Fables de La Fontaine, Volume 1Lecointe, 1829 |
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... s'opiniâtre contre l'incapacité de son esprit , ni contre celle de sa matiere . Jamais , à ce qu'il prétend , un homme qui veut réussir n'en vient jusques - là ; il aban- donne les choses dont il voit qu'il ne sauroit rien lxx PREFACE.
... s'opiniâtre contre l'incapacité de son esprit , ni contre celle de sa matiere . Jamais , à ce qu'il prétend , un homme qui veut réussir n'en vient jusques - là ; il aban- donne les choses dont il voit qu'il ne sauroit rien lxx PREFACE.
Page 11
... le citadin de dire : Achevons tout notre rôt . C'est assez , dit le rustique : Demain vous viendrez chez moi . Ce n'est pas que je me pique De tous vos festins de roi : Mais rien ne vient m'interrompre ; Je mange tout - LIVRE I. II.
... le citadin de dire : Achevons tout notre rôt . C'est assez , dit le rustique : Demain vous viendrez chez moi . Ce n'est pas que je me pique De tous vos festins de roi : Mais rien ne vient m'interrompre ; Je mange tout - LIVRE I. II.
Page 12
Jean de La Fontaine. Mais rien ne vient m'interrompre ; Je mange tout - à - loisir . Adieu donc . Fi du plaisir Que la crainte peut corrompre ! X. Le Loup et l'Agneau . La raison du plus fort est toujours la meilleure . A Nous l'allons ...
Jean de La Fontaine. Mais rien ne vient m'interrompre ; Je mange tout - à - loisir . Adieu donc . Fi du plaisir Que la crainte peut corrompre ! X. Le Loup et l'Agneau . La raison du plus fort est toujours la meilleure . A Nous l'allons ...
Page 16
... vient l'on festine , l'on mange . Chacun étant en belle humeur , Un domestique accourt , l'avertit qu'à la porte Deux hommes demandoient à le voir promptement . Il sort de table ; et la cohorte N'en perd pas un seul coup de dent . Ces ...
... vient l'on festine , l'on mange . Chacun étant en belle humeur , Un domestique accourt , l'avertit qu'à la porte Deux hommes demandoient à le voir promptement . Il sort de table ; et la cohorte N'en perd pas un seul coup de dent . Ces ...
Page 19
... vient sans tarder , Lui demande ce qu'il faut faire . C'est , dit - il , afin de m'aider A recharger ce bois ; tu ne tarderas guere . Le trépas vient tout guérir ; Mais ne bougeons d'où nous sommes : PLUTÔT SOUFFRIR QUE MOURIR , C'est ...
... vient sans tarder , Lui demande ce qu'il faut faire . C'est , dit - il , afin de m'aider A recharger ce bois ; tu ne tarderas guere . Le trépas vient tout guérir ; Mais ne bougeons d'où nous sommes : PLUTÔT SOUFFRIR QUE MOURIR , C'est ...
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Common terms and phrases
âne animal assez auroit avecque avoit baudet beau Belettes Berger bête Boileau Brebis Bûcheron c'étoit cerf Chasseur Chat Chatte Chauve-Souris Cheval Chevre Chien chose Cicogne connoissances Corbeau Cormoran Crésus d'Esope déja devoit dieux dire disoit disoit-il dit-il enfants Esope étoient étoit eût fables faisoit falloit femme fille Fontaine Fortune Fourmi Frêlons gens goût grace Grenouilles homme J'ai j'en jour Jupiter l'Aigle l'Alouette l'âne l'autre l'escarbot l'Hirondelle l'Homme l'Huître l'Oeil du Maître l'oiseau l'Ours l'un laissa Lievre Lion long-temps Louis XIV Loup Lycérus malheureux maniere meûnier Moliere mort Moucheron Mouches Mouton mulet n'avoit n'en Necténabo ouvrages passer Pâtre pauvre peine Perdrix Phedre philosophe Phrygien plaisir poëte Poissons premiere Progné proie pour l'ombre queue raison Renard repartit rien s'en sage Samiens sent seroit Serpent seul Singe Socrate sorte Souriceau Souris souvent sur-tout tête Tircis Tortue trésor trouve vérité veux VIII voilà Xantus
Popular passages
Page 15 - Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde. Entre les pattes d'un lion, Un rat sortit de terre assez à l'étourdie. Le roi des animaux, en cette occasion, Montra ce qu'il était, et lui donna la vie. Ce bienfait ne fut pas perdu. Quelqu'un aurait-il jamais cru Qu'un lion d'un rat eût affaire?
Page cvii - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 2 - Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du Soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page cix - Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur ; Disant : Regardez bien, ma sœur; Est-ce assez ? Dites-moi; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout ! -M'y voilà ? - Vous n'en approchez point.
Page cix - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page cviii - Mécénas fut un galant homme : II a dit quelque part : Qu'on me rende impotent, Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme Je vive, c'est assez, je suis plus que content.
Page 92 - LES fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui.
Page 29 - Parbleu! dit le meunier, est bien fou du cerveau Qui prétend contenter tout le monde et son père. Essayons toutefois si par quelque manière Nous en viendrons à bout.
Page 2 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage. Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 77 - Rien qui vaille! eh bien! soit, repartit le Pêcheur : Poisson, mon bel ami, qui faites le prêcheur, Vous irez dans la poêle; et, vous avez beau dire, Dès ce soir on vous fera frire.