur fut tenté, Quand j'appris ce qu'avait conté De vos appas, de votre adresse Votre incomparable maîtresse.
Page 130 - ... tant de savoir, Jamais chien n'eut tant d'éloquence ; Tant d'esprit, tant d'amour que vous en faites voir: Veuillent les immortels, auteurs de ma naissance, Soutenir contre vous mon chancelant devoir ! Ils exaucent mes vœux, et déjà je commence A sentir dans mon cœur l'effet de leur secours : Je vous vois des défauts qui vont rompre le cours D'un feu qui m'auroit pu coûter mon innocence ; Oui , je remarque en vous un défaut furieux. En est-il un plus grand que l'indigne foiblesse Qui...
Page 128 - Pour éviter l'oisiveté, Elle contenta la tendresse D'un jeune chat épris de sa beauté, Tant qu'enfin la belle déesse Fit des chatons en quantité. C'est de cette source divine Que je tire mon origine. Qui de nous deux, Cochon, dites la vérité, Doit se piquer de qualité?
Page 92 - J'aurai toujours dans la mémoire Cette peluche blanche et noire Qui la fit admirer de tous. Dame Cloton l'a mal-traitée, Pour plaire aux Souris de chez nous, Qui l'en avaient sollicitée.
Page 50 - Serait prêt dans quatre ou cinq jours. « Mes amis, dit le solitaire. Les choses d'ici-bas ne me regardent plus : En quoi peut un pauvre reclus Vous assister? que peut-il faire Que de prier le ciel qu'il vous aide en ceci? J'espère qu'il aura de vous quelque souci.
Page 123 - Grisette, avec raison je suis charmé de vous, Vous avez de l'esprit plus que tous les matous ; Jamais, à ce qu'on dit, chatte ne fut mieux faite : Mais, ceci soit dit entre nous, N'êtes-vous point un peu coquette ? Vous pouvez l'avouer sans paraître indiscrette. Le mal n'est pas grand en effet ; Et, s'il faut tout dire, Grisette, Moi-même franchement je suis un peu coquet, Malgré la perte que j'ai faite.