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« Cette soumission, ai-je répondu, est » due en partie aux lumières et à la mo» dération de votre Sainteté. »

les tient sous sa main et qui les mène à l'accomplissement des décrets que sa providence a portés. Toute personnalité s'efface dans ce grand mouvement des « J'ai conseillé, a répliqué le Pape, de idées et des choses, et personne, excepté » faire ce qui me sembloit raisonnable. Dieu, ne peut dire : Voilà ce que j'ai » Le spirituel n'étoit point compromis fait, et voilà ce que je veux faire. >> par les ordonnances; les évêques au» Bénie soit la France, N. T.-C. F.!» roient peut-être mieux fait de ne pas bénis soient les pieds de ceux qu'elle en- » écrire leur première Lettre; mais, voie pour évangéliser la paix ! bénie soit >> après avoir dit: Non possumus, il leur l'Eglise de Bordeaux, si particulièrement » étoit difficile de reculer. Ils ont tâché associée aux desseins des miséricordes divines sur cette terre des anciennes et des nouvelles bénédictions! »

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» de montrer le moins de contradiction » possible entre leurs actions et leur >> langage, au moment de leur adhésion. » Il faut le leur pardonner ce sont des » hommes pieux, très-attachés au roi et » à la monarchie; ils ont leur foiblesse >> comme tous les hommes. >>

» Après avoir remercié le Saint-Père de la confiance qu'il me témoignoit, je lui ai parlé avec estime et considération du cardinal secrétaire d'Etat.

Extrait d'une dépêche de M. le vicomte de Châteaubriand, adressée au ministre des affaires étrangères. Notre compte-rendu de l'Histoire du pape Léon XII, par M. le chevalier Artaud, a donné occa sion à l'un de nos abonnés de « Je l'ai choisi, m'a-t-il dit, parce qu'il nous communiquer l'Extrait sui-» a voyagé, qu'il connoît les affaires gévant d'une dépêche de M. de Châ-» nérales de l'Europe, et qu'il m'a semblé teaubriand, ambassadeur à Rome » avoir la sorte de capacité que demande » sa place. Il n'a écrit relativement à vos sous ce pontificat. Ce document, qui » deux ordonnances, que ce que je penparoît avoir échappé à M. Artaud, >> sois, et que ce que je lui avois demandé dont le livre est d'ailleurs si cu» d'écrire. >> rieux et si plein d'intérêt, appartient à l'histoire, et doit être consigné dans un recueil que l'on» veut bien considérer comme les Mémoires permanens du clergé de France.

« Rome, 12 janvier 1829. >> Monsieur le comte,

a Oserai-je communiquer à Sa Sain» teté, ai-je repris, mon opinion sur la situation religieuse de la France ? » « Vous me ferez grand plaisir, » m'a répondu le Pape.

« Je pense donc, très-Saint-Père, que » le mal est venu dans l'origine d'une » méprise du clergé au lieu d'appuyer

» J'ai vu le Pape, le 2 de ce mois; il a» les institutions nouvelles, ou du moins bien voulu me retenir tête à tête, pen- » de se taire sur ces institutions, il a dant une heure et demie. Je dois vous >> laissé échapper des paroles de blâme, rendre compte de la conversation que» pour ne rien dire de plus, dans des j'ai eue avec Sa Sainteté.

» Il a d'abord été question de la France: le Pape a commencé par l'éloge le plus sincère du roi. « Dans aucun » temps, m'a-t-il dit, la famille royale de » France n'a offert un ensemble aussi » complet de qualités et de vertus. Voilà >> le calme rétabli parmi le clergé les » évêques ont fait leur soumission. >>

>> Mandemens et dans des discours. L'im» piété, qui ne savoit que reprocher à de » saints ministres, a saisi ces paroles, et >> en a fait une arme; elle s'est écriée >> que le catholicisme étoit incompatible » avec l'établissement des libertés publi»ques, qu'il y avoit guerre à mort entre » la Charte et les prêtres. Par une con>> duite opposée, nos ecclésiastiques au

» sur la discipline? Les préjugés contre » la cour de Rome s'effacent de toute » part, et dans un siècle encore ardent, » l'œuvre de la réunion avoit déjà été » tenté par Leibnitz et Bossuet.'»»

>>>roient obtenu tout ce qu'ils auroient >> voulu de la nation. Il y a un grand >> fond de religion en France et un pen» chant visible à oublier nos malheurs au » pied des autels; mais aussi il y a >> un véritable attachement aux institu» tions octroyées par les fils de saint » Louis. On ne sauroit calculer le dégré | » de puissance auquel seroit parvenu le » clergé, s'il s'étoit montré à la fois l'ami >> du roi et de la Charte. Je n'ai cessé de » prêcher cette politique dans mes écrits » et dans mes discours; mais les passions» premier fait établir un hôpital des En>> du moment ne vouloient pas m'enten» dre, et me prenoient pour un en>> nemi. >>

» Le Pape m'avoit écouté avec la plus grande attention.

