Polyeucte: tragédieLibrairie classique Eugène Belin, 1885 - 100 pages |
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aime ALBIN amant amour Arménie asseuré aujourd'hui avoit beau Boss BRACHET Brit Britannicus celuy CHASSANG chevalier romain chrétien ciel Cinna Cléon cœur connoistre CORN Corneille Cours sup crime crüels Décie déja devoir Dict Dieu dieux Dioclétien dix-septième siècle douleur Éleusis employé époux estre étes étymologique expression FABIAN FELIX fém femme foudre gendre Genest gloire grace hazard heureux Hist j'ay j'en l'amour l'empereur l'Hôtel de Rambouillet l'infinitif langue latin luy-mesme Madame malheureux MARTY-LAVEAUX martyre mérite mesme Misanth Mithr Molière mort mourir NEARQUE Pauline pére pleurs plûtost Polyeucte Port-Royal qu'un quoy Rambouillet resvé rien sacrifice Saint-Genest SAINT-MARC GIRARDIN SAINTE-BEUVE sang sçay SCENE Seigneur seizième siècle sens sentiments seul Sévère signifie songe sort soûpirs STRATONICE style substantif tantost tasche théâtre toûjours tragédie trépas triste UCTE VAUGELAS verbe verray vertu veux VOLTAIRE vostre yeux
Popular passages
Page 127 - PAULINE. Au nom de cet amour, ne m'abandonnez pas. POLYEUCTE. Au nom de cet amour, daignez suivre mes pas. PAULINE. C'est peu de me quitter, tu veux donc me séduire ? POLYEUCTE. C'est peu d'aller au ciel, je vous y veux conduire.
Page 135 - Peut-être qu'après tout ces croyances publiques Ne sont qu'inventions de sages politiques, Pour contenir un peuple, ou bien pour l'émouvoir, Et dessus sa faiblesse affermir leur pouvoir.
Page 122 - Je dois ma vie au peuple, au prince, à sa couronne ; Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne : Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort!
Page 148 - Je n'adore qu'un Dieu, maître de l'univers, Sous qui tremblent le ciel, la terre, et les enfers, Un Dieu qui, nous aimant d'une amour infinie, Voulut mourir pour nous avec ignominie, Et qui par un effort de cet excès d'amour, Veut pour nous en victime être offert chaque jour.
Page 133 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin, Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Page 69 - La raison, qui l'a tirée de son inclination première, l'a conduite à l'affection conjugale. Car, au milieu des exaltations de langage et de croyance, à travers ce songe mystérieux et ces coups de la Grâce, au fond, la raison règle et commande ce caractère si charmant, si solide et si sérieux de Pauline, une raison capable de tout le devoir dévoué, de tous les sacrifices intrépides, de toutes les délicatesses mélangées; une raison qui, même dans les extrémités les plus rapides, lui...
Page 130 - Françoise de Rimini chez Dante, la Marguerite de Gœthe, ce sont là des noms sans cesse ramenés, des types aimés de tous, reconnus et salués du plus loin qu'on les rencontre. Pourquoi Pauline n'y figure-t-elle pas également ? Elle a, elle garde, même dans son impétuosité et...
Page 35 - Il est toujours tout juste et tout bon ; mais sa grâce Ne descend pas toujours avec même efficace ; Après certains moments que perdent nos longueurs, Elle quitte ces traits qui pénètrent les cœurs; Le nôtre s'endurcit, la repousse...
Page 136 - Les at-on vus marcher parmi vos ennemis ? Fut-il jamais au joug esclaves plus soumis ? Adorant dans leurs fers le Dieu qui les châtie. Pendant que votre main sur eux appesantie A leurs persécuteurs les livrait sans secours.
Page 125 - J'y pleurerai pour vous l'excès de vos malheurs; Mais si, dans ce séjour de gloire et de lumière, Ce Dieu tout juste et bon peut souffrir ma prière, S'il y daigne écouter un conjugal amour, . • Sur votre aveuglement il répandra le jour.