Œuvres de Victor Cousin: Cours d'histoire de la philosophie morale. Fragments philosophiquesSociété belge de librairie, Hauman et cie, 1841 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
absolue action Aristote Athènes Biran c'est-à-dire caractère cause chose commentaire Condillac connaissance conscience conséquent d'Aristote Descartes développement devoir Dieu différence Diogène dire distinction doctrine donner Dugald-Stewart école écossais effet Égypte elle-même Eunape extérieur facultés force Fourier fragments général Gorgias gouvernement Helvétius Hobbes homme Hutcheson Ibid idées individuelle intellectuelle j'ai j'ay jugement justice Kant l'absolu l'âme l'autre l'école l'Égypte l'être l'expérience l'histoire l'homme l'idée l'intelligence l'unité Laromiguière Leibnitz lettre liberté Locke logique lois losophie lui-même manuscrit ment métaphysique méthode monde morale mythe nature nécessaire Nicaise NON-MOI notion objet Olympiodore ouvrage panthéisme Parménide passé passions pensée Phèdre phénomènes Philèbe philosophie physique Platon Plotin Plutarque Porphyre premier premier Alcibiade primitif principe Proclus psychologie Pythagore pythagoriciens qu'un quæ question raison rapport réflexion reste rien savoir science sens sensation sensibilité sentiment serait seule siècle société Socrate sorte substance suppose système théorie tion trouve vérité vertu Voilà volonté vrai Xénophane Zénon καὶ
Popular passages
Page 81 - Le vrai, le bien, le beau, voilà les trois intermédiaires entre l'homme et l'infini. Que l'homme par lui-même ne puisse atteindre jusqu'à l'infini, que la portée de sa conscience et de sa sensibilité expire sur les bornes du variable et du fini, qu'un médiateur soit nécessaire pour unir ce phénomène d'un jour et celui qui est la substance éternelle ; c'est ce dont on ne peut douter. De là la nécessité d'un terme moyen entre Dieu et l'homme ; de là encore cette nécessité que ce soit...
Page 178 - Loin d'être un athée, comme on l'en accuse, Spinoza a tellement le sentiment de Dieu, qu'il en perd le sentiment de l'homme. Cette existence temporaire et bornée, rien de ce qui est fini ne lui paraît digne du nom d'existence; et il n'ya pour lui d'être véritable que l'être éternel. Ce livre, tout hérissé qu'il est, à la manière du temps, de formules géométriques, si aride et si repoussant dans son style, est au fond un hymne mystique ; un élan et un soupir de l'âme vers celui qui,...
Page 25 - Première objection. — L'éclectisme est un syncrétisme qui mêle ensemble tous les systèmes. Réponse. — L'éclectisme ne mêle pas ensemble tous les systèmes; car il ne laisse intact aucun système ; il décompose chacun d'eux en deux parties, l'une fausse, l'autre vraie; il détruit la première et n'admet que la seconde dans le travail de la recomposition. C'est la partie vraie de chaque système qu'il ajoute à la partie vraie d'un autre système, c'est-à-dire la vérité à la vérité...