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-Le Globe, la Presse et plu- | qui rappellent, quoi qu'on en ait, sieurs autres journaux donnent les les convulsions et les prétendus midétails d'une longue et curieuse racles du cimetière de Saint-Médard. séance de magnétisme, qui a eu lieu jeudi chez M. G. de C., où s'étoient réunis, disent ils,

« Des personnes du monde, des écrivains, des docteurs en médecine et des ecclésiastiques, pour assister aux expériences sur deux somnambules, par M. Marcillet, magnétiseur des plus ha- | biles. Le magnétiseur est un amateur plein de zèle pour la science, qui a opéré, ce jour-là, sur deux sujets précieux : une jeune personne nommée Mile Julie, et un jeune homme nommé Alexis Didier. »

Après avoir cité les singulières expériences de divination et constaté de merveilleux résultats, les journaux annoncent la part, au moins étrange, que des ecclésiastiques, présens à une semblable séance, n'auroient pas hésité à y prendre, malgré la réserve imposée à leur caractère. Il nous suffira de citer ce qu'on en a dit, pour établir tout ce qu'il y auroit eu de peu convenable dans cette intervention de l'habit et du caractère ecclésiastique.

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« Un ecclésiastique a proposé à Alexis d'aller dans le département de la HauteGaronne, dans une petite ville nommée Cazères. Alexis y est allé. Prié de se rendre à l'église, il a décrit minutieusement l'entrée de l'église, les statues placées sur le portail, la position et la forme du clocher; il a dit l'endroit où se trouve la chaire; il a détaillé la sacristie, les armoires qui s'y trouvent et les objets qu'on y renferme. Prié d'examiner la position des fenêtres, il a répondu qu'il falloit dire de la fenêtre, parce qu'il n'y en avoit qu'une; et après avoir ouvert cette fenêtre, il a déclaré qu'il voyoit une rivière, ce qui étoit fort exact. Il a terminé par une visite à M. le curé de Cazères, dont il a fait le portrait et dont il a dit l'âge. »

Ne seroit-il pas déplorable que des ecclésiastiques se fussent prêtés à ces essais d'une science insaisissable, et

Diocèse d'Autun: Une retraite a eu lieu à Bourbon-Lancy à l'occasion du Jubilé pour l'Espagne. M. le curé avoit prié M. l'abbé Debussy de venir en assurer le succès. Ses prévisions n'ont pas été vaines. La parole vive et touchante de cet homme de Dieu a fait une telle impression sur le cœur des habitans, qu'ils se sont, si nous pouvons ainsi parler, levés en masse pour l'entendre et pour se réconcilier avec les pratiques de la religion. Sur une population de 3,500 ames, les deux communions géné–“ rales ont réuni 2,150 personnes, parmi lesquelles 950 hommes. La brigade de gendarmerie tout entière s'est présentée en costume à la sainte table. Cette retraite s'est terminée par la consécration des petits enfans à la sainte Vierge, des habitans au très-saint Cœur de Jésus et au Cœur immaculé de Marie. Tous se trouvent heureux d'avoir su en profiter. C'est la plus douce consolation que puisse goûter ici-bas le digne curé de cette paroisse.

Diocèse d'Avignon. Dans un Mandement au sujet du désastre de notre colonie, M. l'archevêque dit à son peuple de se souvenir des jours de détresse où les eaux pénétroient dans le sein de toutes les demeures; et, au nom du Dieu qui l'a préservé de la mort que pouvoit entraîner l'inondation, il le presse de secourir les infortunés de la Guadeloupe.

« Faisons aussi, ajoute-t-il, un retour sur nous-mêmes, et soyons saisis d'une crainte salutaire des jugemens de Dieu. Nous ne voyons que les causes secondes des calamités publiques qui nous affligent, mais il existe une main secrète et puissante qui gouverne l'univers entier; pas un cheveu ne tombe de notre tête,

aucune feuille ne se détache d'un arbre s'en faire hommage! Le 'don parfait, n'est

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Diocèse de Dijon. A la fin de 1840, M. l'abbé Renault, ancien vicaire-général, a fait l'acquisition de tout ce qui reste de l'ancien château de Saint-Bernard, à Fontaine-lèsDijon, et il s'est aussitôt dévoué à la restauration du berceau de ce grand saint. Le pieux ecclésiastique s'est imposé bien des sacrifices pour réparer ces précieuses ruines, et pour l'enceinte où saint Bernard est né pût être enfin rendue au culte. Grâce à son zèle, la belle chapelle de Saint-Bernard, élevée par Louis XIII, est redevenue, comme autrefois, un sanctuaire de pèlerinage, où les amis des arts et les ames pieuses ne cessent de se rendre, les uns pour admirer le monument, les autres pour y prier et pour y communier sous les auspices de saint Bernard.

que

Diocèse de Saint-Dié. Mgr Gros a daté de Paris, le 3 mars, le Mandement qu'il adresse au clergé et aux fidèles, à l'occasion de sa prise de possession et de son installation.

a Appelé à vous instruire et à vous gouverner, y dit le prélat, nous devons vous dire qui nous sommes, d'où nous venons, et ce que nous prétendons faire

au milieu de vous.

