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tre témoignage sur ce livre est d'autant 1 moins suspect, qu'il s'accorde en tout point avec celui qu'en ont porté plusieurs hommes éminemment capables et compétens en cette matière. L'enseignement des Petits séminaires ne peut que gagner à l'adoption de cet ouvrage, que nous recommandons à l'attention de MM. les supérieurs.

BOURSE DE PARIS DU 5 AVRIL.

CINQ p. 0/0. 120 fr. 90 c.
TROIS p. 0/0.82 fr. 95.
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rue Cassette, 29.

Rente d'Espagne. 5. p. 9/0. 36 fr. 9/0.

LE CORRESPONDANT

REVUE MENSUELLE.

RELIGION, PHILOSophie, politiqUE, SCIENCES, LITTÉRATURE, BEAUX-ARTS. Table des Matières contenues dans les trois premières Livraisons, 15 janvier, 13 février et 15 mars 1843.

DE L'ÉTAT ACTUEL DE LA RELIGION CATHOLIQUE EN FRANCE, par M. FRANZ DE CHAMPAGNY. FORT-ROYAL, de M. Sainte-Beuve, par M. TH. FOISSET. DE LA CERTITUDE ÉVANGÉLIQUE, considérée dans ses rapports avec l'histoire, par M. TH. LENORMANT. Sur les MÉLANGES POSTHUMES de M. Jouffroy, par M. le marquis GUSTAVE DE GAVOUR. - ÉTUDES ADMINISTRATIVES.

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DE L'É

TAT ET DE L'ADMINISTRATION DES FINANCES EN FRANCE, depuis Louis XIV jus-
qu'à l'époque actuelle, par L.-C. MICHEL. RAPPORTS DES MAITRES ET DES
SERVITEURS DANS LA SOCIÉTÉ CHRÉTIENNE, par M. le baron de MONTREUIL.
LE RÉVÉREND PÈRE LACORDAIRE, par M. TH. SAINTE-FOI. M. BONIFACE. par
M. EDOUARD OURLIAC.. DE LA LIBERTÉ D'ENSEIGNEMENT, par M. E. WİL-
SON. – MÉMOIRES POUR SERVIR A L'HISTOIRE D'UNE FORÊT, par M. HENRI DE
DE LA TRADITION LITTÉRAIRE EN ITALIE, par M. A.-F. OZANAM.
L'HONNÊTE FEMME, par M. L. VEUILLOT. - Mémoire présenté à l'Académie
des Inscriptions et Beiles-Lettres. LES RUINES D'AN:, par M. EUG. BORÉ.
APERÇU DE L'HISTOIRE DE LA THÉOLOGIE, par M. H. MARET. · DES PENSÉES DE
PASCAL, par M. V. Cousin, par M. TH. FOISSET.
DE SA POLITIQUE DEPUIS 1830, par M. L. DE CARNÉ. REVUE POLITIQUE.

RIANCEY.

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RÉVUE SCIENTIFIQUE, -BULLETIN LITTERAIRE,

--

DU PARTI CONSERVATEUR ET

La LIVRAISON du 15 avril contiendra, entre autres articles: L'Histoire de Dix Ans, de M. Louis Blanc, par M. DE COURCY. — Les Institutions Liturgiques, par CHARLES SAINTE-FOY. Le deuxième article sur les Pensées de Pascal.-La fin de l'Honnete Femme. Une critique des Burgraves. Un Rapport sur l'application du Système pénitentiaire aux Enfans, par M. l'abbé FISSIAUX, etc., etc.

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ON SOUSCRIT: à Paris, à la librairie de WAILLE, rue Cassette, 8; à Lyon, à la Librairie Chrétienne de ALLARD et Cie; dans les Départemens, chez les Directeurs des Postes et des Messageries, et chez les principaux Libraires, etc.

Tout ce qui concerne la Rédaction et l'Administration du CORRESPONDANT doit être adressé franco à M. WAILLE, rue Cassette, 8, à Paris.

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ils doivent faire le choix de leur état, en connoissance de cause, ils se trouveroient alors exclus de toute carrière par l'impossibilité de passer bacheliers.

