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acquis dans mes compositions cette constance de succès qui nous étonnait dans les siennes, et j'avais encore moins cette mémoire facile et sûre dont Amalvy était doué. Il était plus âgé que moi c'était ma seule consolation; et mon ambition était de l'égaler lorsque je serais à son âge. En démêlant, autant qu'il m'est possible, ce qui se passait dans mon âme, je puis dire avec vérité que dans ce sentiment d'émulation ne se glissa jamais le malin vouloir de l'envie je ne m'affligeais pas qu'il y eût au monde un Amalvy, mais j'aurais demandé au ciel qu'il y en eût deux, et que je fusse le second. MARMONTEL.

COMMENT UN ENFANT PASSE AU RANG DES HOMMES CHEZ LES MONDRUCOS.

Les Mondrucos, que nos lecteurs connaissent par l'histoire si intéressante du Sorcier blanc, ont la manie du tatouage, qui, très-commun chez les insulaires de la mer du Sud, est presque étranger aux peuplades américaines. Il y a bien quelques tribus où l'on en voit divers exemples; mais, chez les Mondrucos, c'est une institution; personne n'y échappe on l'inflige à tous les enfants de huit à dix ans; et de vieilles femmes, qu'une longue pratique a rendues expertes dans leur art, sont chargées du supplice.

Lorsqu'un jeune garçon, disons-nous, arrive à l'âge voulu pour la cérémonie, on fabrique une paire de gantelets en écorce de palmier, gantelets dont l'ouverture permet bien juste d'y entrer la main, et qui sont de taille à monter jusqu'au coude; on les remplit à peu près de fourmis grandes et petites, rouges et noires, piquantes, mordantes, venimeuses, dont l'Amérique du Sud possède des variétés sans nombre, et l'on fait mettre ces gants, ainsi doublés, au malheureux novice. S'il refuse, si même il hésite, il est perdu : à compter de ce moment il ne pourra plus relever la tête. Mais il n'hésite pas; il plonge vaillamment ses deux mains au milieu de cette fourmilière avide, et la cérémonie commence. Il gardera cette paire de gants dévorante jusqu'à ce qu'il ait dansé devant chaque porte du village; il faut qu'il chante en signe de joie, et qu'on l'entende au milieu des tambours et des fifres qui l'accompagnent. Ses parents sont là, toute la tribu le regarde; il souffre mille tortures; chaque minute accroît son agonie, le poison court dans ses veines, il est de plus en plus pâle, ses yeux rougissent, sa poitrine s'oppresse, il chancelle, et pourtant malheur à lui si une plainte lui échappe! la moindre faiblesse le couvrirait de honte; jamais il ne lui serait permis de porter des armes et de prendre place parmi les guerriers de la tribu. Après avoir dansé devant la porte de chaque famille, il se précipite au milieu de la foule hurlante, s'arrête devant la porte du chef, redouble ses chants, et prolonge sa danse jusqu'à ce que les forces l'abandonnent. On lui ôte alors ses gants, et il tombe dans les bras de ses amis.

Leur outil principal est un peigne dont les dents sont faites des épines du poupounha ou mouroumourou, palmier connu dans la science sous le nom de gullielmia speciosa. Elles appliquent ce peigne sur la pean du petit malheureux qui leur est soumis, et l'enfoncent profondément dans la chair. Il en résulte une série de petits trous, d'où le sang coule avec abondance, et qu'elles frottent, dès que celui-ci est arrêté, avec de la résine ou de la gomme réduite en cendres. Lorsque la blessure est guérie, elle présente l'aspect d'un poin-tures, il sort de l'eau et jouit enfin de son triomphe : il tillé bleu ou noir.

En voyant les dessins bizarres qui décorent les bras, les jambes, le dos, la poitrine et le visage des Mondrucos, on a été surpris de leur régularité géométrique, et l'on s'est demandé par quelle méthode on avait pu l'obtenir. L'emploi du peigne vous explique ce mystère. Non contents du tatouage, les Mondrucos se donnent une couche de peinture, en guise de paletot. Pour compléter leur parure, ils se coiffent de la dépouille de ces magnifiques perroquets désignés sous le nom d'aras, et se parent dans les grandes occasions du superbe manteau de plumes que l'on a regardé pendant longtemps comme le costume particulier des Indiens du tropique. Enfin, des rangs de plumes aux bras et aux jambes forment le complément de cette toilette, dont les femmes ont tissé les merveilles à force de patience et d'industrie.

Il est difficile de deviner quel motif a poussé au tatouage les premiers hommes qui en ont donné l'exemple; mais il est aisé de dire pourquoi les générations actuelles sont tatouées : si aujourd'hui les Mondrucos se font cribler la peau, c'est parce que leurs pères ont fait cribler la leur; plusieurs coutumes, parmi nous, presque aussi ridicules si l'on voulait y réfléchir, n'ont pas d'autre fondement.

