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œur, qui étoit admise à le visiter aussi | belle majeure dès à présent, et de lui ouvent qu'elle le vouloit.

EXTÉRIEUR.

Espartero est parti le 21 juin pour Vaence, accompagné des généraux Linage et Ferraz, et du ministre de la guerre. Les troupes de la garnison de Madrid s'étoient mises en route la veille; il n'est esté qu'un régiment de cavalerie dans la capitale. Ainsi la Catalogne va subir une nouvelle expédition, qui sera probablement plus sanglante que celle de l'année

dernière.

Trois jours avant le départ du régent, on avoit exposé devant l'Hôtel-de-Ville le portrait d'Isabelle et le sien, au milieu des fanfares et des acclamations de commande. On avoit illuminé à cette occasion."

A la date du 20, un bateau à vapeur arrivé à Barcelone avoit confirmé la nouvelle répandue les jours précédens, que la division envoyée contre Grenade avoit passé du côté des insurgés.

La junte de Barcelone a envoyé un de ses officiers à Carthagène chercher les 15,000 fusils qui lui ont été enlevés à l'époque du désarmement. Le fort Montjouy paroît déterminé à rester ferme et fidèle à la cause d'Espartero; ce qui ne peut manquer de faire retomber la place en son pouvoir.

Le colonel Prim, qui est à la tête de l'insurrection catalane, a publié une proclamation, où il annonce que Fernando de Cordova et le capitaine de cavalerie don Louis Zaldibar sont accourus en posle de l'étranger pour se mettre aux ordres de la junte. Un aide-de-camp de don François de Paule se trouve aussi à Barcelone dans l'état-major des insurgés. Il est à croire que ce n'est pas avec l'auto- | risation de l'infant, lequel s'efface tant | qu'il peut et se tient à l'écart dans la plus stricte neutralité. On sait que le colonel Prim est nommé commandant en chef de toutes les gardes nationales mobiles de la Catalogne.

donner un conseil de régence dont M. Lopez seroit le chef. Les autres membres qu'on désigne sont: MM. de Toreno, Martinez de la Rosa, Isturiz, Cortina et Olozaga. Toutes les municipalités nommées depuis la régence d'Espartero seroient dissoutes et remplacées par celles de 1840.

Les chefs et officiers du régiment de San Fernando sont, dit-on, au nombre des troupes défectionnaires. On ne doit admettre qu'avec précaution les nouvelles suivantes, qui ne sont peut-être données par un journal de Barcelone que pour encourager l'insurrection:

« Cadix et Séville, avec les troupes de leurs garnisons, se sont prononcées contre la tyrannie des ayacuchos. Les troupes que le gouvernement avoit envoyées pour bloquer Malaga, montant à 8,000 hommes de toutes armes, se sont réunies aux braves Malaguenos. Seoane, qui étoit entré à Lerida, le 17, avec une petite troupe de cavalerie, en apprenant le pronunciamento de Teruel, est reparti précipitamment pour Saragosse.

>> Pampelune, Bilbao, Estella et presque toutes les provinces basques ont secoué le joug des ayacuchos.

>> La désertion continue parmi les troupes de Zurbano. Plus de cinquante officiers et un grand nombre de sergens l'ont abandonné. Deux escadrons de sa cavalerie se sont prononcés et sont partis pour Tarragone. »

La place de Lerida, qui est très-forte, s'est déclarée contre le mouvement, et tient comme le fort de Montjouy pour Espartero. Ce sont pour lui deux puissans points d'appui.

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La cour d'assises du Brabant vient de juger une affaire importante, dans la— quelle deux individus ont été condamnés à mort. C'est sur les révélations du principal accusé, nommé Janssens, que le procès a été suivi, contre lui-même et contre son beau-frère. Trois autres individus avoient été condamnés à mort On croit que le but des juntes insur- pour les mêmes crimes; il s'agissoit de rectionnelles est de faire déclarer Isa-vols avec circonstances aggravantes.