Le clergé ne peut que perdre à un pareil ordre de choses, et cela de deux ma

nières. Il est évident que les vocations religieuses ne peuvent se former que sous un enseignement religieux. L'Université ne le donne pas, et M. Villemain, dans son Rapport, a constaté que, si l'instruction procuroit des résultats certains, l'éducation devoit être négligée et se faire plus tard dans l'intérieur de la famille. Ce n'est donc pas dans les Ecoles universitaires que le sacerdoce peut trouver des sujets; et d'un autre côté, il perd dans les petits séminaires l'avantage que lui procureroient les sujets distingués qui pourroient arriver au terme de leurs études sans craindre l'avenir. Tous les catholiques sincères désirent voir l'ac

M. le marquis de Larochejacquelein demande quel a été le but du législateur en astreignant les jeunes gens au baccalauréat. C'est, sans nul doute, d'avoir des garanties d'instruction forte et variée, pour les différentes professions auxquelles ils se destinent. Quelle nécessité, dès-lors, de demander à chacun d'où il vient et où il a appris ce qu'il sait? La liberté consiste à recevoir avant tout l'instruction et l'éducation, comme il convient à chaque père de famille, jus-complissement des promesses de la qu'au jour où, l'homme se rendant utile à l'Etat, l'Etat lui demande les garanties qu'il est en droit d'exiger. Dans la situation actuelle, les jeunes gens sortant des Ecoles universitaires peuvent seuls être reçus bacheliers, ou bien encore ceux qui apportent un certificat du père de famille qui déclare avoir élevé son fils dans la maison paternelle. On a dit, et chacun sait que les certificats de cette nature sont l'occasion de faux constatés et presque aussi nombreux que les cas qui se présentent.

Les entraves mises au baccalauréat portent donc sur les petits séminaires; et quelles en sont les conséquences? Les petits séminaires se recrutent d'enfans très-jeunes que l'on destine à l'état ec- | clésiastique. A l'exception des classes très-pauvres qui n'ont pas à choisir, les parens hésitent à mettre leurs enfans dans les petits séminaires, parce que, leur vocation pouvant changer à l'âge où L'Ami de la Religion. Tome CXVII.

charte. La liberté de l'enseignement y est proclamée. Or, ce n'est pas même l'exécution de cette promesse qui est réclamée aujourd'hui : M. de Carné se borne à demander le droit d'être bachelier pour le mérite seul, sans s'occuper de quelle manière le mérite a été produit, sans s'occuper du lieu où il a été puisé.

En vérité, c'est bien le moins que l'on puisse faire. Si l'on s'étonne de voir des pères de familles préférer les petits séminaires aux colléges universitaires, il y a mille faits qui en démontrent les motifs. Ce qui s'est passé à Bordeaux, au collége royal, dispense de citer d'autres faits. Un professeur de philosophie détruit chez tous ses élèves la foi catholique, attaque la venue du Christ se faisant homme, en soutenant cette étrange assertion, que Dieu n'a pu venir sur la terre pour apporter le langage à l'homme, puisqu'il eût fallu que Dieu se fit pédagogue. Assurément la discussion est permise sur le

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point de savoir si le langage a été révélé | trer dans les développemens qui ont été présentés suffisamment par M. de Larochejacquelein.

ou s'il a été inventé par les hommes, mais il n'est pas permis de contester que Dieu se soit fait homme. Ce professeur étoit le protégé de M. Cousin; il a été soutenu contre le recteur, contre le proviseur, qui ont donné leur démission; et enfin il a fallu l'énergie de M. l'archevêque de Bordeaux pour que ce professeur eût un congé : l'orateur ne sait pas depuis deux mois ce qu'est devenue cette affaire.

Il s'agit de donner des droits égaux aux jeunes gens qui, élevés dans la foi catholique, ayant la même instruction que les élèves de l'Université, ne peuvent dans ce moment entrer dans aucune carrière. Si l'on est vraiment libéral, si l'on veut entrer dans des voies morales, religieuses, si l'on veut défendre la société, il ne faut pas que l'éducation chrétienne soit un motif d'exclusion. Le but est d'être en état de répondre aux questions de l'examen : l'Etat ne peut vouloir exercer un monopole qui n'est dans aucune loi naturelle, dont le principe ne peut

être défendu sincèrement.

L'honorable membre vote pour la prise en considération.

M. Chégaray combat la proposition, en disant que les efforts inouis faits contre l'Université doivent réunir les amis du gouvernement contre une proposition qui tend à enlever à l'Université le monopole de l'enseignement, et à l'Etat la

direction de l'éducation,

M. de Larochejacquelein répond qu'il n'a pas entendu prononcer un anathème contre l'Université, mais qu'il croit que l'Université, et l'éducation en général, gagneroient à la libre concurrence; qu'il ne veut pas ôter au gouvernement le droit de haute surveillance sur les maisons d'éducation publique, qu'il n'y a jamais pensé, mais qu'il veut la même liberté, les mêmes droits pour tout le monde, à capacité égale; il ne veut aucun monopole, aucun abus, et le mal se fait autant par le monopole que par l'abus.

M. Larabit veut l'exécution de la charte, et appuie la proposition sans en

Contre, 20 voix.

Pour, 12 voix.

Deuxième bureau.

