Petite bibliothèque des théatres, contenant un recueil des meilleures pieces du théatre françois, tragique, comique, lyrique & bouffon, depuis Porigine des spectacles en France, jusqu'à nos jours, Volume 16Au Bureau de la Petite bibliotheque des théatres, 1783 - French drama |
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Page 10
... hymen , mon frere possesseur , Quand , pour comble de joie , il obtint de mon pere , Que de ses chastes feux je serois le salaire . Ce jour nous fut propice et funeste à la fois ; Unissant nos maisons , il désunit nos Rois : Un même ...
... hymen , mon frere possesseur , Quand , pour comble de joie , il obtint de mon pere , Que de ses chastes feux je serois le salaire . Ce jour nous fut propice et funeste à la fois ; Unissant nos maisons , il désunit nos Rois : Un même ...
Page 12
... hymen et de la paix . La nuit a dissipé des erreurs si charmantes ; Mille songes affreux , mille images sanglantes , Ou plutôt mille amas de carnage et d'horreur M'ont arraché ma joie et rendu ma terreur . j'ai vu du sang , des morts ...
... hymen et de la paix . La nuit a dissipé des erreurs si charmantes ; Mille songes affreux , mille images sanglantes , Ou plutôt mille amas de carnage et d'horreur M'ont arraché ma joie et rendu ma terreur . j'ai vu du sang , des morts ...
Page 15
... hymen nous a joints par tant et tant de nœuds , » Qu'il est peu de vos fils qui ne soient nos neveux . » Nous ne sommes qu'un sang et qu'un peuple en deux villes ; » Pourquoi nous déchirer par des guerres civiles , » Où la mort des ...
... hymen nous a joints par tant et tant de nœuds , » Qu'il est peu de vos fils qui ne soient nos neveux . » Nous ne sommes qu'un sang et qu'un peuple en deux villes ; » Pourquoi nous déchirer par des guerres civiles , » Où la mort des ...
Page 28
... hymen pour nous allume son flambeau , Il l'éteint de sa main pour m'ouvrir le tombeau . Ce cœur impitoyable à ma perte s'obstine , Et dit qu'il m'aime encore alors qu'il m'assassine ! CURIACE . Que les pleurs d'une amante ont de ...
... hymen pour nous allume son flambeau , Il l'éteint de sa main pour m'ouvrir le tombeau . Ce cœur impitoyable à ma perte s'obstine , Et dit qu'il m'aime encore alors qu'il m'assassine ! CURIACE . Que les pleurs d'une amante ont de ...
Page 42
... hymen qui nous attache en une autre famille , Nous détache de celle où l'on a vécu fille ; On voit d'un œil divers des nœuds si différens , Et pour suivre un mari , l'on quitte ses parens . Mais , si près d'un hymen , l'amant que donne ...
... hymen qui nous attache en une autre famille , Nous détache de celle où l'on a vécu fille ; On voit d'un œil divers des nœuds si différens , Et pour suivre un mari , l'on quitte ses parens . Mais , si près d'un hymen , l'amant que donne ...
Common terms and phrases
Acte aime Albe ALBIN amant amour ARQUE assez Auguste avoit beau bonheur bonté bras c'étoit cæur CAMILLE César cher Chevalier Romain Chrétien Ciel Cinna CLÉON cœur colere combat connois Corneille coup craindre crainte crime CURIACE d'Albe d'Auguste d'Horace déja desirs dessein devoir Dieu Dieux digne donner douleur Duumviri ÉMILIE ennemis époux esprit êtes étoit EUPHORBE ÉVANDRE FABIAN FÉLIX femme foible foiblesse freres FULVIE funeste fureur gloire grace haine honte hymen imperium indigne j'ai j'en joie jour JULIE juste l'amour lâche larmes Lépide LIVIE loix long-tems m'en main malheur Maxime Mélitene moi-même mort mourir Néarque PAULINE pere pleurs Polyclete POLYE UCTE Polyeucte pouvoir punir qu'un Rambouillet rien Romain Rome s'il SABINE sang SCENE PREMIERE Seigneur sentimens seroit seul SEVERE sœur songe sort souffrir soupirs STRATONICE supplice t'en tems Théatre tosque Tragédie trahir trépas triste TULLE Tyran vainqueur Valere venger vertu veut veux victoire vieil HORACE vœux vois yeux
Popular passages
Page 77 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous.
Page 48 - Deux jouissent d'un sort dont leur père est jaloux. Que des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte ; La gloire de leur mort m'a payé de leur perte : Ce bonheur a suivi...
Page 68 - Tu t'en souviens, Cinna : tant d'heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire; Mais ce qu'on ne pourrait jamais s'imaginer, Cinna, tu t'en souviens, et veux m'assassiner.
Page viii - Il vous est obligé de son mérite, comme à Auguste de sa dignité. L'empereur le fit consul, et vous l'avez fait honnête homme'; mais vous l'avez pu faire par les lois d'un art qui polit et orne la vérité, qui permet de favoriser en imitant, qui quelquefois se propose le semblable, et quelquefois le meilleur. J'en dirais trop si j'en disais davantage. Je ne veux pas commencer une dissertation...
Page 77 - Soyons amis, Cinna ; c'est moi qui t'en convie : Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie ; Et, malgré la fureur de ton lâche dessein, Je te la donne encor comme à mon assassin.
Page 23 - L'occasion est belle, il nous la faut chérir. Nous serons les miroirs d'une vertu bien rare; Mais votre fermeté tient un peu du barbare: Peu, même des grands cœurs, tireraient vanité D'aller par ce chemin à l'immortalité.
Page 21 - Gouvernant justement, ils s'en font justes princes : C'est ce que fit César; il vous faut aujourd'hui Condamner sa mémoire, ou faire comme lui. Si le pouvoir suprême est blâmé par Auguste, César fut un tyran, et son trépas fut juste, Et vous devez aux dieux compte de tout le sang Dont vous l'avez vengé pour monter à son rang.
Page 67 - Je ne m'en suis vengé qu'en te donnant la vie; Je te fis prisonnier pour te combler de biens; Ma cour fut ta prison, mes faveurs tes liens...
Page 87 - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières; Son sang, dont tes bourreaux viennent de me couvrir, M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée; Je suis chrétienne enfin, n'est-ce point assez dit?
Page 69 - L'amour que j'eus pour vous tourneroit toute en haine. Vous êtes généreux; soyez-le jusqu'au bout. Mon père est en état de vous accorder tout, 1350 II vous craint; et j'avance encor cette parole, Que s'il perd mon époux, c'est à vous qu'il l'immole; Sauvez ce malheureux, employez-vous pour lui; Faites-vous un effort pour lui servir d'appui. Je sais que c'est beaucoup que ce que je demande; 1355 Mais plus l'effort est grand, plus la gloire en est grande.