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moi et qui ne sont pas sans quelque alté ration par mégarde typographique, n'ont point été prononcés du haut de la chaire, ils ne sont pas non plus extraits d'un ou-lérien entièrement détruit aujour

et le désir qu'il avoit de seconder une œuvre destinée à perpétuer et à remplacer le Calvaire du Mont-Va

vrage didactique sur la philosophie ou d'hui, le prélat a donné la bénédicsur la théologie: ils ont été pris dans le tion pontificale; puis, par un mouJournal des personnes pieuses (1854) où, vement de tendre sensibilité envers parlant de Dieu, j'essaie d'abord une les ouvriers, victimes récentes d'un espèce d'hymne à sa gloire plutôt que je ❘ éboulement de terre sur cette monne définis sa nature d'une manière pré-tagne, jadis protégée par la croix, il a cise et que je ne fais des raisonnemens pour prouver son existence.

» Au reste, ces paroles, monsieur le Rédacteur, disent que Dieu est partout, dans toutes ses créatures, par son action qui les forme, qui les ordonne et les conserve, ce qui est vrai; mais elles ne disent pas qu'il y est par sa substance dont elles recevroient communication, en sorte qu'elle ne feroient qu'un seul et même être avec lui sous des modifications diverses et infinies, ce qui seroit le panthéisme.

» Je vous serai vraiment obligé, monsieur le Rédacteur, si vous voulez bien insérer cette simple explication dans l'un de vos prochains uuméros. ** >> J'ai l'honneur, etc.

» L'abbé DEGUERRY,

» Archiprêtre de Notre-Dame.» Plût à Dieu que les panthéistes dont le Constitutionnel plaide la cause pussent se défendre aussi péremptoirement de l'accusation trop méritée qui pèse sur eux!

Une fonle considérable de fidèles assistoit dimanche à l'ouver ture du Calvaire de Montmartre, où Mgr de Janson devoit officier. Le prédicateur des stations s'étant trouvé subitement indisposé, le prélat a bien voulu les prêcher luimême, et il l'a fait avec une force, éloquence et une onction qui ont rappelé le prédicateur du MontValérien. Après avoir, du rocher du Calvaire, fait couler les larmes de son auditoire composé de plus de douze cents personnes; après avoir dit le bonheur qu'il éprouvoit de se retrouver avec ses anciens pélerins,

une

réclamé en leur faveur les prières de tous les pieux fidèles, et récité à haute voix pour eux un De profundis. Cette cérémonie restera longtemps gravée dans le souvenir de ceux qui en ont été témoins.

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Diocèse de Melz. Le 3 mai, fête de l'Invention de la sainte Croix, l'église de Roppeviller, canton de Bitche, a été témoin d'une cérémonie qui, depuis quelque temps, se renouvelle pour la consolation et l'encouragement des cœurs catholiques. Frédéric Lescener, né en Westphalie, d'un mariage mixte, éloigné de ses parens et domicilié à Roppeviller, a abjuré les erreurs de Luther enles mains du nouveau curé de cette paroisse. Aucune considération d'intérêt personnel n'a motivé cette conversion: elle est uniquement le résultat de la recherche de la vérité et des prières d'une pieuse mère gémissant depuis long-temps de l'intolérance de son mari, qui s'opposoit à ce vœu si cher à son cœur.

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conduite fut si belle, si ferme, si prudente | savent, et tous l'attesteront, que cette

partie de l'église ressembloit plutôt à une écurie qu'à un lieu destiné à la célébration des mystères les plus augustes.

» Depuis long-temps on gémissoit sur cette situation, et le 27 octobre 1842, la fabrique catholique fit de nouveau connoître au conseil municipal que des réparations urgentes devroient se faire dans le sanctuaire.

