Oeuvres complètes de Condorcet, Volume 6chez Vieweg, 1804 - Philosophy |
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absurde Alzire amour Atrée avaient Bellebat Châtelet citoyens courage Crébillon crimes d'avoir déja Descartes dévots donner duc de Choiseul édition ennemis erreurs esprit eût excita faiblesse fanatisme Ferney force genre gens de lettres gloire goût haine Henriade hommes éclairés humain idées imprimée jamais jésuites juges justice Koënig l'abbé l'académie l'ame l'amour l'auteur l'esprit l'Esprit des Lois l'Europe l'histoire l'humanité l'opinion libelles liberté lois longtemps Louis XIV madame du Châtelet Mahomet malheur Maupertuis ment mérite Mérope ministre mœurs morale n'avait n'était nation nature naturelle Newton objets opinions ouvrages pardonner parler passion pays de Gex persécution peuple philosophie pièce plaisanterie plaisir poëme poésie poète politique pouvait préjugés premier presque prêtres prince progrès prouver Prusse public Pucelle qu'un raison religion reproche respect ridicule Rousseau satyre sciences secret sentiment seul siècle Sophocle stile succès systême taire talent théâtre tion tolérance tragédie trouve Turgot utile vérité Voltaire vrages Zaïre zèle
Popular passages
Page 86 - Mon Henri Quatre et ma Zaïre, Et mon américaine Alzire, Ne m'ont valu jamais un seul regard du roi ; J'eus beaucoup d'ennemis avec très peu de gloire; Les honneurs et les biens pleuvent enfin sur moi. Pour une farce de la foire.
Page 93 - Romains, j'aime la gloire , et ne veux point m'en taire ; Des travaux des humains c'est le digne salaire. Sénat, en vous servant il la faut acheter: Qui n'ose la vouloir, n'ose la mériter.
Page 17 - Nos prêtres ne sont pas ce qu'un vain peuple pense; Notre crédulité fait toute leur science.
Page 14 - J'ai vu ces maux, et je n'ai pas vingt ans. Il en avait un peu plus de vingt-deux ; et la police regarda cette espèce de conformité d'âge comme une preuve suffisante pour le priver de sa liberté.
Page 168 - Je suis las, disait- il un jour , de leur entendre répéter que douze hommes ont suffi pour établir le christianisme , et j'ai envie de leur prouver qu'il n'en faut qu'un pour le détruire.
Page 15 - M. le duc d'Orléans, instruit de son innocence, lui rendit sa liberté, et lui accorda une gratification. « Monseigneur, lui dit Voltaire, je remercie Votre Altesse Royale de vouloir bien continuer à se charger de ma nourriture, mais je la prie de ne plus se charger de mon logement.
Page 227 - Jamais homme n'a reçu des marques plus touchantes de l'admiration, de la tendresse publique ; jamais le génie n'a été honoré par un hommage plus flatteur. Ce n'était point à sa puissance, c'était au bien qu'il avait fait que s'adressait cet hommage. Un grand poète n'aurait eu que des applaudissements ; les larmes coulaient sur le philosophe qui avait brisé les fers de la raison et vengé la cause de l'humanité.
Page 43 - C'est la logique et la plaisanterie des Provinciales, mais s'exerçant sur de plus grands objets, n'étant jamais corrompues par un vernis de dévotion monacale. Cet ouvrage fut parmi nous l'époque d'une révolution ; il commença à y faire naître le goût de la philosophie et de la littérature...
Page 447 - Gustave-Vasa , d'un prince qui gouverne réellement par lui-même toutes les affaires d'un grand état. On connaît tout ce qu'il a fait pour la législation et l'administration de son pays. Des politiques ont blâmé quelques-uns de ses principes en ce genre, en le plaignant de les avoir crus nécessaires.
Page 441 - ... jeunes gens en qui l'enthousiasme pour son génie l'emportait sur la jalousie , ou qu'il s'était attachés par des bienfaits. On voit par ses lettres qu'il leur donnait quelquefois le plan et les principales idées des ouvrages qu'il désirait opposer à ses ennemis.