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« Ceci est une grande chose, » m'a dit le Pape. « Mais je dois attendre le mo» ment fixé par la Providence. Je con» viens que les préjugés s'effacent; la >> division des sectes en Allemagne a » amené la lassitude de ces sectes; en » Saxe, où j'ai résidé trois ans, j'ai le

» fans-Trouvés, et obtenu que cet hôpi>> tal seroit desservi par des catholiques. » Il s'éleva alors un cri général contre » moi parmi les protestans; aujourd'hui, >> ces mêmes protestans sont les pre│» miers à applaudir à l'établissement et » à le doter. Le nombre des catholiques » augmente dans la Grande-Bretagne. Il » est vrai qu'il s'y mêle beaucoup d'é>> trangers.

» Que diront vos journaux pendant la » session? me dit le Pape avec une sorte » de gaité. Ils parlent beaucoup ! Ceux » des Pays-Bas encore davantage; mais >> on me mande qu'une heure après avoir >> lu leurs articles, personne n'y pense >> plus dans votre pays. »>

«C'est la pure vérité, très-Saint-Père; » vous voyez comine la Gazette de France » m'a arrangé (car je sais que Sa Sain» te é lit tous les journaux, sans en ex» cepter le Courrier.) Le souverain Pon

« J'entre dans vos idées, » m'a-t-il dit après un moment de silence; « Jésus>> Christ ne s'est point prononcé sur la >> forme des gouvernemens. Rendez à » César ce qui est à César, veut seulement dire: Obéissez aux autorilés éla» blies. La religion catholique a prospéré >> au milieu des républiques comme au >> sein des monarchies; elle fait des pro» grès immenses aux Etats-Unis; elle » règne seule dans les Amériques espa»gnoles. Vous voyez quelle est l'affluence » des étrangers protestans à Rome : leur » présence fait du bien au pays; mais » elle est bonne encore sous un autre >> rapport. Les Anglais arrivent ici avec » les plus étranges notions sur le Pape et la papauté, sur le fanatisme du clergé,» tife me traite pourtant avec une ex» sur l'esclavage du peuple dans le pays. » trême bonté. J'ai donc lieu de croire » Ils n'y ont pas séjourné deux mois, » que la Gazelle ne lui fait pas un grand » qu'ils sont tout changés: ils voient » effet. (Le Pape a ri, en secouant la >> que je ne suis qu'un évêque, que le » tête.) Eh bien! très-Saint-Père, il en » clergé romain n'est ni ignorant ni per- » est des autres comme de votre Sain» sécuteur, et que mes sujets ne sont » teté si le journal dit vrai, la bonne >> pas des bêtes de somme. » >> chose qu'il a dit reste; s'il dit faux, >> Encouragé par cette espèce d'effu- >> c'est comme s'il n'avoit rien dit du tout. sion de cœur, et cherchant à élargir le » Le Pape doit s'attendre à des discours, cercle de la conversation, j'ai dit au sou- » pendant la session : l'extrême droite verain Pontife: « Votre Sainteté ne pen- » soutiendra que M. le cardinal Bernetti » seroit-elle pas que le moment est favo- » n'est pas un prêtre, et que ses lettres >> rable à la recomposition de l'unité ca- » sur les ordonnances ne sont pas arti»>tholique, à la réconciliation des sectes »cles de foi; l'extrême gauche déclarera » dissidentes, par de légères concessions» qu'on n'avoit pas besoin de prendre les

» ordres de Rome: la majorité applau- | Galilée étoit la victime de l'inquisition, » dira à la déférence du conseil du roi, il n'en avoit jamais été le complice. » » et louera hautement l'esprit de sagesse » et de paix de votre Saintet.é »

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La sacristie, la congrégation, l'inquisition, c'est ainsi que l'on désigne l'épiscopat, afin sans doute de réveiller les préventions haineuses que le libéralisme suranné de la Restauration entretenoit en exploitant ces mots. Le Journal des Débats ne rougit pas d'aller sur les brisées du Constitutionnel. Mais l'opinion publique s'est éclairée. L'expérience de treize années n'a pas été sans résultats, et, au dégoût qu'inspire aujourd'hui le Constitutionnel, le Journal des Debats devroit reconnoître qu'il y a autant de maladresse à lui emprunter ses injures, qu'il y a de cynisme à imiter ses feuilletons immoraux. C'est le moyen d'éloigner tous les lecteurs honnêtes.

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M. l'évêque de Chartres nous a fait l'honneur de nous adresser une nouvelle Lettre que nous publierons incessamment.

