Descartes, Bacon, Leibnitz: Discours de la méthode |
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... âme humaine , qui sont les fondements de sa métaphysique ; en la cinquième , l'ordre des questions de physique qu'il a cherchées , et particulièrement l'explication du mouvement du cœur et de quelques autres difficultés qui ...
... âme humaine , qui sont les fondements de sa métaphysique ; en la cinquième , l'ordre des questions de physique qu'il a cherchées , et particulièrement l'explication du mouvement du cœur et de quelques autres difficultés qui ...
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... âme , par laquelle je suis ce que je suis , est entièrement distincte du corps , et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui , et qu'encore qu'il ne fût point elle ne lairrait pas d'être tout ce qu'elle est . Après cela je ...
... âme , par laquelle je suis ce que je suis , est entièrement distincte du corps , et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui , et qu'encore qu'il ne fût point elle ne lairrait pas d'être tout ce qu'elle est . Après cela je ...
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... aussi à connaître ce que c'est que leur âme , c'est qu'ils n'élèvent jamais leur esprit au delà des choses sensi- bles , et qu'ils sont tellement accoutumés à ne rien considérer qu'en l'imaginant , qui est une façon de penser 42 DESCARTES .
... aussi à connaître ce que c'est que leur âme , c'est qu'ils n'élèvent jamais leur esprit au delà des choses sensi- bles , et qu'ils sont tellement accoutumés à ne rien considérer qu'en l'imaginant , qui est une façon de penser 42 DESCARTES .
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... âme n'ont jamais été ; et il me semble que ceux qui veulent user de leur imagi- nation pour les comprendre font tout de même que pour ouïr les sons , ou sentir les odeurs , ils se vou- laient servir de leurs yeux : sinon qu'il y a ...
... âme n'ont jamais été ; et il me semble que ceux qui veulent user de leur imagi- nation pour les comprendre font tout de même que pour ouïr les sons , ou sentir les odeurs , ils se vou- laient servir de leurs yeux : sinon qu'il y a ...
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... âme nous a ainsi rendus certains de cette règle , il est bien aisé à connaître que les rêveries que nous imaginons étant endormis ne doivent aucunement nous faire douter de la vérité des pensées que nous avons étant éveillés . Car s'il ...
... âme nous a ainsi rendus certains de cette règle , il est bien aisé à connaître que les rêveries que nous imaginons étant endormis ne doivent aucunement nous faire douter de la vérité des pensées que nous avons étant éveillés . Car s'il ...
Common terms and phrases
actions animaux Apollon Aristote artères arts assez avons Bacon Bayle Boëce c'est-à-dire Carnéade cause efficiente causes finales chaleur choses cœur composé connaissance connaître conséquent considérer contingents corps créature d'autres découvertes Démocrite démonstrations Descartes dessein déterminé Dieu dire diverses divine doit donner espèce esprits exemple expériences façon fondement force forme genre Gorgias Hippias hommes idoles infinité intelli j'ai j'avais juger Jupiter l'âme l'esprit humain l'expérience l'homme l'intelligence l'univers Leibnitz Leucippe lois générales lorsqu'on lumière matière meilleur ment métaphysique méthode mieux mode d'opération monade monde mouvement moyen nature étudiée non-seulement notions opinions Parménide particulières péché pensées perceptions perfection peuvent philosophie naturelle physique Platon plutôt possible pratique préceptes première prescience principes privilégiés progrès propriétés Protagoras puissance puisse qu'un raison recherche règles rien s'il sagesse saurait sciences scolastiques semblables semble sens serait servir seulement Sextus similia simples sorte souvent substance subtilité sujet système Théodicée tion trouve veine vérité volonté vrai vulgaires
Popular passages
Page 10 - J'ai été nourri aux lettres dès mon enfance, et, pour cet qu'on me persuadait que par leur moyen on pouvait acquérir une connaissance claire et assurée de tout ce qui est utile à la vie, j'avais un extrême désir de les apprendre. Mais sitôt que j'eus achevé tout ce cours d'études, au bout duquel on a coutume d'être reçu au rang des doctes , je changeai entièrement d'opinion.
Page 38 - Et remarquant que cette vérité: je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie, que je cherchais.
Page 20 - C'est pourquoi je ne saurais aucunement approuver ces humeurs brouillonnes et inquiètes, qui, n'étant appelées, ni par leur naissance, ni par leur fortune, au maniement des affaires publiques, ne laissent pas d'y faire toujours, en idée, quelque nouvelle réformation.
Page 26 - Mais je n'eus pas dessein pour cela de tâcher d'apprendre toutes ces sciences particulières qu'on nomme communément mathématiques ; et voyant qu'encore que leurs objets soient différents, elles ne laissent pas de s'accorder toutes, en ce qu'elles n'y considèrent autre chose que les divers rapports ou proportions qui s'y trouvent...
Page 12 - ... que nous ne pensions pas que tout ce qui est contre nos modes soit ridicule et contre raison , ainsi qu'ont coutume de faire ceux qui n'ont rien vu. Mais lorsqu'on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger en son pays ; et lorsqu'on est trop curieux des choses qui se pratiquaient aux siècles passés, on demeure ordinairement fort ignorant de celles qui se pratiquent en celui-ci.
Page 39 - Ensuite de quoi , faisant réftexion sur ce que je doutais , et que par conséquent mon être n'était pas tout parfait , car je voyais clairement que c'était une plus grande perfection de connaître que de douter , je m'avisai de chercher d'où j'avais appris à penser à quelque chose de plus parfait que je n'étais ; et je connus évidemment que ce devait être de quelque nature qui fût en effet plus parfaite.
Page 39 - Et ayant remarqué qu'il n'ya rien du tout en ceci: « je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que, pour penser, il faut être: je jugeai que je pouvais prendre pour règle générale, que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement, sont toutes vraies; mais qu'il ya seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous con- is cevons distinctement.
Page 8 - ... la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais ie principal est de l'appliquer bien.
Page 25 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait, et qu'il serait requis pour les mieux résoudre Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des. plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. Et le dernier, de faire...
Page 16 - Et j'avais toujours un extrême désir d'apprendre à distinguer le vrai d'avec le faux, pour voir clair en mes actions et marcher avec assurance en cette vie (24).