Fables de La Fontaine, Volume 1Lecointe, 1829 |
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Page xiii
... J'ai profité dans Voiture : Et Marot , par sa lecture , M'a fort aidé , j'en conviens . Je ne sais qui fut son maître ; Que ce soit qui ce peut être , Vous êtes tous trois les miens . J'oubliois maître François , dont je me dis encore ...
... J'ai profité dans Voiture : Et Marot , par sa lecture , M'a fort aidé , j'en conviens . Je ne sais qui fut son maître ; Que ce soit qui ce peut être , Vous êtes tous trois les miens . J'oubliois maître François , dont je me dis encore ...
Page xvii
... J'ai tenu les exemplaires qu'il en avoit ; ils sont notés de sa main à chaque page ; et j'ai pris garde que la plupart de ses notes étoient des maxi- << mes de morale , ou de politique , qu'il a semées dans << ses fables . » " " ( 4 ) ...
... J'ai tenu les exemplaires qu'il en avoit ; ils sont notés de sa main à chaque page ; et j'ai pris garde que la plupart de ses notes étoient des maxi- << mes de morale , ou de politique , qu'il a semées dans << ses fables . » " " ( 4 ) ...
Page xxx
... la parque attendu , Le perdre à regretter celui que j'ai perdu ? etc. Après une espece d'examen de sa vie passée et des erreurs de sa jeunesse , où l'on voit les arts , en un mot un homme de génie XXX NOTICE SUR LA VIE.
... la parque attendu , Le perdre à regretter celui que j'ai perdu ? etc. Après une espece d'examen de sa vie passée et des erreurs de sa jeunesse , où l'on voit les arts , en un mot un homme de génie XXX NOTICE SUR LA VIE.
Page xxxvii
... J'ai cru devoir préférer celle de ces deux traductions qui peint le mieux le caractere et le génie du peuple chez lequel cette fable a été inventée . b . Pigeons , celle des deux Amis : ces deux fables DE LA FONTAINE . xxxvij.
... J'ai cru devoir préférer celle de ces deux traductions qui peint le mieux le caractere et le génie du peuple chez lequel cette fable a été inventée . b . Pigeons , celle des deux Amis : ces deux fables DE LA FONTAINE . xxxvij.
Page li
... j'ai su le << malheur qui vous est arrivé . Vous étiez logé « chez madame de la Sabliere ; elle n'est plus : j'allois vous proposer de venir loger chez << moi » . = J'y allois , répondit La Fontaine . « « Un autre mot plus connu peut ...
... j'ai su le << malheur qui vous est arrivé . Vous étiez logé « chez madame de la Sabliere ; elle n'est plus : j'allois vous proposer de venir loger chez << moi » . = J'y allois , répondit La Fontaine . « « Un autre mot plus connu peut ...
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Common terms and phrases
âne animal assez auroit avecque avoit baudet beau Belettes Berger bête Boileau Brebis Bûcheron c'étoit cerf Chasseur Chat Chatte Chauve-Souris Cheval Chevre Chien chose Cicogne connoissances Corbeau Cormoran Crésus d'Esope déja devoit dieux dire disoit disoit-il dit-il enfants Esope étoient étoit eût fables faisoit falloit femme fille Fontaine Fortune Fourmi Frêlons gens goût grace Grenouilles homme J'ai j'en jour Jupiter l'Aigle l'Alouette l'âne l'autre l'escarbot l'Hirondelle l'Homme l'Huître l'Oeil du Maître l'oiseau l'Ours l'un laissa Lievre Lion long-temps Louis XIV Loup Lycérus malheureux maniere meûnier Moliere mort Moucheron Mouches Mouton mulet n'avoit n'en Necténabo ouvrages passer Pâtre pauvre peine Perdrix Phedre philosophe Phrygien plaisir poëte Poissons premiere Progné proie pour l'ombre queue raison Renard repartit rien s'en sage Samiens sent seroit Serpent seul Singe Socrate sorte Souriceau Souris souvent sur-tout tête Tircis Tortue trésor trouve vérité veux VIII voilà Xantus
Popular passages
Page 15 - Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde. Entre les pattes d'un lion, Un rat sortit de terre assez à l'étourdie. Le roi des animaux, en cette occasion, Montra ce qu'il était, et lui donna la vie. Ce bienfait ne fut pas perdu. Quelqu'un aurait-il jamais cru Qu'un lion d'un rat eût affaire?
Page cvii - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 2 - Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du Soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page cix - Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur ; Disant : Regardez bien, ma sœur; Est-ce assez ? Dites-moi; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout ! -M'y voilà ? - Vous n'en approchez point.
Page cix - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page cviii - Mécénas fut un galant homme : II a dit quelque part : Qu'on me rende impotent, Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme Je vive, c'est assez, je suis plus que content.
Page 92 - LES fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui.
Page 29 - Parbleu! dit le meunier, est bien fou du cerveau Qui prétend contenter tout le monde et son père. Essayons toutefois si par quelque manière Nous en viendrons à bout.
Page 2 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage. Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 77 - Rien qui vaille! eh bien! soit, repartit le Pêcheur : Poisson, mon bel ami, qui faites le prêcheur, Vous irez dans la poêle; et, vous avez beau dire, Dès ce soir on vous fera frire.