à Lille, lors de la dernière invasion, que cette ville lui offrit une épée d'honneur en signe de reconnoissance. Le baron Hulot, retiré à Charleville, voulut étudier plus à fond la religion, car son ca- | ractère le portoit à ne jamais agir que | par conviction. Bientôt la vérité eut tous ses droits sur son esprit et sur son cœur. Dès-lors il pratiqua. On le vit faire exac- | tement ses pâques, assister aux offices >> Dès le mois de février dernier, M. le de la paroisse; jamais il ne craignit de curé se préoccupa de l'idée de voir le paroître chrétien. On l'a vu mème quel- chœur un peu décemment réparé pour quefois parcourir seul en silence les sta- | les fètes pascales; et, voyant que l'admitions du chemin de la Croix. Le baron nistration locale ne prenoit pas de mesuHulot consacroit ses loisirs à l'étude : il res pour satisfaire à une nécessité comavoit des connoissances étendues, beau- prise par les deux cultes, il s'efforça de coup d'expérience : il vouloit tout mettre recueillir, par la charité, une petite somme à profit pour le bien de son pays, pour cette pouvant couvrir les frais des réparations France qu'il aimoit et qu'il désiroit servir indispensables. par ses écrits, après l'avoir défendue de son épée. Il est mort dans les plus beaux sentimens de foi et de résignation, après avoir reçu les sacremens qui firent sa consolation et sa force. Il accueilloit les ecclésiastiques comme de véritables amis. Il souffrit de cruelles douleurs dans les derniers mois de sa longue maladie, mais sa patience ne se démentit pas. « Ces souf» frances, disoit-il, sont précieuses: elles » servent à nous purifier et nous obtien>> dront une vie ineilleure. » Telle étoit sa foi. Son partage, nous l'espérons fermement, sera avec les justes dans le ciel. »

» Il s'adressa alors aux membres, notamment à M. le président de la fabrique catholique, qui est l'adjoint au maire de Baldenheim, et leur exposa qu'il seroit urgent: 1o de faire réparer le dallage du chœur qui étoit tout troué; 2o de le faire mettre de niveau, car, du côté de l'autel, il avoit environ 20 centimètres d'élévation de plus que du côté opposé; 3o de faire réparer les bancs qui étoient à moitié pourris. M. l'adjoint lui répondit : « Je ne demanderois pas mieux, » mais nous n'avons pas de fonds, » el, sur la réponse de M. le curé qu'il y pourvoiroit, il répondit: « En ce cas, faites » les faire, tout le monde vous en sera Diocèse de Strasbourg. On lit reconnoissant. » M. le curé fit venir le dans l'Abeille :

́ « L'église mixte de Baldenheim est beaucoup trop petite pour la population protestante. Néanmoins, jusqu'à la première révolution, le choeur étoit exclusivement occupé par les catholiques; il étoit fermé, comme dans toutes les églises mixtes, d'une balustrade et d'un rideau. Des traces bien visibles en existent encore, et deux témoins oculaires se rappellent parfaitement cet état de choses.

» Depuis cette époque, les protestans entrent aussi dans le choeur; c'est la force des circonstances qui l'a établi ainsi. Ils

maçon et convint avec lui: 1o qu'il nivelleroit le chœur, et 2o qu'il répareroit le dallage. Et cette dépense fut estimée de 36 à 40 fr.

» Et il convint avec un menuisier qu'il répareroit les bancs. Et cette dépense fut estimée de 3 à 5 fr.

» Il fut aussi convenu que ces petites réparations seroient achevées en deux ou trois jours, et que les bancs seroient replacés comme ils l'étoient auparavant.

» Les travaux furent commencés le 5 avril. M. le maire se rendit à l'église et demanda aux ouvriers si M. le curé son

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geoit à exclure les protestans du chœur En aucune manière, lui répondit-on, » puisqu'il a ordonné que les bancs » soient replacés comme par le passé

» En ce cas, c'est bien ce que vous faites.» llest à remarquer que le tombeau qui se trouvoit au milieu du chœur étoit déjà découvert et la pierre en partie taillée.

du maire de Baldenheim, en faisant faire quelques petites réparations dans le chœur de l'église de Baldenheim, sans l'autorisation, ou contrairement aux ordres du maire. Ce tribunal, considérant que le prévenu avoit agi sans intention coupable, et qu'il avoit pu se méprendre sur l'étendue de ses droits, d'autant plus qu'après une première autori

» A lá visite de M. le maire succéda celle de M. le curé. Il vit une excavation au milieu du choeur : les maçons lui ap-sation, au moins tacite, du maire de prirent qu'en soulevant le dallage ils avoient découvert cette fosse.

» M. le curé, en se baissant, y aperçut une croix et de la poussière, et à ce sujet il dit aux ouvriers: Voyez l'orgueil des hommes ; tout se réduit en poussière! » Cette excavation fut remplie, et la dalle du milieu fut nivelée avec le restant du dallage.