Mais cette mode cruelle ne suffit pas aux Mondrucos; si elle est pour eux un baptême de sang, il reste au jeune garçon, qui vient de parfaire sa dix-huitième année, à subir ce qu'on appelle la tocandéira.

C'est l'instant des félicitations; on l'entoure, on l'embrasse, on fait retentir le chant de victoire; mais il se dérobe bien vite aux caresses de ses parents et de ses amis et va se plonger dans la rivière.

Lorsque le bain a calmé sa fièvre et apaisé ses tor

cesse d'être considéré comme enfant; le voilà admis au rang des hommes, il lui est permis de porter la lance et d'accompagner les guerriers au combat.

(Les peuples étranges.)

MAYNE-REID.

LA LICE ET SA COMPAGNE.

FABLE.

Une lice étant sur son terme,

Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,
Fait si bien qu'à la fin sa compagne consent
De lui prêter sa hutte, où la lice s'enferme.
Au bout de quelque temps sa compagne revient.
La lice lui demande encore une quinzaine;
Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu'à peine.
Pour faire court, elle l'obtient.
Ce second terme échu, l'autre lui redemande
Sa maison, sa chambre, son lit.
La lice cette fois montre les dents, et dit:

« Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
Si vous pouvez me mettre hors. »

Ses enfants étaient déjà forts.

Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette:
Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête,
Il faut que l'on en vienne aux coups;
Il faut plaider; il faut combattre.
Laissez-leur prendre un pied chez vous,
Ils en auront bientôt pris quatre.

(LA FONTAINE.)

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N342.

Dix centimes.

7 JANVIER 1863

(15 centimes dans les départements et dans les gares de chemins de fer.)

LA

SEMAINE DES ENFANTS

MAGASIN D'IMAGES ET DE LECTURES AMUSANTES ET INSTRUCTIVES.

PUBLICATION DE CH. LAHURE ET C, IMPRIMEURS A PARIS.

On s'ab..nne à Paris: au Bureau du Journal, rue de Fleurus, 9; à la librairie de MM. L. Hachette et Cie boulevard Saint-Germain, 77, et chez tous les Libraires. Les abonnements se prennent du je de chaque mois. Paris, six mois, 6 fr; un an, 11 fr. Départements, six n ois, 8 fr.; un Les manuscrits déposés ne sont pas rendus.

an, 15 fr.

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Son accoutrement n'est guère beau pourtant. Un bonnet de coton bleu rayé de blanc lui sert de coiffure; sa veste et son pantalon ont des reprises, des morceaux; il a les jambes nues, et ce n'est que dans les jours pluvieux qu'il porte ses gros sabots. Il est orphelin, mais la tante de sa mère a eu pitié de lui, l'a élevé, et maintenant il est devenu son soutien.

C'est lui qui cherche dans les bois taillis et sur les grands chênes le bois mort qui brûlera plus tard dans le foyer; c'est lui qui rapporte du lavoir le paquet de linge mouillé, trop lourd pour les faibles épaules de la vieille Barba; c'est lui qui va remplir la cruche de grès à la fontaine de la prairie; c'est lui qui mène paitre Penn-Du', la vache maigre qui donne un peu de lait, un peu de beurre dans le pauvre ménage. Il n'est pas paresseux, Alanik. Regardez-le, pendant que Penn-Du tond l'herbe fine qui croit entre les ajoncs, il tresse de la paille dont le meunier, l'été prochain, lui fera un chapeau. Ce chapeau sera entouré d'un ruban de coton bleu, et il le mettra le dimanche pour aller à la messe et au catéchisme, car, au printemps qui vient, il fera sa première communion.

il

Aujourd'hui, il n'est pas aussi gai que d'habitude; ne chante pas de sa voix claire les complaintes et les cantiques qu'il a appris; il ne siffle pas, et cependant jamais merle n'a mieux sifflé que lui. La cause de sa tristesse est bien naturelle. Nous allons l'expliquer.

La pauvre petite cabane d'argile ou demeure Barba est bâtie sur les bords d'une jolie rivière qui court en zigzags le long de la vallée; un peu plus loin se trouve un moulin dont les deux grandes roues tournent sans cesse sous une cascade blanche, qui, sous le soleil, représente pour les petits enfants les pluies de perles et de diamants qu'on voit tomber dans les contes de fées; au-dessus du moulin, entourée de vieux arbres aux troncs vigoureux, s'élève une jolie maison de campagne appelée Kerbarzic. L'été, cette maison est habitée par M. et Mme de Kerbarzic et leurs enfants Albert et Berthe. La mère est bonne aux pauvres, et, quand elle demeure au château, Barba ne craint plus la faim ni pour elle ni pour Alanik. Alanik est le favori d'Albert et de Berthe. Il est si complaisant, si leste, si gai, si adroit! Il va dénicher les nids sur les plus hauts peupliers; il va cueillir des fleurs sur les rochers les plus escarpés; il façonne l'argile de mille façons différentes, et il creuse dans le bois d'étonnantes figurines. Et comme

1. Alain en langue bretonne

2. Tête noire.

'bien loin d'être grossier, c'est un aimable et pieux enfant, il passe une partie de ses journées à Kerbarzic.