Après avoir parlé du caractère de l'épiscopat, il ajoute :

ce pas de Dieu seul qu'il descend? et qu'avons-nous de nous-même autre chose que ténèbres, infirmités et misère? Confus dans notre bassesse, nous publierons les bienfaits du ciel, pour consacrer à la reconnoissance les prémices de notre ministère; nous l'admirerons, parce qu'il est grand, et que le langage de l'homme, celui même des anges, ne peut suffire à l'exprimer; nous nous appliquerons à l'honorer par des œuvres qui répondent à notre étonnante vocation: au moins c'est le vœu de notre cœur, le vœu que nous aimerons à renouveler, que nous travaillerons à réaliser tous les jours de notre vie. »

Telle est l'obligation de l'évêque : celle du clergé et des fidèles est de l'entourer de leur vénération et de leurs hommages, car c'est JésusChrist qui l'envoie.

« Jésus-Christ venoit de fonder son Eglise; il lui avoit confié, d'abord dans la personne de Pierre, puis dans celle de tous les apôtres, toute son autorité pour la posséder et l'exercer jusqu'à la consommation des siècles. Cependant, il va quitter la terre, et les apôtres survivront peu à leur Maître que deviendra le dépôt sacré? Il passera, par forme d'héritage, à une postérité fidèle: Pro patribus

luis nati sunt tibi filii: constitues eos principes super omnem terram. Pierre, le chef des apôtres, le communique à de légitimes successeurs, à ces pontifes de l'Eglise romaine, qui, sans interruption jusqu'à nos jours, ont occupé le siége de la ville éternelle. Au même temps, en vertu de lois sages qu'inspirent à l'Eglise les divers besoins de ses enfans, « Chef dans la hiérarchie sacrée, revêtu des évêques unis de foį, soumis de cœur d'immenses pouvoirs, portant au fond de au Père commun des fidèles, remplacent l'ame l'indélébile caractère de la plus d'autres évêques dans la mission sublime haute dignité, qu'avons-nous à vous dire, de gouverner le peuple chrétien. C'est du N. T. C. F.? Nous glorifierons-nous en Fils de Dieu qu'émane leur puissance; votre présence? Malheur à nous, si, mais pour le bien de l'ordre et de la paix, aveugle sur nous-même, nous osions il falloit qu'ils dépendissent ici-bas d'un nous attribuer quelqu'une de ces faveurs seul; et toujours ils se sont fait gloire de que le Seigneur nous a gratuitement dé-reconnoître, dans le successeur de Pierre, parties; si, infidèle, nous cessions de lui la source de l'unité, la principauté pre

mièro, un chef, visible et suprême. A leur/reroit la sainteté, contre toute nou

veauté de langage qui l'obscurciroit. Les règles de la morale : le prélat les exposera à son peuple, et il en pressera l'observation avec autant de douceur que de fermeté. Enfin, pasteur des ames, il portera des lois, mais sans oublier que l'évêque législateur ne cesse pas d'être un père.

Mgr Gros réclame, en terminant, les prières de tous, et répand sur tous ses premières bénédictions.

Diocèse de Sens. Dans la catastrophe de notre colonie, M. l'archevêque voit à la fois un motif de douleur et un sujet de sérieuses réflexions sur nous-mêmes. Le prélat développe, dans son Mandement, ces considérations si graves, et il ter

exemple, et en dehors de toute doctrine contestée, nous aimons, empruntant les paroles des docteurs et des Pères, à le proclamer encore: Pierre a le premier et le seul d'abord reçu du divin Maître les clefs qui devoient être bientôt communiquées à tous les autres. Pierre est le chef de l'épiscopat dont il fait la force et la gloire. Dieu a remis aux évêques dans la personne de Pierre les clefs du royaume des cieux. O Pierre ! c'est de toi, comme d'une source bénie, que découlent des eaux abondantes, qui, par des canaux toujours purs, vont arroser et fertiliser toutes les régions de la terre; c'est de toi que les Eglises reçoivent, et la force pour commander, et la grâce pour purifier, et la lumière pour discerner ce qui est bon de ce qui est gâté et corrompu. Nos pouvoirs nous viennent donc de Jé-mine en invitant son peuple à remersus-Christ, par l'illustre Grégoire XVI, successeur de Pierre et prince des pasteurs. C'est Jésus-Christ qui, par Grégoire XVI, nous a dit: Allez, je vous en voie comme mon père m'a envoyé; allez à ce peuple, et soyez auprès de lui mon interprète et le ministre de mes gràces. N'avions-nous pas tort de dire que rien de merveilleux ne signaloit notre mission? Cette succession de souverains pontifes, non interrompue dans la suite des siècles; ce principe d'autorité permanent, toujours visible et toujours reconnu; cette distribution régulière de pouvoirs, qui vont portant jusqu'aux extrémités du monde la sève et la vie, n'est-ce pas quelque chose qui tient du prodige? Nous venons donc à vous au nom du Seigneur. Est-il un titre plus légitime, et qui inspire mieux au pasteur une tendre charité, aux ouailles une inaltérable confiance?»