M. Dubois (de Nantes) s'oppose à la lecture. Cette proposition tendroit, selon lui, à donner une trop grande extension à l'instruction ecclésiastique, dont les professeurs, n'étant pas soumis à l'Université, peuvent produire des chefs d'enseignement sans capacité.

M. Taillandier, sans vouloir procurer une trop grande extension aux établissemens du clergé, ne veut pas non plus laisser une trop grande étendue au monopole universitaire. Il voit de la tyrannie dans les prétentions de l'Université.

M. Gillon trouve que les petits séminaires font une concurrence trop grande à l'Université; sans être hostile au clergé, il ne veut pas cependant lui donner trop d'influence, parce que le gouvernement fait de grands sacrifices pour favoriser l'enseignement universitaire; cette prol'Université, et ne seroit qu'un encouraposition tendroit au renversement de gement au charlatanisme; il voudroit supprimer les déclarations faites par les pères de famille.

lecture, défend cependant les établisseM. Dessauret, tout en s'opposant à la mens ecclésiastiques qui ont été calomniés par certains orateurs; il ne peut y avoir que deux établissemens au plus par diocèse, et jamais ils ne sont établis sans l'autorisation du gouvernement; il ne doit pas y avoir plus de 20 mille élèves dans ces établissemens, et ce nombre n'a pas encore été atteint.

La lecture est refusée.

Troisième bureau.

M. Durand (de Romorantin) croit que c'est la pétition (dernièrement rapportée) sur l'Ecole Polytechnique qui a fait naître la proposition; mais évidemment il n'y a pas identité de situation. Ici, ce sont les prétentions du clergé qui cher

chent à lutter contre les droits et les pré- | tentions universitaires. Sous une forme restreinte et modeste, la proposition est fort large. I en autorisera la lecture, mais avec réserves pour la discussion ultérieure.

M. de Fontette appuie la proposition. Il soutient qu'elle est un acheminement à la liberté de l'enseignement. Il dit qu'il doit suffire à un candidat au baccalauréat de faire preuve d'instruction, sans être tenu de justifier de la source où il a puisé cette instruction; il ajoute que le principe opposé constitue un monopole contraire aux conditions d'un gouvernement libre.

M. Sourin. - La question, telle qu'elle est au fond de la proposition, n'est pas de savoir s'il faut ou non un diplôme de bachelier pour telle ou telle carrière, mais si on pourra prendre à son choix l'instruction dans un établissement universitaire ou dans un établissement ecclésiastique. C'est la liberté de l'enseignement sans les garanties nécessaires. Il faut l'établir sur d'autres bases. Telle qu'elle est proposée, elle auroit des inconvéniens; elle créeroit un monopole au profit des petits séminaires.

M. de Saint-Priest se plaint que le ministre de l'Instruction publique ajourne sans cesse la réalisation des promesses de la charte. Il dit qu'il n'y a dans tout ceci qu'une question de concurrence; que si les petits séminaires ne peuvent pas la soutenir contre les établissemens universitaires, tant mieux pour ceux-ci; que le public gagnera à cette rivalité. Il fait observer que la religion catholique ne peut plus être enseignée seule dans les établissemens universitaires, depuis que la charte a proclamé la liberté des cultes, et qu'il faut que les pères de famille puissent envoyer ailleurs leurs enfans. Il attaque les cours de philosophie qui se font dans les colléges, et trouve que l'éducation n'est pas suffisante dans ces établissemens universitaires.

M. Boudet rend hommage à la franchise du préopinant, qui vient de lever son drapeau de manière à faire voir clai

rement ce qu'il veut et où il tend. M. Boudet reconnoît que la liberté de l'enseignement est une des promesses de la charte qu'il faut accomplir, mais avec les garanties convenables. Il ne s'agit pas ici de liberté de l'enseignement. C'est un monopole en faveur des établissemens ecclésiastiques que l'on demande; car la liberté réclamée pour ceux-ci, on ne la demande pas pour les institutions et les pensionnats, qui resteroient toujours dans la même position. Il auroit appuyé la proposition si elle eût eu un caracière plus général; il la repousse parce qu'elle est conçue dans une pensée restrictive.

MM. de Saint-Priest et Desmousseaux de Givré insistent en faveur de la proposition.

M. de Tracy rappelle la pensée qui a présidé à la rédaction de l'article 69 de la charte. C'étoit la liberté pour tous qu'elle portoit, avec les garanties convenables. Il vote pour que la lecture soit autorisée. Elle est adoptée par 21 voix contre 15.

Quatrième bureau.

Dans ce bureau, dont l'auteur de la proposition fait partie, et où trois ministres se sont trouvés réunis, la discussion a été assez vive.