Hier, il a dit adieu à ses petits amis du château, qui sont repartis pour Paris, et, voilà pourquoi aujourd'hui, en gardant Penn-Du tout seul, il est si triste; il n'entend plus le joyeux rire d'Albert, la douce voix de Berthe.

Ce chagrin, cependant, était bien peu de chose en comparaison de celui qui allait fondre inopinément sur lui.

Quand il vit le soleil s'abaisser vers la grande montagne bleue qui se dressait du côté du couchant, il enroula autour de son bras la paille tressée, y attacha la petite gerbe dont il tirait les brins, et, appuyant deux doigts sur ses lèvres, il fit entendre un sifflement sonore et prolongé. A cet appel, car c'en était un, Penn-Du dressa la tête et leva ses gros yeux sur lui. Ils se connaissaient depuis six ans; ils couchaient sous le même toit, et ils s'aimaient beaucoup. Elle se dirigea vers lui lentement, gravement, comme il convenait à une vache de son âge, et ils descendirent l'un suivant l'autre le coteau planté d'ajoncs où Penn-Du avait permission de venir prendre l'air et de brouter quand la pluie avait fait pousser un peu d'herbe sur ce terrain avare.

Arrivé auprès de la maisonnette au toit de chaume, Alanik souleva une pierre placée non loin du seuil, prit sous cette pierre une clef usée de forme étrange et ouvrit la porte, d'apparence peu solide. Ils entrèrent. Le logis était misérable, mais propre. Il y avait deux lits, une table boiteuse, un banc grossier, deux chaises de bois, un bahut en vieux chêne, un petit dressoir sur lequel s'alignaient trois assiettes à fleurs; sur la planche festonnée de la cheminée, un crucifix, entre un morceau de savon et un paquet de chandelles de résine; sur le dressoir, une statuette en plâtre représentant la sainte Vierge avec l'enfant Jésus dans ses bras; sur les battants mobiles des lits, de belles images rouges, jaunes, bleues, vertes; à chaque lit, un grand rameau datant du dernier dimanche des Pâques fleuries, appendu contre un fond de bouteille servant de bénitier; enfin, contre les poutres noircies, un long chapelet d'œufs d'oiseaux de toutes nuances et de toute

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Alanik remua les cendres, y trouva une étincelle, la plaça dans une poignée de paille arrachée au lit voisin, et se mit à souffler doucement. La paille s'enflamma. Il la couvrit de menues branches, puis de gros copeaux qui lui avaient été donnés par le charpentier du bourg, auquel il avait rendu quelques petits services. Pendant que le bois s'allumait, il alla prendre des pommes terre, les lava, les rangea dans un chaudron, ajouta du sel, un peu d'eau, couvrit le tout d'un linge fort propre et d'une écuelle écornée, et suspendit le chaudron à la crémaillère. L'eau, entrée bien vite en ébullition, se mit à chanter entre les pommes de terre. Ce murmure entendu, Alanik alla jeter devant Penn-Du des herbes qu'il avait sarclées pour elle dans le jardin

du château et qu'elle s'empressa de dévorer; puis, muni d'une jatte, il commença à la traire fort adroitement, afin d'en épargner la peine à la vieille mère.

Cependant le souper cuisait, le silence se faisait dans le petit chaudron, et Barba n'arrivait pas. Alanik versa du lait dans les écuelles, y plaça les cuillers en bois, et éteignit à peu près le feu, auprès duquel un chat gris aux flancs maigres commençait ses monotones

ronrons.

Cela fait, il alla à la porte, s'avança dans le chemin, courut jusqu'au détour, et cria de sa voix vibrante : Mamm goz1» sur tous les tons. L'écho répondit seul à sa voix. Alors il revint tout inquiet, mangea quelques pommes de terre du bout des lèvres, en émietta à Minet dans un peu de lait et sortit de nouveau. La nuit était tout à fait venue; il faisait froid, et le pauvre enfant frissonnait sous ses vêtements usés. Il alla au moulin, il monta à la ferme, il questionna le garde du château, personne n'avait revu Barba depuis le matin. Jamais il ne lui était arrivé de s'arrêter en route et de coucher dans les métairies; il fallait donc qu'elle fût tombée malade ou qu'il lui fût arrivé quelque accident Quand Alanik rentra après ses courses vaines, il pleurait, et, après avoir fait sa prière devant la statuette, il se coucha tout habillé sur le banc de son lit. Le sommeil, que Dieu envoie aux affligés comme une consolation, l'y surprit; il ne se réveilla que le lendemain. Le soleil levant faisait étinceler la vitre, enchassée dans la muraille, qui servait de fenêtre; les oiseaux chantaient gaiement dans la campagne; la nature s'éveillait. Atanik se frotta les yeux, se secoua, donna une caresse au petit chat, qui, étant venu se pelotonner entre ses bras comme un manchon vivant, avait entretenu sur sa poitrine une douce chaleur; puis il se leva à la hâte. Malgré l'attention de Minet, il n'avait pu se réchauffer entièrement; il se sentait transi, il grelottait.