cier Dieu, qui nous a épargnés tandis que son bras s'étendoit au loin sur nos frères. Nous emploierons le moyen le plus sûr de lui témoigner notre reconnoissance, ajoute-t-il, en faisant retomber, en aumônes sur les malheureux, les miséricordes dont le Seigneur veut bien user à notre égard.

Diocèse de Viviers. Bien qu'on n'ait pas encore réparé dans ce diocèse les pertes immenses causées par deux inondations successives, M. l'évêque a invité les fidèles à venir au secours des victimes de la Guadeloupe.

ÉTATS SARDES. —Le sacre de Mgr Rendú, évêque élu d'Anneci, est fixé au dimanche des Rameaux. La cérémonie sera faite à Anneci par M. l'archevêque de Chambéry, assisté de deux autres évêques de la Savoie. Les évêques de Belley, de Lausanne, de Sion et de Bethleem y sont également invités.

Si, dans l'ordre temporel, l'autorité de l'évêque s'efface et disparoît, dit Mgr Gros, dans l'ordre spirituel tout est soumis à son pouvoir. Et d'abord la doctrine : le prélat réclamera donc contre tout système qui tendroit à la corrompre, contre toute question inutile et vaine qui en altè-casion de sa nouvelle

PORTUGAL.

Dona Maria, à l'ocgrossesse, vient

de demander aux dignitaires ecclé siastiques de son royaume des prières pro felici partu. Ne paiera-t-elle pas les grâces qui lui sont accordées de Dieu, par quelque décision favorable à l'Eglise désolée?

L'ile de Funchal se trouve sans prélat; elle est pourvue seulement de quelques chanoines qui s'abstiennent de prêcher; de sorte que le docteur Kalley, prédicant protestant, trouve le champ libre, et en profite pour semer dans l'île ses doctrines erronées.

Cependant on s'occupe, en Portugal, de fonder une association catholique, dont l'objet seroit d'améliorer les mœurs, de fonder des colléges de missionnaires, de faire des missions daus les villes, de publier des ouvrages religieux et de faire paroître une feuille religieuse hebdomadaire. Quelques personnes ont le soupçon que l'idée de cette institution vient du gouvernement, lequel voudroit organiser des clubs ecclésiastiques, comme il a créé dès clubs militaires, et elles ont peu de foi dans le succès de l'œuvre, attendu que les programmes devront être approuvés par le gouvernement. D'autres espèrent que cette association portera des fruits immenses. Le Catholique de Lisbonne publie la profession de foi qui devra être faite par les associés, celle de Pie IV, et dit des statuts de l'association: «Sans vouloir donner là-dessus notre avis, nous dirons que ces statuts nous paroissent assez judicieux, et que, si on les observe et que le gouvernement s'abstienne de se mêler de ce qui ne le regarde pas, l'association pourra produire des résultats avantageux. »

SUÈDE.—Le roi a autorisé, par une ordonnance du 6 mars, l'établissement, en Norwége, d'une paroisse catholique.

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POLITIQUE, MÉLANGES, ETC.
La session législative n'est pas vive

cette année; et si l'on comptoit bien, on y trouveroit beaucoup plus de jours de repos que de jours de travail. Il est malheureux que ces loisirs n'aient pas été prévus par les ministres; ils auroient pu en profiter pour proposer une loi de police dont l'absence se fait vivement sentir, et qui auroit eu pour but de remédier au régime de surveillance établi à l'égard des forçats libérés et des repris de justice.

Dans une des sessions précédentes, un ministre disoit à l'occasion d'une autre proposition de loi : Il y a quelque chose à faire. Il y a certainement aussi quelque chose à faire pour détourner un mal aussi grave que celui dont nous parlons. On ne signale presque pas un attentat commis contre les personnes et les propriétés sans y découvrir un cas de récidive, sans que les auteurs de crimes et délits que la police saisit ne soient redéjà repris de justice un plus ou moins connus pour des malfaiteurs émérites grand nombre de fois, et rentrés dans la société tantôt par une porte, tantôt par corrompus et plus habiles qu'ils n'en une autre, toujours plus audacieux, plus étoient sortis.

