Œuvres dramatiques de N. Destouches: Le mari confident. Le trésor caché. Le dépôt. L'archi-menteur. Discours académiques: Discours pronouncé le 25 août 1723. Réponse de M. Fontenelle, au discours de M. Destouches. Réponse de M. Destouches à l'abbé de Saint-CyrLefèvre, 1811 |
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... ciel ! Vous savez bien , mon père , Que Florange m'aimoit , qu'il avoit su me plaire , Que nous nous convenions . Cent fois à vos genoux J'ai prié , j'ai pleuré pour l'obtenir de vous : Vous avez durement refusé de m'entendre . A votre ...
... ciel ! Vous savez bien , mon père , Que Florange m'aimoit , qu'il avoit su me plaire , Que nous nous convenions . Cent fois à vos genoux J'ai prié , j'ai pleuré pour l'obtenir de vous : Vous avez durement refusé de m'entendre . A votre ...
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... ciel ! LE BARON . Est - il encore à toi ? Quel bonheur ! Quoi ! son cœur LA COMTESS E. Plus que jamais , mon père . LE BARON . Diable ! voici pour nous une épineuse affaire . LA COMTESSE . A rechercher ma sœur si je puis l'engager , La ...
... ciel ! LE BARON . Est - il encore à toi ? Quel bonheur ! Quoi ! son cœur LA COMTESS E. Plus que jamais , mon père . LE BARON . Diable ! voici pour nous une épineuse affaire . LA COMTESSE . A rechercher ma sœur si je puis l'engager , La ...
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... Ciel ! l'inconstance seule est cause de ma perte ! Je vais donc accepter la main qui m'est offerte ; Vous m'y déterminez . LE COMTE . S'agit - il de la sœur ? FLORANGE . Oui ; je veux me venger , en lui donnant mon cœur . N'est - ce pas ...
... Ciel ! l'inconstance seule est cause de ma perte ! Je vais donc accepter la main qui m'est offerte ; Vous m'y déterminez . LE COMTE . S'agit - il de la sœur ? FLORANGE . Oui ; je veux me venger , en lui donnant mon cœur . N'est - ce pas ...
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... ciel ! je me retire . FLORANGE , sans la voir . Je crois avoir bien dit ... Mais voyons , il faut lire . ( Florange lit haut , et la Comtesse s'arrête pour écouter . ) >> « Je vous croyois un objet si parfait , Que mon amour s ...
... ciel ! je me retire . FLORANGE , sans la voir . Je crois avoir bien dit ... Mais voyons , il faut lire . ( Florange lit haut , et la Comtesse s'arrête pour écouter . ) >> « Je vous croyois un objet si parfait , Que mon amour s ...
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... ciel ! soupçonne - t - il ma foi ? Sa confiance est - elle un dehors qu'il affecte ? Devois - je m'exposer à devenir suspecte ? SCÈNE II . LE COMTE , LA COMTESSE . LA COMTESSE . Eн ! d'où venez - vous donc ? LE COMTE . De chez le duc d ...
... ciel ! soupçonne - t - il ma foi ? Sa confiance est - elle un dehors qu'il affecte ? Devois - je m'exposer à devenir suspecte ? SCÈNE II . LE COMTE , LA COMTESSE . LA COMTESSE . Eн ! d'où venez - vous donc ? LE COMTE . De chez le duc d ...
