Oeuvres, Volume 3 |
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Popular passages
Page 349 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide, S'élève à gros bouillons une montagne humide ; L'onde approche , se brise , et vomit à nos yeux , Parmi des flots d'écume , un monstre furieux. Son front large est armé de cornes menaçantes : Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes; Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux; Ses longs mugissemens font trembler le rivage.
Page 56 - Je sens de veine en veine une subtile flamme Courir par tout mon corps, sitôt que je te vois. Et dans les doux transports où s'égare mon âme Je ne saurais trouver de langue ni de voix.
Page 354 - Pleurez, pleurez, mes yeux, et fondez-vous en eau ! La moitié de ma vie a mis l'autre au tombeau, Et m'oblige à venger, après ce coup funeste, Celle que je n'ai plus sur celle qui me reste.
Page 381 - Amor docuit natorum sanguine matrem ?,'£./, Commaculare manus ; crudelis tu quoque, mater; Crudelis mater magis, an puer improbus ille? Improbus ille puer; crudelis tu quoque, mater.
Page 349 - L'onde approche, se brise et vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume, un monstre furieux. Son front, large est armé de cornes menaçantes. Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes. Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux ; Ses longs mugissements font trembler le rivage. Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage; La terre s'en émeut , l'air en est infecté ; Le flot qui l'apporta recule épouvanté.
Page 230 - Rouge : au lieu de s'étendre sur tant de grandes circonstances qu'un sujet si majestueux lui présentait, il perd le temps à peindre le petit enfant qui va, saute, revient, et, ramassant une coquille, la va montrer à sa mère ; et met en quelque sorte , comme j'ai dit dans ma poétique, les poissons aux fenêtres, par ces deux vers : Et là , près des remparts que l'œil peut transpercer, Les poissons ébahis les regardent passer.
Page 227 - Régnier, c'est-à-dire le poète français qui, du consentement de tout le monde, a le mieux connu, avant Molière, les mœurs et le caractère des hommes.
Page 374 - Le secret donc, en contant une chose absurde, est de s'énoncer d'une telle manière que vous fassiez concevoir au lecteur que vous ne croyez pas vous-même• la chose que vous lui contez; car alors il aide lui-même à se décevoir, et ne s.onge qu'à rire de la plaisanterie agréable d'un auteur qui se joue et ne lui parle pas tout de bon. Et cela est si véritable, qu'on dit rntae 1.
Page 45 - II a peur que ce dieu , dans cet affreux séjour , „ D'un coup de son trident ne fasse entrer le jour ; ,, Et par le centre ouvert de la terre ébranlée „ Ne fasse voir du Styx la rive désolée , ,, Ne découvre aux vivans cet empire odieux , •„ Abhorré des mortels , et craint même des dieux.
Page 381 - ... c'est cette naïveté inimitable qui a été tant estimée dans les écrits d'Horace et de Térence, à laquelle ils se sont étudiés particulièrement, jusqu'à rompre pour cela la mesure de leurs vers, comme a fait M.