Considérations sur la France |
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Angleterre Angloise assemblées nationales assez auroit avoient avoit bataille bles c'étoit carac caractère chose circonstances citoyen civile çois considérer constitution de 1795 contre-révolution Convention nationale coupables crime décret déja délibération député devoit disoit divine doute emploie ennemis ensorte esprits étoient étoit euro évènemens falloit fanatisme foiblesse force Fran général gouver gouvernement grace guerre hommes humain Iliade imperium institutions jamais justice l'Angleterre l'Etat l'Europe l'homme l'univers législateurs légitime liberté loix fondamentales long Parlement long-temps Louis XVI lution Lycurgue magistrats malheurs massacre maux ment militaire mille Monar Monarchie Françoise monde Montesquieu n'avoit n'y a rien Nation nationale Noblesse nombre paix Parlement paroît passer peuple peut-être Plutarque politique pourroit pouvoir Prince problême Providence puissance qu'un raison religion rence répu républicains rétablissement révo révolution françoise révolutionnaire Robespierre Rois roit royalistes Royaume s'il sance sang sent seroit seulement siècles solemnel sophisme Souverain souveraineté Sparte sur-tout systême tion tisme tribunal trône tyrannie vengeances vérité
Popular passages
Page 92 - L'homme peut sans doute planter un pepin, élever un arbre, le perfectionner par la greffe, et le tailler en cent manières ; mais jamais il ne s'est figuré qu'il avait le pouvoir de faire un arbre. Comment s'est-il imaginé qu'il avait celui de faire une constitution?
Page 102 - Or, il n'ya point d'homme dans le monde. J'ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes, etc..., je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être Persan, mais quant à l'homme, je déclare ne l'avoir rencontré de ma . vie ; s'il existe, c'est bien à mon insu...
Page 5 - Mais jamais l'ordre n'est plus visible, jamais la Providence n'est plus palpable que lorsque l'action supérieure se substitue à celle de l'homme et agit toute seule : c'est ce que nous voyons dans ce moment.
Page 131 - Quelle pitié! le peuple n'est pour rien dans les révolutions, ou du moins il n'y entre que comme instrument passif. Quatre ou cinq personnes, peut-être, donneront un roi à la France. Des lettres de Paris annonceront aux provinces que la France a un roi, et les provinces crieront : Vive le roi! A Paris même, tous les habitants, moins une vingtaine, peut-être, apprendront, en s'éveillant, qu'ils ont un roi. Est-il possible, s'écrieront-ils, voilà qui est d'une singularité rare!
Page 102 - Mais une constitution qui est faite pour toutes les nations, n'est faite pour aucune : c'est une pure abstraction, une œuvre scolastique faite pour exercer l'esprit d'après une hypothèse idéale, et qu'il faut adresser à l'homme dans les espaces imaginaires où il habite.
Page 65 - On nous cite l'Amérique; je ne connais rien de si impatientant que les louanges décernées à cet enfant au maillot : laissez-le grandir. Mais pour mettre toute la clarté possible dans cette discussion, il faut remarquer que les fauteurs de la république...
Page 53 - C'est le courroux des rois qui fait armer la terre, C'est le courroux du Ciel qui fait armer les rois. Observez de plus que cette loi déjà si terrible de la guerre n'est cependant qu'un chapitre de la loi générale qui pèse sur l'univers.
Page 32 - Mais l'église anglicane (4) , qui nous touche d'une main, touche de l'autre ceux que nous ne pouvons toucher ; et quoique, sous un certain point de vue, elle soit en butte aux coups des deux partis, et qu'elle présente le spectacle un peu ridicule d'un révolté qui prêche l'obéissance, cependant elle est très précieuse sous d'autres aspects, et peut être considérée comme un de ces intermèdes chimiques, capables de rapprocher des éléments inassociables de leur nature (5).
Page 78 - Ces réflexions s'adressent à tout le monde, au croyant comme au sceptique : c'est un fait que j'avance, et non une thèse. Qu'on rie des idées religieuses, ou qu'on les vénère, n'importe : elles ne forment pas moins, vraies ou fausses, la base unique de toutes les institutions durables.
Page 84 - Lorsque je considère l'affaiblissement général des principes moraux , la divergence des opinions, l'ébranlement des souverainetés qui manquent de base, l'immensité de nos besoins et l'inanité de nos moyens , il me semble que tout vrai philosophe doit opter entre ces deux hypothèses , ou qu'il va se former une nouvelle religion, ou que le christianisme sera rajeuni de quelque manière extraordinaire...