Petite bibliothèque des théatres, contenant un recueil des meilleures pieces du théatre françois, tragique, comique, lyrique & bouffon, depuis Porigine des spectacles en France, jusqu'à nos jours, Volume 16Au Bureau de la Petite bibliotheque des théatres, 1783 - French drama |
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Page 4
... vois la guerre ouverte , Je crains notre victoire autant que notre perte ! Rome , si tu te plains que c'est là te trahir , Fais - toi des ennemis que je puisse hair ! Quand je vois de tes murs leur armée et la nôtre , Mes trois freres ...
... vois la guerre ouverte , Je crains notre victoire autant que notre perte ! Rome , si tu te plains que c'est là te trahir , Fais - toi des ennemis que je puisse hair ! Quand je vois de tes murs leur armée et la nôtre , Mes trois freres ...
Page 19
... vois trop dans ce choix ses funestes projets , Et me compte déja pour un de vos sujets . HORACE . Loin de trembler pour Albe , il vous faut plaindre Rome , Voyant ceux qu'elle oublie , et les trois qu'elle nomme . C'est un aveuglement ...
... vois trop dans ce choix ses funestes projets , Et me compte déja pour un de vos sujets . HORACE . Loin de trembler pour Albe , il vous faut plaindre Rome , Voyant ceux qu'elle oublie , et les trois qu'elle nomme . C'est un aveuglement ...
Page 23
... vois que votre honneur demande tout mon sang , Que tout le mien consiste à vous percer le flanc ; Prêt d'épouser la sœur , qu'il faut tuer le frere , Et que , pour mon pays , j'ai le sort si contraire : Encor qu'à mon devoir je coure ...
... vois que votre honneur demande tout mon sang , Que tout le mien consiste à vous percer le flanc ; Prêt d'épouser la sœur , qu'il faut tuer le frere , Et que , pour mon pays , j'ai le sort si contraire : Encor qu'à mon devoir je coure ...
Page 26
... plaît - il aux dépens de tout notre bonheur ? CURIACE . Hélas ! je vois trop bien qu'il faut , quoi que je fasse , Mourir ou de douleur , ou de la main d'Horace . Je vais comme au supplice à cet illustre emploi ; 26 HORA СЕ ,
... plaît - il aux dépens de tout notre bonheur ? CURIACE . Hélas ! je vois trop bien qu'il faut , quoi que je fasse , Mourir ou de douleur , ou de la main d'Horace . Je vais comme au supplice à cet illustre emploi ; 26 HORA СЕ ,
Page 36
... vois les vainqueurs en leur illustre rang , Que pour considérer aux dépens de quel sang . La maison des vaincus touche seule mon ame : En l'une je suis fille , en l'autre je suis femme , Et tiens à toutes deux par de si forts liens , Qu ...
... vois les vainqueurs en leur illustre rang , Que pour considérer aux dépens de quel sang . La maison des vaincus touche seule mon ame : En l'une je suis fille , en l'autre je suis femme , Et tiens à toutes deux par de si forts liens , Qu ...
Common terms and phrases
Acte aime Albe ALBIN amant amour ARQUE assez Auguste avoit beau bonheur bonté bras c'étoit cæur CAMILLE César cher Chevalier Romain Chrétien Ciel Cinna CLÉON cœur colere combat connois Corneille coup craindre crainte crime CURIACE d'Albe d'Auguste d'Horace déja desirs dessein devoir Dieu Dieux digne donner douleur Duumviri ÉMILIE ennemis époux esprit êtes étoit EUPHORBE ÉVANDRE FABIAN FÉLIX femme foible foiblesse freres FULVIE funeste fureur gloire grace haine honte hymen imperium indigne j'ai j'en joie jour JULIE juste l'amour lâche larmes Lépide LIVIE loix long-tems m'en main malheur Maxime Mélitene moi-même mort mourir Néarque PAULINE pere pleurs Polyclete POLYE UCTE Polyeucte pouvoir punir qu'un Rambouillet rien Romain Rome s'il SABINE sang SCENE PREMIERE Seigneur sentimens seroit seul SEVERE sœur songe sort souffrir soupirs STRATONICE supplice t'en tems Théatre tosque Tragédie trahir trépas triste TULLE Tyran vainqueur Valere venger vertu veut veux victoire vieil HORACE vœux vois yeux
Popular passages
Page 77 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous.
Page 48 - Deux jouissent d'un sort dont leur père est jaloux. Que des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte ; La gloire de leur mort m'a payé de leur perte : Ce bonheur a suivi...
Page 68 - Tu t'en souviens, Cinna : tant d'heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire; Mais ce qu'on ne pourrait jamais s'imaginer, Cinna, tu t'en souviens, et veux m'assassiner.
Page viii - Il vous est obligé de son mérite, comme à Auguste de sa dignité. L'empereur le fit consul, et vous l'avez fait honnête homme'; mais vous l'avez pu faire par les lois d'un art qui polit et orne la vérité, qui permet de favoriser en imitant, qui quelquefois se propose le semblable, et quelquefois le meilleur. J'en dirais trop si j'en disais davantage. Je ne veux pas commencer une dissertation...
Page 77 - Soyons amis, Cinna ; c'est moi qui t'en convie : Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie ; Et, malgré la fureur de ton lâche dessein, Je te la donne encor comme à mon assassin.
Page 23 - L'occasion est belle, il nous la faut chérir. Nous serons les miroirs d'une vertu bien rare; Mais votre fermeté tient un peu du barbare: Peu, même des grands cœurs, tireraient vanité D'aller par ce chemin à l'immortalité.
Page 21 - Gouvernant justement, ils s'en font justes princes : C'est ce que fit César; il vous faut aujourd'hui Condamner sa mémoire, ou faire comme lui. Si le pouvoir suprême est blâmé par Auguste, César fut un tyran, et son trépas fut juste, Et vous devez aux dieux compte de tout le sang Dont vous l'avez vengé pour monter à son rang.
Page 67 - Je ne m'en suis vengé qu'en te donnant la vie; Je te fis prisonnier pour te combler de biens; Ma cour fut ta prison, mes faveurs tes liens...
Page 87 - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières; Son sang, dont tes bourreaux viennent de me couvrir, M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée; Je suis chrétienne enfin, n'est-ce point assez dit?
Page 69 - L'amour que j'eus pour vous tourneroit toute en haine. Vous êtes généreux; soyez-le jusqu'au bout. Mon père est en état de vous accorder tout, 1350 II vous craint; et j'avance encor cette parole, Que s'il perd mon époux, c'est à vous qu'il l'immole; Sauvez ce malheureux, employez-vous pour lui; Faites-vous un effort pour lui servir d'appui. Je sais que c'est beaucoup que ce que je demande; 1355 Mais plus l'effort est grand, plus la gloire en est grande.