M. le garde des sceaux, ministre des cultes, dit que la proposition pèche par la base, qu'elle veut faire entrer dans le domaine de la loi ce qui jusqu'à présent a été réglé par ordonnances. Quant au fond même de la question, c'est une chose grave, dont les conséquences pourroient devenir sérieuses, et qui ne peut être décidée qu'après avoir recueilli les renseignemens qui doivent émaner de la discussion approfondie à laquelle le gouvernement se livre, et qui amèneront bientôt, il l'espère, un résultat définitif.

M. de Carné a exposé l'esprit et le but de sa proposition, qui consiste à créer un état transitoire entre le régime actuel et la liberté de l'enseignement. Il a exposé l'état de la législation sur la matière, l'inconvénient de créer des dispositions contradictoires, et la nécessité de rendre l'admission au baccalauréat

plus facile, aujourd'hui surtout que lesion du parti-prêtre, et qu'il la re

gouvernement paroît vouloir l'étendre à presque toutes les carrières publiques.

M. le ministre des finances déclare que le gouvernement s'occupe active

pousse par cette raison.

A une première épreuve, le bureau s'est partagé (15 contre 15).

A une seconde épreuve, le ministère

ment de la loi sur la liberté de l'enseigne-a obtenu un renfort de 4 voix. Trois miment, déjà soumise deux fois à la cham-nistres faisoient partie du bureau.

bre. Personne ne veut que la liberté soit
l'anarchie, et que le gouvernement n'ait
aucun contrôle, aucune surveillance à
exercer sur les établissemens consacrés
à l'instruction publique. Que l'honorable
M. de Carné y prenne garde! ce qu'il de- |
mande a déjà amené les ordonnances de
1828, et pourroit avoir contre les petits
séminaires une réaction bien plus fà-
cheuse encore. Le ministre ajoute que
l'adoption de la proposition nuiroit essen-
tiellement au recrutement du sacerdoce;
car beaucoup de jeunes gens simule-
roient, pour entrer dans les petits sémi-
naires, une vocation qu'ils abandonne-
roient bien vite pour solliciter et obtenir
le diplôme de bachelier. Le bon marché
de l'instruction dans les petits séminai-
res faciliteroit ces vocations simulées.

M. Baude, sans se laisser préoccuper de la concurrence entre les colléges universitaires et les petits séminaires, a vivement insisté pour qu'on ne continuât plus à imposer l'enseignement philosophique de l'Université à des enfans dont les parens réprouveroient cet enseigne

ment.

M. Béchard a fait remarquer, qu'abstraction faite même des petits séminaires, placés par les ordonnances de 1828 sous un régime exceptionnel, la suppression des certificats d'études étoit une mesure commandée par le principe de liberté écrit dans la charte, reconnu dans tous les projets de loi sur l'instruction publique présentés depuis 1830. Il a ajouté qu'il étoit facile de faire disparoître le prétendu privilége des petits séminaires, en supprimant, comme M. de Salvandy avoit voulu le faire un moment, la rétribution universitaire.

M. Liadières dit que, malgré son désir de satisfaire aux promesses de la charte, il voit dans la proposition l'inva

|

Cinquième bureau.

-

M. Lestiboudois. La proposition a pour but évident de substituer l'instruction ecclésiastique à l'instruction universitaire. Elle a pour but d'augmenter l'influence déjà trop grande du clergé, et de ruiner totalement les établissemens de l'Etat. Partout où l'on trouve un établissement dirigé par des ecclésiastiques, il ruine les établissemens de l'Université. Ce n'est pas que l'instruction donnée par les prêtres soit plus forte; elle est plus foible. Mais le clergé exerce une influence dans les familles, et il l'exerce au détriment de l'enseignement universitaire. Augmenter encore cette influence, c'est livrer au clergé l'éducation de tous nos enfans.

M. de Golbéry soutient la proposition; il croit l'influence du clergé bonne. Cette proposition est une loi tout entière; elle empêchera les pères de famille de donner des certificats faux.

M. Philippe Dupin trouve la proposition mauvaise et inopportune, et il défend vivement l'Université. Voici le résumé de son opinion:

Je ne comprends pas que ce soit dans un moment où le clergé attaque et brave l'Université, où les évêques se permettent de la dénoncer dans leurs Lettres pastorales, et alors que l'administration, non-seulement craint de les citer devant les tribunaux, mais n'ose pas même appeler comme d'abus devant le conseil d'Etat, je ne comprends pas, dis-je, qu'on choisisse ce moment pour diminuer l'autorité de l'Université.

Sans doute l'Eglise a besoin qu'on la soutienne; mais il faut aussi qu'on la contienne, et ce n'est pas quand la foiblesse du gouvernement va toujours croissant, à l'égard du clergé, qu'il con

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