Heureusement, les révélations de Jans- | célébrée en plein air, sous un arbre

sens sont arrivées, avant que les victimes de cette erreur judiciaire eussent subi leur peine.

- Des négociations sont ouvertes, dit-on, entre la Belgique et une puissance qui fait partie du Zollverein, pour amener des relations plus intimes entre la ligne des douanes allemandes et l'Etat belge.

-Dans sa séance du 21 juin, la chambre des communes a adopté le bill qui accorde une pension annuelle de 75,000 fr. à la princesse Augusta de Cambridge.

énorme. M. O'Connell s'y est encore lit entendre, et il a de nouveau défié le gouvernement de commencer une guerre civile. Il a répété qu'il vouloit unique-· ment le rappel, parce qu'avec lui l'lrlande auroit la diminution de la taxe.

En terminant, le grand agitateur a fait déclarer par l'assemblée que le bill sur les armes d'Irlande est une violation de la constitution anglaise; qu'il doit favoriser les persécutions que l'on organiseroit contre les Irlandais, et que c'est une raison de plus d'insister pour le rappel.

Le lendemain, M. O'Connell, dont l'activité semble infatigable, a paru tout à coup, à Dublin, au milieu de la séanc hebdomadaire que tenoit l'association pour le rappel. Il a blamé la conduite d'un certain nombre de catholiques dans ce qui s'est passé à Dungannon.

« Le tambour du parti orangiste, ail `dit, a été brisé, et un des hommes du

un magnifique tambour, et de donner une indemnité à celui qui a été frappé. Si ces catholiques avoient fait partie de l'association, j'aurois proposé de les exclure. »

La discussion sur le bill des armes a continué le 23; elle a été fort vive; mais aucune résolution n'a été prise. Toutes les déclarations de sir Robert Peel, relativement à la conduite que le gouvernement veut tenir à l'égard de l'Irlande, peuvent se résumer en ces mots : «Il y a quelque chose à faire. » Mais il ne dit pas ce que l'on fera. -Tandis qu'on parle dans le parle-parti a été frappé. Je propose d'acheter ment anglais de la nécessité de voter un bill des armes pour l'Irlande, ce pays est en paix, et les prisons y sont vides. L'Angleterre au contraire est livrée à une bande de brigands qui, sous le nom de -S. M. le roi de Sardaigne a été alfilles de Rebecca ou Rebeccaïstes, portent teint d'une inflammation très-vive des la terreur dans la province de Galles. bronches. Cette maladie, si grave, a été Ces perturbateurs ont dernièrement sac-heureusement combattue au moyen de cagé en plein jour la maison de correction de Carmarthen. Ils détruisent les barrières des routes, soutenant que la circulation doit être libre. Dans l'expédition contre la maison de détention de Carmarthen, les Rebeccaïstes étoient, dit le Standard, au nombre de 10 à 12,000, et plus de 300 étoient à cheval. On compte parmi eux beancoup de petits fermiers. Le Times déclare qu'après la destruction des maisons de travail et des barrières, les Rebeccaïstes veulent demander l'abolition des dîmes, et quelque chose de semblable, pour les terres, à la fixité des baux, réclamée par l'Irlande, car le nom de l'Irlande revient partout et à tout propos.

Un nouveau mecting a eu lieu le dimanche 18 à Sanimerhill, après une inesse

huit saignées, et l'on peut regarder cet excellent prince, protecteur zélé de la Religion et si aimé de ses sujets, comme tout-à-fait hors de danger.

La santé de la reine, qui commençoit à se rétablir, a été altérée de nouveau par cet événement.

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· Le Diario di Roma annonce que, le 8 juin, on a ressenti à Cagli huit secousses de tremblement de terre, qui n'ont causé aucun dommage.