Common terms and phrases
Adieu aimable aime allez amant amour ANGÉLIQUE avez avoit BARON beau belle Hortense bon homme bonheur c'est-là cardinal de Polignac charmé cher Chevalier ciel Clarice CLITAN DRE CLITANDRE cœur COMTE COMTESSE connoissance connoître CRISPIN crois croyez croyois dédit diable digne dire DORIMON DORTIÈRE doute Est-ce êtes étoit Fanchon fille fils flatter FLORANGE Forville frère FRONTIN GÉRONTE gloire grace heureux honte HORTENSE Indes j'ai j'aime j'avois j'en j'étois j'ose jaloux jamais Janot JULIE jure l'adore l'ai l'aime l'amour LAFONTAINE LÉANDRE libertin LISETTE LUCIDOR m'en vais Madame maître MARQUIS MARQUISE ment mérite mieux Monsieur MONTVAL morbleu n'en Parbleu parler paroît PASQUIN père plaisir pourroit puis-je raison rendre rien s'il vous plaît sage sais SCAPIN SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII sera seroit sœur sort souffrir souriant sûr Toinot Trève tromper venger vertu veut veux vieux fou voici voilà vois Voulez-vous vrai yeux
Popular passages
Page 510 - ... moins nécessaire à ses plaisirs. Toute votre conduite en Angleterre , où les intérêts de la France vous étoient confiés , a bien vengé l'honneur du génie poétique , qu'une opinion assez commune condamne à se renfermer dans la poésie.
Page 509 - ... qui ne cherche point à exciter bassement un rire immodéré dans une multitude grossière; mais qui élève cette multitude, presque malgré elle-même , à rire finement et avec esprit.
Page 510 - Les ouvrages dramatiques ont deux tribunaux à essuyer très-différens, quoique composés des mêmes juges, tous deux également redoutables; l'un, parce qu'il est trop tumultueux; l'autre, parce qu'il est trop tranquille ; et un ouvrage n'est pleinement assuré de sa gloire , que quand le tribunal tranquille a confirmé le jugement favorable du tumultueux.
Page 510 - ... des hommes et de leurs passions , plus d'art de combiner et de concilier des choses opposées , qu'un traité qui fera la destinée des Nations. Quelques gens de lettres sont incapables de ce qu'on appelle les affaires sérieuses ; j'en conviens : mais il y en a qui les fuient...
Page 509 - De-là vient que vos pièces se lisent, et cette louange si simple n'est pourtant pas fort commune. Il s'en faut bien que tout ce qu'on a applaudi au théâtre, on le puisse lire. Combien de pièces fardées par la représentation ont ébloui les yeux du spectateur, et, dépouillées de cette parure étrangère , n'ont pu soutenir ceux du lecteur! Les ouvrages dramatiques ont deux tribunaux à essuyer...
Page 507 - On sait assez que l'académie française'n'affecte point de remplacer un orateur par un orateur , .ni un poète par un poète ; il lui suffit que des talens succèdent à des talens, et que le même fonds de mérite subsiste dans la compagnie , quoique formée de différons assemblages.
Page 511 - Les lettres sont l'asyle d'une infinité de talens oisifs et abandonnés par la fortune ; ils ne font guères alors que parer , qu'embellir la société : mais on peut les obliger à la servir . plus utilement ; ces ornemens deviendront des appuis. C'est ainsi que...
Page 508 - ... être aussi le désespoir éternel des siècles suivans, il a été souvent honoré d'un aussi grand nombre d'acclamations , et a recueilli autant de larmes. On voit assez d'ouvrages , qui, ayant paru sur le théâtre avec quelque éclat , ne s'y maintiennent pas dans la suite des temps , et auxquels le public semble n'avoir fait d'abord un accueil favorable , qu'à condition qu'il ne tes reverroit plus.
Page 511 - Richelieu , notre fondateur : c'est ainsi qu'a pensé à votre sujet celui qui commençait à le remplacer à la France , et que la France et l'académie viennent de perdre. Venez parmi nous , Monsieur , libre des occupations politiques, et rendu à vos premiers goûts. Je suis en droit de vous dire , sans craindre aucun reproche de présomption, que notre commerce vous sera utile. Les plus grands hommes ont été ici , et n'en sont devenus que plus grands. L'académie a été en même temps une...
Page 507 - Campistron , illustre dans le genre dramatique; nous retrouvons en vous un auteur revêtu du même éclat. Tous deux vous avez joui de ces succès si flatteurs du théâtre , où la louange ne passe point lentement de bouche en bouche , mais sort impétueusement de toutes les bouches...