Fables de La Fontaine, Volume 1Lecointe, 1829 |
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Page lxii
... propos de les habiller des livrées des mu = ses . Ce que Platon en rapporte est si agréable , que je ne puis m'empêcher d'en faire un des ornements de cette préface . Il dit que Socrate étant condamné au dernier supplice , l'on re = mit ...
... propos de les habiller des livrées des mu = ses . Ce que Platon en rapporte est si agréable , que je ne puis m'empêcher d'en faire un des ornements de cette préface . Il dit que Socrate étant condamné au dernier supplice , l'on re = mit ...
Page lxxix
... propos d'en faire un sujet de plai- santerie , et alla dire au logis qu'il venoit d'acheter un jeune esclave le plus beau du monde et le mieux fait . Sur cette nouvelle , les filles qui servoient sa femme se penserent battre à qui l ...
... propos d'en faire un sujet de plai- santerie , et alla dire au logis qu'il venoit d'acheter un jeune esclave le plus beau du monde et le mieux fait . Sur cette nouvelle , les filles qui servoient sa femme se penserent battre à qui l ...
Page 6
... propos , et lui fait compliment Sur son embonpoint qu'il admire . Il ne tiendra qu'à vous , beau sire , D'être aussi gras que moi , lui repartit le chien . Quittez les bois , vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables , Caucres ...
... propos , et lui fait compliment Sur son embonpoint qu'il admire . Il ne tiendra qu'à vous , beau sire , D'être aussi gras que moi , lui repartit le chien . Quittez les bois , vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables , Caucres ...
Page 16
... propos De Castor et Pollux ; ne manque pas d'écrire Que leur exemple étoit aux lutteurs glorieux ; Eleve leurs combats , spécifiant les lieux Où ces freres s'étoient signalés davantage : Enfin , l'éloge de ces dieux Faisoit les deux ...
... propos De Castor et Pollux ; ne manque pas d'écrire Que leur exemple étoit aux lutteurs glorieux ; Eleve leurs combats , spécifiant les lieux Où ces freres s'étoient signalés davantage : Enfin , l'éloge de ces dieux Faisoit les deux ...
Page 18
... propos , que je n'ai pas cru le devoir omettre . UN XVI . La Mort et le Bûcheron . N pauvre bûcheron , tout couvert de ramée , Sous le faix du fagot aussi - bien que des ans Gémissant et courbé , marchoit à pas pesants , Et tâchoit de ...
... propos , que je n'ai pas cru le devoir omettre . UN XVI . La Mort et le Bûcheron . N pauvre bûcheron , tout couvert de ramée , Sous le faix du fagot aussi - bien que des ans Gémissant et courbé , marchoit à pas pesants , Et tâchoit de ...
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Common terms and phrases
âne animal assez auroit avecque avoit baudet beau Belettes Berger bête Boileau Brebis Bûcheron c'étoit cerf Chasseur Chat Chatte Chauve-Souris Cheval Chevre Chien chose Cicogne connoissances Corbeau Cormoran Crésus d'Esope déja devoit dieux dire disoit disoit-il dit-il enfants Esope étoient étoit eût fables faisoit falloit femme fille Fontaine Fortune Fourmi Frêlons gens goût grace Grenouilles homme J'ai j'en jour Jupiter l'Aigle l'Alouette l'âne l'autre l'escarbot l'Hirondelle l'Homme l'Huître l'Oeil du Maître l'oiseau l'Ours l'un laissa Lievre Lion long-temps Louis XIV Loup Lycérus malheureux maniere meûnier Moliere mort Moucheron Mouches Mouton mulet n'avoit n'en Necténabo ouvrages passer Pâtre pauvre peine Perdrix Phedre philosophe Phrygien plaisir poëte Poissons premiere Progné proie pour l'ombre queue raison Renard repartit rien s'en sage Samiens sent seroit Serpent seul Singe Socrate sorte Souriceau Souris souvent sur-tout tête Tircis Tortue trésor trouve vérité veux VIII voilà Xantus
Popular passages
Page 15 - Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde. Entre les pattes d'un lion, Un rat sortit de terre assez à l'étourdie. Le roi des animaux, en cette occasion, Montra ce qu'il était, et lui donna la vie. Ce bienfait ne fut pas perdu. Quelqu'un aurait-il jamais cru Qu'un lion d'un rat eût affaire?
Page cvii - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 2 - Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du Soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page cix - Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur ; Disant : Regardez bien, ma sœur; Est-ce assez ? Dites-moi; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout ! -M'y voilà ? - Vous n'en approchez point.
Page cix - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page cviii - Mécénas fut un galant homme : II a dit quelque part : Qu'on me rende impotent, Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme Je vive, c'est assez, je suis plus que content.
Page 92 - LES fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui.
Page 29 - Parbleu! dit le meunier, est bien fou du cerveau Qui prétend contenter tout le monde et son père. Essayons toutefois si par quelque manière Nous en viendrons à bout.
Page 2 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage. Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 77 - Rien qui vaille! eh bien! soit, repartit le Pêcheur : Poisson, mon bel ami, qui faites le prêcheur, Vous irez dans la poêle; et, vous avez beau dire, Dès ce soir on vous fera frire.