La métaphysique et la science: ou, Principes de métaphysique positive, Volume 2

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F. Chamerot, 1858 - Metaphysics
 

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Popular passages

Page 641 - Deux molécules matérielles quelconques s'attirent proportionnellement à leurs masses et en raison inverse du carré de leur distance.
Page 208 - ... je me résolus de laisser tout ce monde ici à leurs disputes, et de parler seulement de ce qui arriverait dans un nouveau, si Dieu créait maintenant quelque part dans les espaces imaginaires assez de matière pour le composer, et qu'il agitât diversement et sans ordre les diverses parties de cette matière, en sorte qu'il en composât un chaos aussi confus que les poètes en puissent feindre, et que par après il ne fît autre chose que prêter son concours ordinaire à la nature, et la laisser...
Page 286 - ... une âme impuissante. Et, de même qu'il serait absurde que le cercle se plaignît de ce que Dieu lui a refusé les propriétés de la sphère, ou l'enfant qui souffre de la pierre, de ce qu'il ne lui a pas donné un corps bien constitué ; de même un homme dont l'âme est impuissante ne peut être reçu à se plaindre, soit de n'avoir pas eu en partage et la force, et la vraie connaissance, et l'amour de Dieu, soit d'être né avec une constitution tellement faible qu'il est incapable de modérer...
Page 244 - L'infini est à lui-même son idée. Il n'a point d'archétype. Il peut être connu, mais il ne peut être fait. Il n'ya que les créatures, que tels et tels êtres qui soient faisables, qui soient visibles par des idées qui les représentent, avant même qu'elles soient faites. On peut voir un cercle, une maison, un soleil, sans qu'il y en ait ; car tout ce qui...
Page 364 - Alors apparaîtrait l'unité qui relie les êtres les uns aux autres, l'unité d'une pensée que nous voyons, de la matière brute à la plante, de la plante à l'animal, de l'animal à l'homme, se ramasser sur sa propre substance, jusqu'à ce que, de concentration en concentration, nous aboutissions à la pensée divine, qui pense toutes choses en se pensant elle-même.
Page 534 - ... imparfaite , puisqu'elle ignore , qu'elle doute , qu'elle erre , et qu'elle se trompe ? Mais comment entends-tu l'erreur , si ce n'est comme privation de la vérité ; et comment le doute ou l'obscurité , si ce n'est comme privation de l'intelligence et de la lumière ; ou comment...
Page 268 - J'entends par Substance ce qui est en soi et est conçu par soi, c'est-à-dire ce dont le concept peut être formé sans avoir besoin du concept d'aucune autre chose '. J'entends par Attribut ce que la raison conçoit dans la Substance -comme constituant son essence...
Page 282 - Je vais donc traiter de la nature des passions comme j'ai traité de la nature divine; et j'analyserai les actions et les appétits des hommes comme s'il était question de lignes, de plans et de solides'.
Page 208 - ... dit de Dieu et de l'âme ; car même je supposai expressément qu'il n'y avait en elle aucune de ces formes ou qualités dont on dispute dans les écoles, ni généralement aucune chose dont la connaissance ne fût si naturelle à nos âmes qu'on ne pût pas même feindre de l'ignorer.
Page 533 - Dis, mon âme, comment entends-tu le néant, sinon par l'être? Comment entends-tu la privation, si ce n'est par la forme dont elle prive? Comment l'imperfection, si ce n'est par la perfection dont elle déchoit?

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