La première chose qu'il aperçut fut le souper inachevé de la veille; il regarda dans le lit de Barba; hélas! il était vide. Il fit une courte visite à Penn-Du, qui ruminait tranquillement, lui donna une poignée de paille, mit ses sabots et sortit de la maison. Il posait le pied sur les planches qui formaient une passerelle sur la rivière, quand tout à coup il s'arrêta, pâle et tremblant. Ses yeux étaient tombés sur une femme étendue immobile de l'autre côté du pont, dans le lit peu profond de la rivière. Elle était tombée en avant, et on voyait, attaché sur son dos, un bissac gonflé qui se dressait au-dessus du courant. Alanik s'était élancé comme une flèche sur le pont rendu glissant par la rosée de la nuit. Il se penche sur le cadavre et pousse un cri déchirant : il avait reconnu sa grand'mère !

II

Huit jours plus tard, dans la chaumière d'argile, on procédait à la vente du mobilier de la pauvre veuve. Son fils Yvon, un homme au teint bourgeonné, aux yeux hébétés, qui l'avait lâchement abandonnée pendant sa vie, était venu d'une paroisse lointaine pour réclamer le peu qu'elle possédait. Les meubles étaient jetés sans ordre sur l'herbe devant la porte, et les amateurs les examinaient. Le pauvre Alanik, inconsolable de la mort de sa bienfaitrice, assis à l'écart, con

1. Grand'mère.

sidérait ce spectacle, bien pénible pour lui; un de ses bras était passé autour du cou de Penn-Du, qui s'était couchée au pied d'un arbre auquel on l'avait attachée; de son autre main il retenait sur ses genoux Minet, qui regardait la vente le poil hérissé, les yeux effarés; et devant lui était posée la Vierge en plâtre.

Quand la vente commença et qu'il vit enlever successivement ces vieux meubles au milieu desquels il avait vécu, il pleura. Le mobilier vendu, le tour de Penn-Du arriva. On la fit lever, on lui fit subir un examen détaillé, et une pauvre femme des environs l'acheta cinquante francs. Elle avait si mauvaise mine! Cependant, celle qui l'avait achetée n'avait pas fait un mauvais marché, car la vache était sobre, et, malgré son âge avancé, elle avait encore bonne dent. Alanik s'était levé le cœur gros. Il plaça lui-même la corde qui attachait Penn-Du dans la main de sa nouvelle propriétaire, et, jetant ses deux bras autour du cou de la vache, il l'embrassa en murmurant un adieu bien triste et bien tendre. Elle partit en meuglant, comme si elle l'avait compris.

Le crieur public qui faisait la vente jeta un regard autour de lui; il ne restait sur le gazon que quelques tessons et quelques planches pourries.

On a oublié de mettre le chat aux enchères, s'écria l'héritier avec un rire stupide; qui veut l'acheter? » Et, saisissant brutalement Minet par la peau du cou, malgré le résistance d'Alanik, il l'éleva en l'air. On riait. Minet miaulait à faire pitié, car les doigts d'Yvon lui pinçaient la peau. Au moment où ce brutal élevait Minet à la hauteur de son visage, en criant:

A deux sous le chat! Le chat à deux sous! » Minet allongea la patte et lui enfonça ses griffes dans la joue.

« Aïe!» hurla Yvon en portant machinalement la main à son visage.

Ses doigts détendus avaient laissé tomber Minet, qui ne demanda pas son reste et prit sur-le-champ et à toute vitesse le premier chemin qui s'offrit à lui.

Courir après il n'y fallait pas songer, et Yvon, si bien égratigné, en fut pour sa blessure et sa colère.

Alanik avait suivi avec angoisse les péripéties de cette petite scène. En voyant l'exploit et la fuite du chat, sa figure s'était déridée, et puis il était redevenu inquiet, anxieux, ses yeux ne quittaient pas le fils de Barba; quand il se rapprochait de lui, il frémissait. Qu'avait-il donc à craindre? Yvon ne paraissait en aucune façon s'occuper de lui, il aidait à charger le dernier meuble sur une charrette.

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