Le roi des Français, après avoir fait élever à Carthage, sur l'acropolis, la chapelle de Saint-Louis, dans laquelle a été placée la statue du saint roi, vient d'ordonner de nouvelles constructions destinées aux gardiens de ce monument et au desservant français qui y est attaché. M. Charles Jourdain, architecte, est parti pour exécuter ces travaux.

« Nous ne savons pas si, en raillant la philosophie, M. Arago a voulu autre chose que faire rire une grave assemblée et obtenir un de ces succès d'épigrammes qu'il cherche plus qu'il ne convient à un savant. Mais les railleries se sont rencontrées avec les dénonciations qui s'élèvent de toutes les sacristies contre la philosophie, et cette rencontre est facheuse. Car, où nous ne voyons qu'une coïncidence, d'autres pourront voir une coalition. Or, ce seroit un triste spectacle que de voir l'Académie des Sciences et la sacristie essayant d'étrangler la phi- La station des conférences de losophie, en tenant chacune un bout du Notre-Dame est couronnée cette anlacet. Nous savons bien que la philoso-née, comme l'année dernière, par phie survivroit: elle a eu d'autres périls; mais de quel air, après avoir ainsi prêté la main à cette œuvre insensée, Galilée oseroit-il se plaindre de l'inquisition? De quel air revendiqueroit-il la liberté de faire tourner la terre autour du soleil, malgré l'arrêt de la congrégation? Galilée, à genoux devant l'inquisition et désavouant la vérité qu'il avoit découverte dans les cieux, a eu le droit de dire en se relevant: Et pourtant elle tourne! Il a eu le droit de protester contre l'aveu que ses juges lui avoient arraché. Oui! Mais

une retraite de huit jours. Pendant toute la semaine sainte, des instructions sont données à différentes heures pour les diverses classes d'auditeurs. L'éloquent orateur des conférences, M. l'abbé de Ravignan, prononce tous les soirs, à sept heures et demie, un discours spécialement destiné aux hommes. A une heure après midi, une instruction est prononcée pour les femmes. Comme l'année dernière, une communion générale rassemblera autour de la

table sainte, le matin du jour de Pâ- | nobles infortunes, la chambre a passé à l'ordre du jour sur la pétition.

que, tous ceux qui auront eu le bonheur de suivre les exercices de la retraite.

M. l'évêque de Nancy célébrera mardi matin, à Saint-Sulpice, la messe de communion générale, pour la clôture de la retraite. Le prélat prêchera la Passion dans cette église vendredi soir à sept heures.

A la fin de la séance, M. de Boissy a demandé que la chambre s'ajournât à lundi prochain, afin de laisser, pendant la semaine sainte, à chacun de MM. les pairs, le temps d'accomplir ses devoirs. Cette proposition a été adoptée.

-La chambre des députés s'est aussi occupée samedi d'un rapport de pétitions sans intérêt. Au commencement de la séance, M. Jollivet s'est plaint de ce que la comDiocèse de Besançon. M. l'ar-mission des sucres n'avoit pas encore chevêque est de retour de son voyage

ad limina.

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dissement de Loches, où l'accueil le plus cordial et le plus respectueux a été fait au premier pasteur. Le prélat, se trouvant à Chambourg, a voulu visiter M. Lavau, ancien prêtre constitutionnel, qui, cédant enfin aux inspirations de la grâce et aux instances du curé et du doyen, vient de rétracter tout récemment son adhésion au schisme. En apercevant M. l'archevêque, le vieillard s'est écrié avec une vive émotion

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déposé son rapport. MM. Houzeau-Muiron, membre de la commission, et Gauthier de Rumilly, rapporteur, ont annoncé que le travail de la commission étoit trèsavancé, et qu'il seroit prochainement soumis à la chambre.

Mardi auront lieu les développemens des propositions présentées par MM. Mauguin, Tesnières et Delasalle.

-Les bureaux de la chambre des députés ont examiné samedi, avant la séance publique, les deux projets de loi sur les chemins de fer.

Le premier concerne la section de la grande ligne de Paris à la Méditerranée, comprise entre Avignon et Marseille, avec un embranchement sur le chemin du Gard, qui doit affranchir les transports des obstacles que présente l'embouchure du Daignez, Monseigneur, daignez re- Rhône. De nombreuses difficultés, sous cevoir la brebis égarée! Elle est ren- le rapport de l'art, de longs souterrains, trée au bercail. Accordez-lui votre un double viaduc sur le Rhône et la Dubénédiction. » Une partie de la porance, des terrassemens considérables, pulation de Chambourg assistoit à des tranchées taillées dans le roc sur les cette touchante entrevue. Elle a deux cinquièmes de la longueur de la pieusement recueilli et la bénédic-route, qui pourroient donner lieu à des tion du prélat, et les paroles d'édifi- mécomptes dans les estimations de ces cation qu'il a prononcées.

PARIS, 10 AVRIL.

