Histoire des causes de la grandeur de l'Angleterre depuis les origins jusqu'a la paix de 1763

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A. Durand, 1856 - Great Britain - 516 pages
 

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Popular passages

Page 208 - Les Romains se destinant à la guerre, et la regardant comme le seul art, ils mirent tout leur esprit et toutes leurs pensées à le perfectionner. C'est sans doute un dieu, dit Végèce', qui leur inspira la légion. Ils jugèrent qu'il fallait donner aux soldats de la légion des armes offensives et défensives plus fortes et plus...
Page 456 - ... elle-même, exclusivement commandée par des officiers nobles sans instruction militaire, aurait les plus grandes peines, si une collision éclatait, à soutenir sa vieille renommée : quelle occasion plus propice attendrait-on de provoquer une lutte décisive et de profiter de tous les avantages que l'on était certain d'y posséder ? Il est vrai que la France ne cherchait querelle à personne et à l'Angleterre moins qu'à aucune autre nation du monde. Louis XV avait horreur de la guerre alors,...
Page 402 - Whigs of his time have represented him, and as ill-informed people still represent him, a prodigal and corrupt minister. They charged him, in their libels and seditious conversations, as having first reduced corruption to a system. Such was their cant. But he was far from governing by corruption. He governed by party attachments. The charge of systematic corruption is less applicable to him, perhaps, than to any minister who ever served the crown for so great a length of time.
Page 122 - Angleterre, détruisit les moines, nation paresseuse elle-même, et qui entretenait la paresse des autres, parce que, pratiquant l'hospitalité, une infinité de gens oisifs, gentilshommes et bourgeois, passaient leur vie à courir de couvent en couvent.
Page 316 - Pour former un gouvernement modéré il faut combiner les puissances, les régler, les tempérer, les faire agir, donner, pour ainsi dire, un lest à l'une pour la mettre en état de résister à une autre; c'est un chef-d'œuvre de législation que le hasard fait rarement, et que rarement on laisse faire à la prudence.
Page 121 - Lond., 1828-32, 3 vol. in-4°. besoin de s'occuper de ses affaires : besoin fécond, qui contenait en germe toutes ses libertés et toute sa grandeur future. Mais un grand événement, auquel enfin il est temps d'arriver, et qui, lui aussi, était destiné à devenir l'une des causes les plus actives de la puissance de l'Angleterre, contribua, dès cette époque, à imprimer ce salutaire mouvement à son esprit public: on voit que nous voulons parler de la Réforme. Ce serait anticiper mal à propos...
Page 492 - Espagnols, delaLouisiane; elle ne recouvra ses colonies de l'Inde qu'à la condition de ne pas les fortifier et de les laisser sans garnison ; enfin elle s'engagea de nouveau à démolir Dunkerque. Au tableau de ces immenses acquisitions nouvelles , joignez celui des colonies que la GrandeBretagne possédait déjà dans les différentes parties du monde et comparez le...
Page 400 - ... fortunes privées, mit la Compagnie dans l'impossibilité de tenir ses engagements et le Trésor à la veille de faire banqueroute. Dans ce pressant péril, une sorte d'acclamation publique désigna Walpole comme le seul homme capable de le conjurer. Il rentra à l'Échiquier, et opéra si habilement ', qu'en quelques mois il eut à la fois liquidé l'affaire, rétabli le crédit public et sauvé même la Compagnie du Sud. Sa récompense fut ce poste suprême de ministre dirigeant, objet de l'ambition...
Page 217 - Londres le gouvernement républicain fit remettre à l'ambassadeur hollandais un mémoire1 à la rédaction duquel Vane, alors trésorier de la marine, eut la plus grande part, et dans lequel il était dit, dans un langage non moins original que le projet luimême, « que le commerce étant, entre la Hollande « et l'Angleterre, comme une maîtresse entre deux « amants , la paix entre elles n'est possible qu'à la « condition, soit que la Hollande consente à s'in« corporer à l'Angleterre, soit...
Page 109 - ... manufactures de drap notamment, manufactures si naturelles sur un sol qui produisait la laine en si grande abondance, n'avaient pas tardé à s'y élever; quand le Steel-Yard fut détruit et que les ouvriers anglais héritèrent de son monopole, ces fabriques prospérèrent aussitôt à l'envi. Anderson, dans ses sèches mais précieuses annales, produit un document duquel il résulte que, peu de temps après leur émancipation du joug de la Hanse, vers 1582, les Anglais déjà exportaient annuellement...

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