--

En Perse, la province de Tabris a été visitée par des tremblemens de terre successifs du 20 avril au 6 mai. Les habitans de Tabris se sont établis dans la plaine sous des tentes. La ville de Kæ, située en face de Rajand, a été totalement détruite par un tremblement de terre.

- Le gouvernement russe a, dit-on,

M. le marquis d'Audiffret soutient le principe d'indemnité. Il rappelle que c'est le système qu'il n'a cessé de dé

ésolu d'employer l'armée aux travaux de construction de chemins de fer. Dans ce out, on va rappeler les troupes concenrées dans la Bessarabie et dans les gou-fendre dès 1837. Il a donc approuvé le

vernemens voisins.

Suivant des correspondances de Beyrouth, du 30 mai, tout seroit terminé au Liban; un arrangement définitif auroit été conclu entre les Druses et les Maronites au sujet des réclamations de ces derniers contre leurs rivaux. Les troupes turques en garnison dans la montagne devoient partir pour Constantinople.

Une lettre d'Athènes du 1er juin porte que le gouvernement grec s'occupe beaucoup des réductions à opérer dans l'armée. Huit officiers bavarois seulement se trouvent encore au service grec, savoir : quatre lieutenans-colonels, un major, deux capitaines et un lieutenant. Tous ces officiers ont conservé leurs grades dans l'armée bavaroise. Ils viennent d'être sommés de déclarer s'ils veulent entrer définitivement au service grec en quittant leur qualité de Bavarois, ou s'ils veulent retourner dans leur mère-patrie.

CHAMBRE DES PAIRS. (Présidence de M. Pasquier.) Séance du 26 juin. L'ordre du jour appelle la discussion du projet de loi sur les sucres.

M. le comte de Laville-Gonthier, après avoir exposé que la commission n'a conclu à l'adoption du projet que parce que ce projet lui a paru en définitive meilleur que le maintien du statu quo, regrette que l'on ait reculé devant l'indemnité. L'indemnité n'eût pas nui aux intérêts du trésor, et elle auroit rendu la sécurité à nos colonies, tandis qu'avec la loi actuelle l'industrie indigène est vouée à une ruine lente, peut-être, mais certaine et nécessaire.

M. le baron Thénard appuie le projet, c'est-à-dire le système d'égalité progressive de droits pour les sucres coloniaux et indigènes.

Selon l'honorable pair, le gouvernement a fait deux fautes; la première, en n'imposant pas le sucre indigène dès 1832; la seconde en laissant apercevoir long-temps à l'avance son intention d'accorder une indemnité.

projet de loi que le gouvernement a présenté à la chambre des députés, et qui renfermoit la consécration de ce principe. Les amendemens qui ont éte proposés par la commission de l'autre chambre lui ont paru fâcheux; il croit que le projet adopté n'est qu'un attermoiement.

M. le baron Dupin appuie le projet, non pas comme la meilleure loi qu'il soit possible de concevoir, mais comme la seule qu'il soit possible de faire passer dans les circonstances actuelles.

M. Gauthier lit ensuite un discours dans le même sens.

CHAMBRE DES DÉPUTÉS.
(Présidence de M. Sauzet.)

Séance du 24 juin.

La séance est ouverte à une heure en présence d'un très-petit nombre de députés.

Après une demi-heure de suspension, M. le président ordonne à l'un de MM. les secrétaires de procéder à l'appel nominal.

Sut l'observation de MM. Fulchiron et Delespaul, il est décidé que cet appel nominal sera sérieux et que les noms des absens seront inscrits au Moniteur, afin, 'dit M. le president, qu'on comprenne bien par qui les travaux de la chambre sont paralysés, au moment où elle vient de mettre plusieurs lois importantes à son ordre du jour.

M. Boissy d'Anglas fait l'appel nominal, qui est terminé à deux heures un quart.

M. LE PRÉSIDENT. La chambre ayant rejeté, dans sa séance d'hier, une réduction de 4,668,000 francs proposée par la commission au chapitre 9 et correspondant à une réduction d'effectif de 14,000 hommes, la discussion doit porter aujourd'hui sur d'autres réductions étrangères à la diminution de l'effectif, mais applicables cependant à ce même chapitre 9. Elles s'élèvent ensemble à la somme de 641,579 fr.