La chambre des pairs a entendu aujourd'hui un rapport de pétitions. La seule qui présentât quelque intérêt étoit relative à la captivité du roi Charles V. Malgré les efforts de M. le vicomte Dubouchage, qui ne manque pas une occasion d'élever la voix en faveur des plus

travaux, ont engagé le gouvernement à "donner une subvention à la Compagnie formée sur les lieux mêmes, et qui se chargeroit de l'exécution à ses risques et périls. Après de longues délibérations et sur les avis du conseil général des ponts et chaussées, le gouvernement a accordé à la Compagnie la somme de trente-deux millions à verser par vingtième, les terrains nécessaires à l'établissement du chemin, la jouissance pendant trente-trois

annéés, après l'expiration desquelles le chemin retournera à l'Etat sans remboursement de la valeur des rails ni du matériel. Quant aux tarifs, ils ne dépasseront pas le prix des tarifs fixés pour le chemin de fer de Paris à Orléans.

Le principe du projet de loi a été généralement approuvé, et partout on a exprimé le désir que ce chemin pût être promptement exécuté; on n'a différé que sur le mode d'exécution et sur les conditions imposées par le gouvernement à la Compagnie.

Sur les neuf commissaires, cinq sont favorables à l'ensemble du projet de loi : ce sont MM. Soubrebost, Lacoste, Crémieux, Lebobe et de Grille. Les quatre autres commissaires, MM. Vivien, de Tocqueville, Fould et Chasles, ont combaltu le projet de loi ou ont fait des ré

serves.

Le second projet de loi est relatif à l'établissement de la ligne de Paris à la frontière de Belgique et au littoral de la Manche. La direction par Calais, à laquelle le gouvernement accorde la préférence, a donné lieu à de nombreuses objections.

M. Berryer a été d'avis que le tracé proposé par le gouvernement serviroit beaucoup plus les intérêts anglais que ceux de la France, car l'espèce de lisière, a-t-il dit, que doit parcourir le chemin amènera marchandises et voyageurs aux chemins de fer de Belgique pour se rendre au cœur de l'Allemagne, au lieu de continuer leur route sur Paris. MM. Vivien, Estancelin, de Beaumont (Somme), se sont plaints de ce que le gouvernement n'avoit pas compris dans son système le port de Boulogne. M. Larabit voudroit qu'on revînt au premier tracé par Boulogne, Calais et Dukerque, et que ces trois ports fussent liés entre eux pour que tous les intérêts fussent satisfaits. M. Roger (du Nord) a demandé une déviation par Hazebrouck et Lille.

Le général Bellonet a rappelé l'avis du comité des fortifications, qui est pour Calais, et a soutenu qu'une fois la ligne faite jusqu'à Boulogne, elle est impossible

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jusqu'à Calais. MM. Vuitry, Chégaray, Montozon, Just Chasseloup - Laubat se sont prononcés pour le projet de loi; ce dernier auroit voulu introduire quelques modifications dans le prix des tarifs et dans la durée des concessions. M. Buréaux de Puzy trouve que les évaluations des travaux d'art et celles des terrains sont trop foibles, et pense que les sacrifices de l'Etat, portés à 64 millions dans le projet du gouvernement, s'élèveront à plus de 100 millions. Enfin M. Bethmont, partisan aussi du projet de loi, regrette que l'Etat ne se soit pas réservé la ligne anglo-belge, et demande que le gouvernement puisse participer dans une mesure sage et équitable aux bénéfices de l'entreprise.

M. Thiers a approuvé en principe le projet de loi; mais il a demandé qu'il fût complété, et que les ports de Dunkerque et de Boulogne fussent reliés directement comme Calais à la Belgique et à l'Allemagne.

Les commissaires sont MM. Larabit, Dessauret, Stourm, Baude, Bethmont, Berryer, Muret de Bort, Chasles, Delebecque. M. Berryer seul s'est prononcé contre le système entier du projet de loi. M. Dessauret n'a pas fait connoître son opinion; il a été nommé par les partisans du projet de loi. M. Larabit voudroit un complément dans le tracé; et quatre autres MM. Stourm, Baude, Bethmont et Muret de Bort, ont proposé des modifications dans les tarifs et la durée des concessions. Quant à la redevance de la Compagnie envers le Trésor, les uns voudroient que l'Etat prélevât l'intérêt de la somme dépensée par lui après que les Compagnies auroient prélevé l'intérêt de leur capital, ou qu'on prélevât, après l'intérêt de la Compagnie, l'amortissement des rails et des machines; et les autres seroient d'avis que le bénéfice audelà de l'intérêt de la Compagnie fût partagé entre l'Etat et la Compagnie.

M. le maréchal comte Sébastiani a été nommé président, et M. Dumon secrétaire de la commission chargée de l'examen du projet de loi portant créa

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