Collection des Chroniques Nationales Françaises écrites en Langue vulgaire du treizième au seizième siécles avec des Notes et Eclaircissemens, Volume 12, Part 2

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 362 - Adonc, dit le roi à ses gens à (avec) une grand'vaillance : « Seigneurs, vous êtes mes hommes, mes amis et mes compagnons; à la journée d'huy je vous prie et requiers très spécialement que vous me meniez si avant que je puisse férir un coup d'épée. » Et ceux qui de-lez (près) lui étoient, et qui son honneur et leur avancement aimoient,lui accordèrent.
Page 471 - Le roi attendit un petit à parler, et regarda la bonne dame sa femme qui pleuroit à genoux moult tendrement ; si lui amollia le cœur...
Page 360 - Or tôt, tuez toute cette ribaudaille , car ils nous empêchent la voie sans raison.
Page 372 - avez perdu à cette fois , vous recouvrerez •» à une autre. » La nuit pluvieuse et obscure favorisa la retraite de Philippe. Ce prince , entré sur le champ de bataille avec cent...
Page 307 - Si trouvèrent le pays gras et plentureux de toutes choses , les granges pleines de toutes richesses, riches bourgeois , charrettes et chevaux , pourceaux , brebis , moutons et les plus beaux bœufs du monde que on nourrit en ce pays; Chronique, 1.
Page 349 - ... ses chevaliers de son corps et de sa chambre, il entra en son oratoire et fut là à genoux et en oraison devant son autel, en priant dévotement Dieu qu'il le laissât lendemain, s'il se combattoit, issir (sortir) de la besogne à son honneur.
Page 469 - Gentil sire et gentil roi, véez nous cy six qui avons été d'ancienneté bourgeois de Calais et grands marchands : si...
Page 463 - Lors se partit des créneaux messire Jean de Vienne, et vint au marché , et fit sonner la cloche pour assembler toutes manières de gens en la halle. Au son de la cloche vinrent hommes et femmes , car moult désiraient à ouïr nouvelles , ainsi que gens si astreints de famine que plus n'en pouvaient porter.
Page 470 - Ha, gentil sire, depuis que je repassai la mer en grand péril, si comme vous savez, je ne vous ai rien requis ni demandé : or vous...
Page 462 - Monseigneur, vous pourrez bien avoir tort, car vous nous donnez mauvais exemple. Si vous nous vouliez envoyer en aucune de vos forteresses, nous n'irions mie si volontiers, si vous faites ces gens mettre à mort, ainsi que vous dites; car ainsi feroit-on de nous en semblable cas. — Cet exemple amollia grandement le courage au roi d'Angleterre; car le plus des barons l'aidèrent à soutenir.

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