Le chapitre est adopté avec ces réduc– tions.

La chambre adopte également, sans aucune discussion, et tels qu'ils ont été formulés par le gouvernement et par la commission, les chapitres 10, 11 et 12.

Le chapitre 13 est relatif à la remonte

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générale. Le gouvernement a demandé 6,482,489 fr. La commission n'accorde que 5,509,989 fr. Le gouvernement consent à une réduction de 652,500 fr: mais il n'accorde pas la diminution des autres 320,000 fr.

Ce chapitre est l'occasion d'une assez longue et insignifiante discussion sur la question de la remonte et de l'améliora tion de la race chevaline.

MM. de Lespée, Lherbette, Schauenbourg, Soult, Fould, Bignon et Darblay sont successivement entendus sur le service de la remonte en Algérie et à l'intérieur.

Les 320,000 fr. dont le gouvernement ne consent pas la réduction s'appliquent pour une somme de 200,000 fr. au service de l'Algérie, et pour une somme de 120,000 fr. au service de l'intérieur.

La réduction relative au service de l'Algérie est adoptée.

Une autre discussion s'engage sur le service de la remonte à l'intérieur. Plusieurs députés prennent part à la discussion.

M. le marquis de Larochejacquelein blâme l'achat de chevaux fait il y a peu de temps en Angleterre pour le service des remontes. On les a, dit-il, payés beaucoup trop cher, et on auroit pu en trouver de tout aussi bons en France.

Plusieurs orateurs sont encore entendus sur cette question.

M. le maréchal Soult insiste pour que la réduction de 120,000 fr. ne soit pas adoptée.

Après avoir entendu M. le rapporteur et M. Vuitry, la chambre ferme la dis

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cette occasion, le général Subervi parlé avec véhémence contre les fontcations de Paris, qui sont, a-t-il dit, son opinion et dans celle d'hommes e nens et compétens, la plus grande før du siècle.

Une autre réduction de 200,000 fr. sur une somme de 360,000 demandée pour l'expropriation du pavillon de la Reine à Vincennes, est également adoptée; aiusi qu'une réduction de 12,800 fr. sur les frais de bureau, etc. Toutes les réductions proposées sur ce chapitre sont adoptées.

Les chapitres 22 et 23 sont votés sans réductions.

Le chapitre 24 « Matériel du génie intérieur, 8,755,000 fr., est adopté ave une réduction de 101,500 fr.

Les chap. 25, 26 et 27 ne soulèvent aucun débat.

La chambre décide ensuite que le projet de loi relatif au chemin de fer du Nord ne sera pas mis à l'ordre du jour.

Le chapitre 28 du budget de la guerre, « Gouvernement de l'Algérie, 876,000 £. » est adopté avec une réduction de 297,000 fr.

Après avoir adopté sans discussion les chapitres 29 et 30, la chambre vote une réduction de 97,000 fr. sur le chapitre 31, «Services civils en Afrique, 1 million 958,000 fr.»

La commission ne propose aucune réduction sur le chapitre 32, «Colonisation en Algérie, 500,000 fr.» La chambre n'étant plus en nombre, la séance est levée.

Le Gérant, Adrien Le Clerc.

BOURSE DE PARIS DU 26 JUIN.
CINQ p. 0/0. 121 fr. 80 c.
TROIS p. 0/0. 80 fr. 55.
QUATRE p. 0/0. 103 fr. 40 c.
Quatre 1/2 p. 00. 000 fr. 00 c.
Act. de la Banque. 3350 fr. 00.c.
Oblig. de la Ville de Paris. 1310 fr. 90 c.
Caisse hypothécaire. 000 fr. 00 c.
Quatre canaux. 0000 fr. 00 c.
Emprunt belge. 105 fr. 0/0.
Rentes de Naples. 106 fr. 60 c.
Emprunt romain. 105 fr. 174.
Emprunt d'Haïti. 455 fr. 00.
Rente d'Espagne. 5. p. 0/0 27 fr. 0/0.