Ce que Paris renferme de gens dangeleur nombre autant que par leur harreux de cette espèce est à effrayer par diesse. Il n'y auroit de sommeil et de sécurité possibles pour personne, si l'on pouvoit savoir au milieu de qui on passe sa vie. Avec une quantité de sujets pareils, il y a donc quelque chose à faire, soit pour renforcer la législation pénale et le régime pénitentiaire qui sont si peu efficaces en matière de correction, soit pour en purger la cité quand ils rendes sacrifices énormes d'argent pour fortrent. On fait bien de la dépense, bien tifier la capitale contre des troubles éventuels, contre des agitations politiques qui ne se présentent à l'esprit que voyance. Et quand il s'agit d'un mal accomme des nécessités de simple prétuel, d'un ravage social de tous les jours, d'un danger permanent qui pèse sur la société, on ne sait point trouver de me

sures législatives pour les appliquer à une plaie si vive et si large. La chose en vaut cependant bien la peine. Car ce qu'on fait à si gránds frais hors des murs | de la capitale est certainement d'une moindre importance pour elle que ce qu'on néglige de faire au dedans pour le repos et la sûreté de ses habitans.

PARIS, 31 MARS.

La chambre des pairs a adopté aujourd'hui, à la majorité de 95 voix contre 14, le projet de loi relatif aux brevets

d'invention.

La chambre des députés a voté le projet de loi général sur les crédits supplémentaires et extraordinaires pour les exercices 1842 et 1843. (Voir à la fin du journal.)

Deux propositions, signées par MM. Mauguin, Delasalle et Tesnières, ont été déposées sur le bureau du président de la chambre des députés. L'une concerne les fraudes sur les vins, l'autre est relative aux eaux-de-vie rendues impropres à la consommation. Ces deux propositions seront soumises prochainement à l'examen des bureaux.

Une ordonnance insérée au Moniteur d'aujourd'hui nomme conseiller à la cour royale de Bourges, M. Delarue, en remplacement de M. Haton, nommé par la même ordonnance juge à Paris; procureur du roi à Bourges, M. Monestier; président du tribunal d'Aix, M. Poilroux; président du tribunal de Châtillon-surSeine (Côte-d'Or), M. Lapérouse; juges à Carcassonne, M. Degrand; à SaintMalo, M. Bossinot-Pomphily; juge d'instruction à Bourges, M. Berry.

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Le Messager publie la note suivante que nous croyons devoir mettre sous les yeux de nos lecteurs, quoique nous ayons gardé le silence sur l'article auquel elle répond:

« Un article inséré dans plusieurs journaux, sur la relâche de la frégate la Reine-Blanche, à Taïti, au mois d'août dernier, contient un passage qui doit être démenti, parce qu'il est inexact. Il attri- | bue à l'équipage, aux officiers et au

commandant de cette frégate', une conduite et un langage qui n'ont jamais été reprochés aux marins français. L'urbanité, la politesse qu'on accorde unanimement à leurs officiers, et qui tiennent aux mœurs et aux exemples qu'ils puisent dans leurs familles, n'ont jamais altéré le bon ordre et la discipline qu'ils savent maintenir à leur bord, dans toutes les contrées qu'ils fréquentent. On peut donc affirmer que l'orgie qu'on dit avoir eu lieu sur une frégate française, à Taïti, au mois dernier, n'est qu'une invention, qui seroit taxée de calomnie, si elle n'étoit une de ces légèretés blâmables, trop fréquentes aujourd'hui dans certains journaux peu soigneux de l'honneur national. Non, il n'est pas vrai, et il est de toute fausseté qu'une frégaté ait été un théâtre de corruption, dans quelque pays que ce soit. L'honneur, dans toutes ses acceptions, y a été constamment révéré; et toutes les mères françaises peuvent continuer de s'applaudir de voir leurs enfans servir dans la marine de leur pays. »

M. le ministre de l'agriculture et du commerce vient d'accorder un secours aux habitans les plus nécessiteux du village d'Azat (Arriége), victimes d'une avalanche qui a détruit un grand nombre de maisons dans les derniers ouragans.

Ce premier secours, accordé sur la demande de M. Dugabé, sera augmenté dès que le gouvernement connoîtra l'étendue des pertes.

Le Moniteur contient ce matin un rapport adressé, sous la date du 21 janvier dernier, au ministre de la marine et des colonies, par le consul-général de France au Port-au-Prince. Dans ce rapport, M. Levasseur rend un hommage mérité à la conduite des équipages des navires de commerce français qui se trouvoient au Port-au-Prince lors de l'incendie qui a désolé cette ville tout récemment.

Le Gomer, commandé par M. Laurencin, capitaine de corvette, est parti le 29 de mois, pour se rendre à la Guade→ loupe.

Ce bâtiment à vapeur y porte environ

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