Œuvres dramatiques de N. Destouches: Le mari confident. Le trésor caché. Le dépôt. L'archi-menteur. Discours académiques: Discours pronouncé le 25 août 1723. Réponse de M. Fontenelle, au discours de M. Destouches. Réponse de M. Destouches à l'abbé de Saint-CyrLefèvre, 1811 |
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... souffrir Un téméraire espoir , dont il faut vous guérir , Si vous l'avez conçu ; car moi - même , j'en jure , Je serois le premier à venger son injure : Je suis trop délicat pour souffrir qu'à mes yeux Vous osassiez former un projet ...
... souffrir Un téméraire espoir , dont il faut vous guérir , Si vous l'avez conçu ; car moi - même , j'en jure , Je serois le premier à venger son injure : Je suis trop délicat pour souffrir qu'à mes yeux Vous osassiez former un projet ...
Page 61
... souffrir . JULIE . Et moi , j'ai trop de cœur FLORANGE . Songez qu'elle - même m'en prie . JULIE . C'est une impertinente , et je suis en furie De ce qu'elle s'expose encore à vous revoir . Je la ferai , morbleu ! rentrer dans son ...
... souffrir . JULIE . Et moi , j'ai trop de cœur FLORANGE . Songez qu'elle - même m'en prie . JULIE . C'est une impertinente , et je suis en furie De ce qu'elle s'expose encore à vous revoir . Je la ferai , morbleu ! rentrer dans son ...
Page 64
... souffrir cela , Monsieur , je vous supplie ? FLORANGE . La Comtesse m'appelle ; il prétend m'empêcher De la voir . JULIE . Oui , morbleu ! son honneur m'est trop cher , Pour pouvoir consentir qu'elle vous parle encore . Pourquoi non ...
... souffrir cela , Monsieur , je vous supplie ? FLORANGE . La Comtesse m'appelle ; il prétend m'empêcher De la voir . JULIE . Oui , morbleu ! son honneur m'est trop cher , Pour pouvoir consentir qu'elle vous parle encore . Pourquoi non ...
Page 119
... souffrir aucun retardement : J'ai couru , j'ai volé , j'arrive en ce moment . LE BARON . Il est bien question des affaires des autres , Quand nous sommes pressés de travailler aux vôtres . JULIE . Aux miennes ? Quelle affaire ai - je ...
... souffrir aucun retardement : J'ai couru , j'ai volé , j'arrive en ce moment . LE BARON . Il est bien question des affaires des autres , Quand nous sommes pressés de travailler aux vôtres . JULIE . Aux miennes ? Quelle affaire ai - je ...
Page 120
... souffrir que son choix fût celui de son cœur ; Mais , dans le cas présent , si son cœur est bien sage , Il ne s'en prévaudra que pour son avantage . La JULIE . sagesse et le cœur sont rarement d'accord . LE BARON . Je ne le vois que ...
... souffrir que son choix fût celui de son cœur ; Mais , dans le cas présent , si son cœur est bien sage , Il ne s'en prévaudra que pour son avantage . La JULIE . sagesse et le cœur sont rarement d'accord . LE BARON . Je ne le vois que ...
Common terms and phrases
Adieu aimable aime allez amant amour ANGÉLIQUE avez avoit BARON beau belle Hortense bon homme bonheur c'est-là cardinal de Polignac charmé cher Chevalier ciel Clarice CLITAN DRE CLITANDRE cœur COMTE COMTESSE connoissance connoître CRISPIN crois croyez croyois dédit diable digne dire DORIMON DORTIÈRE doute Est-ce êtes étoit Fanchon fille fils flatter FLORANGE Forville frère FRONTIN GÉRONTE gloire grace heureux honte HORTENSE Indes j'ai j'aime j'avois j'en j'étois j'ose jaloux jamais Janot JULIE jure l'adore l'ai l'aime l'amour LAFONTAINE LÉANDRE libertin LISETTE LUCIDOR m'en vais Madame maître MARQUIS MARQUISE ment mérite mieux Monsieur MONTVAL morbleu n'en Parbleu parler paroît PASQUIN père plaisir pourroit puis-je raison rendre rien s'il vous plaît sage sais SCAPIN SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII sera seroit sœur sort souffrir souriant sûr Toinot Trève tromper venger vertu veut veux vieux fou voici voilà vois Voulez-vous vrai yeux
Popular passages
Page 510 - ... moins nécessaire à ses plaisirs. Toute votre conduite en Angleterre , où les intérêts de la France vous étoient confiés , a bien vengé l'honneur du génie poétique , qu'une opinion assez commune condamne à se renfermer dans la poésie.
Page 509 - ... qui ne cherche point à exciter bassement un rire immodéré dans une multitude grossière; mais qui élève cette multitude, presque malgré elle-même , à rire finement et avec esprit.
Page 510 - Les ouvrages dramatiques ont deux tribunaux à essuyer très-différens, quoique composés des mêmes juges, tous deux également redoutables; l'un, parce qu'il est trop tumultueux; l'autre, parce qu'il est trop tranquille ; et un ouvrage n'est pleinement assuré de sa gloire , que quand le tribunal tranquille a confirmé le jugement favorable du tumultueux.
Page 510 - ... des hommes et de leurs passions , plus d'art de combiner et de concilier des choses opposées , qu'un traité qui fera la destinée des Nations. Quelques gens de lettres sont incapables de ce qu'on appelle les affaires sérieuses ; j'en conviens : mais il y en a qui les fuient...
Page 509 - De-là vient que vos pièces se lisent, et cette louange si simple n'est pourtant pas fort commune. Il s'en faut bien que tout ce qu'on a applaudi au théâtre, on le puisse lire. Combien de pièces fardées par la représentation ont ébloui les yeux du spectateur, et, dépouillées de cette parure étrangère , n'ont pu soutenir ceux du lecteur! Les ouvrages dramatiques ont deux tribunaux à essuyer...
Page 507 - On sait assez que l'académie française'n'affecte point de remplacer un orateur par un orateur , .ni un poète par un poète ; il lui suffit que des talens succèdent à des talens, et que le même fonds de mérite subsiste dans la compagnie , quoique formée de différons assemblages.
Page 511 - Les lettres sont l'asyle d'une infinité de talens oisifs et abandonnés par la fortune ; ils ne font guères alors que parer , qu'embellir la société : mais on peut les obliger à la servir . plus utilement ; ces ornemens deviendront des appuis. C'est ainsi que...
Page 508 - ... être aussi le désespoir éternel des siècles suivans, il a été souvent honoré d'un aussi grand nombre d'acclamations , et a recueilli autant de larmes. On voit assez d'ouvrages , qui, ayant paru sur le théâtre avec quelque éclat , ne s'y maintiennent pas dans la suite des temps , et auxquels le public semble n'avoir fait d'abord un accueil favorable , qu'à condition qu'il ne tes reverroit plus.
Page 511 - Richelieu , notre fondateur : c'est ainsi qu'a pensé à votre sujet celui qui commençait à le remplacer à la France , et que la France et l'académie viennent de perdre. Venez parmi nous , Monsieur , libre des occupations politiques, et rendu à vos premiers goûts. Je suis en droit de vous dire , sans craindre aucun reproche de présomption, que notre commerce vous sera utile. Les plus grands hommes ont été ici , et n'en sont devenus que plus grands. L'académie a été en même temps une...
Page 507 - Campistron , illustre dans le genre dramatique; nous retrouvons en vous un auteur revêtu du même éclat. Tous deux vous avez joui de ces succès si flatteurs du théâtre , où la louange ne passe point lentement de bouche en bouche , mais sort impétueusement de toutes les bouches...