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ouveau plan de campagne inventé par | il croit avoir à se plaindre. Celui-là dé

le Constitutionnel.

Deuxième article. Voir notre N° 3766.)

Fidèle à ses engagemens comme à s principes, le Constitutionnel conque ses tentatives pour semer la scorde parmi le clergé : il accuule avec complaisance les plus ouageantes imputations, les déclamaons les plus injurieuses et des accu■tions formulées sans égard ni méagement contre la personne et l'auprité des évêques. Il est vrai, et est un grand malheur pour MM. Algnol, tout cela est tiré textuelleent de leur livre, intitulé: De l'Eit actuel du Clergé en France, et le 'onstitutionnel se croit d'autant plus rt qu'il n'est que copiste; mais, afin u'il ne s'imagine pas que ses citaons nous font peur, nous rapporteons textuellement les plus fortes, ans craindre de nous trouver emarrassés pour y répondre.

«< Chaque prélat, disent MM. Allignol, au moins cinq ou six grands vicaires n titre, ou ad honores, indépendans les ns des autres, pouvant tous placer et éplacer sans formalité et sans contrôle, t n'ayant d'autre loi à suivre que leur olonté (1). L'un veut favoriser un proégé; l'autre veut humilier tel et tel dont

(1) Nous ne croyons pas qu'il y ait un eul diocèse en France où la mesure si rave des placemens et déplacemens des urés ou desservans se décide autrement | que dans le conseil de l'évêque présidé par ui ou par l'un de ses grands- vicaires. eux ci par conséquent ne peuvent pas placer ou déplacer à leur gre; et ils ont l'ailleurs à suivre, non leur volonté, mais eur conscience, et les règles de l'Eglise.

place pour le plaisir de montrer son pouvoir; celui-ci croit agir par motif de conscience.... Aussi dans plusieurs diocèses ce n'est déjà plus en détail et partiellement qu'ils ont lieu (les changemens), mais en masse et par lettres circulaires; nous en avons vu autour de nous 20, 30, 40, opérés d'un seul coup.... (2). On pourra voir tous les bons prêtres, tous les sujets distingués mis à l'écart ou placés à contre-sens, et tous les sujets douteux mis à leur place et occupant les meilleurs postes. La supposition n'est point chimérique; tout le monde sait qu'elle s'est réalisée dans un diocèse de l'intérieur de la France (3)...

>> Dans les causes cléricales tout est arbitraire, tout se passe dans l'ombre et le mystère; tout, absolument tout, se fait par la correspondance secrète de l'administration diocésaine. Jamais on ne voit ni accusateur ni témoin, et l'on est souvent puni avant de savoir si l'on est accusé. Nous avons vu de ces êtres infortunés poursuivis à outrance par l'autorité diocésaine, forcés de descendre à l'excès de l'avilissement, et tendre une main tremblante à la charité publique. »

L'Ami de la Religion. Tome CXVII.

(2) u Il y a ici de l'exagération évidemment, et l'on donne, outre cela, comme des mesures qui n'auront été prises que une manière d'agir habituelle et fréquente, par extraordinaire et dans un seul diocèse. » (Observations de M. Richaudeau, page 261.)

(3) En supposant qu'il pùt arriver qu'un évêque se conduisit de la sorte, ou on le forceroit de donner sa démission, ou le souverain Pontife le citeroit à son tribunal, et son successeur pourroit tout réparer; mais si tous les prêtres à charge d'ames étoient inamovibles, le mal seroit sans remède ou à peu près, parce que les prêtres placés ainsi à contre-sens pourroient rester dans leurs postes malgré l'autorité épiscopale.

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