» En déplaçant les bancs, les maçons aperçurent deux autres dalles, qui ne cachoient pas de tombeaux, fait encore facile à vérifier; ils s'en servirent pour achever le dallage de la partie la plus fréquentée du chœur. M. le curé n'étoit pas présent.

» Pour placer les gradins et sans doute pour pouvoir momentanément déplacer les bancs, les ouvriers, toujours à l'insu et hors la présence de M. le curé, reculèrent un peu la tablé de communion du culte protestant. Il est à remarquer qu'elle est mobile et qu'on n'y a pas dérangé la moindre chose.

» Lé tout devoit être soigneusement replacé aussitôt que les petites réparations seroient terminées, et en effet cela s'est ainsi ponctuellement exécuté. »

A l'occasion de ces faits si simples, M. le curé Brodbeck a été, de la part des protestans, l'objet d'odieuses calomnies: on l'a accusé d'intolérance, d'envahissemens, du délit de violation de tombeaux, etc. Mais une triple information a été faite par les atorités compétentes, et, le 6 mai, M. le curé a comparu devant le tribunal correctionnel de Schélestadt, sous la seule prévention de s'ètre immiscé dans les fonctions

continuer les travaux, cette continuation devencit nécessaire jusqu'à un certain point, l'église ne pouvant rester dans l'état où elle avoit été mise sans gêner l'exercice des deux cultes, a renvoyé M. le curé de la plainte. Ainsi sont tombées les accusations accumulées contre lui par les calomniateurs. On annonce que M. Brodbeck a l'intention de porter contre eux une plainte en diffamation.

Du reste, afin de prévenir autant que possible de fâcheux conflits, M. le ministre des cultes vient de prendre un arrêté qui porte qu'à l'avenir aucun changement, aucune modification ne pourront être entrepris dans l'intérieur des églises mixtes d'Alsace que sur l'ordre même du ministre. Une instruction préalable, dans laquelle les chefs des cultes catholiques et protestans seront admis à présenter leurs observations, précèdera la décision ininistérielle.

Cette mesure a certainement son bon côté, eu égard à la situation administrative, tout-à-fait anormale dans laquelle se trouvent placés les départemens de l'Alsace, et principalement celui du Bas-Rhin, depuis quelques années. Elle coupera court aux froissemens ultérieurs, en enlevant aux passions locales tout prétexte d'excitation et de trouble.

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intendant-général de la province du Gé- | on distinguoit le grand et le petit séui

naires avec les ecclésiastiques qui'les dirigent, les enfans des écoles des Frères, au nombre de plus de cinq cents, chantant des cantiques, et agitant dans les airs des palmes et de petits drapeaux; puis les bruyantes détonations des boites, les décharges de la compagnie des pompiers, faisant parade dans la rue Royale, enfin le son religieux et solennel de toutes les cloches s'élevant avec majesté au-dessus de ces bruits divers, portoient dans l'ame je ne sais quelle impression, mélange des sentimens les plus doux et les plus enivrans.

» C'est à travers ces flots de peuple accumulés sur son passage, c'est au milieu des chants de l'allégresse, que Mgr Rendu, avec une magnifique escorte, est arrivé devant l'église de Saint-Françoisde-Sales, où il a été accueilli par la musique de la ville et salué par la cité entière concentrée sur ce point. Le prélat est allé aussitôt se prosterner au tombeau de son saint prédécesseur. De là, il est monté dans les appartemens de l'au

nevois, étoit allé avec un conseiller de l'intendance et le chevalier Gianotti, intendant de la province de Faucigny, recevoir le prélat aux frontières de son diocèse, et grossir son cortége. Près du pont qui sépare le diocèse d'Annecy de celui de Chambéry se pressoit une population nombreuse avide de recueillir les premières bénédictions de son pasteur. Là étoient réunis tous les ecclésiastiques des paroisses voisines, ayant à leur tête l'archiprêtre curé de Gruffy, qui a harangué le prélat. A une lieue et demie de distance d'Annecy, Mgr Rendu a trouvé le prévôt et les chanoines de sa cathédrale avec plusieurs prêtres qui s'étoient portés à sa rencontre jusque sur ce point élevé. M. le prévôt a exprimé au prélat la joie profonde que causoit son arrivée au milieu de son peuple et de son clergé, et l'impatience de tous les cœurs de mettre à ses pieds l'hommage de leur amour, de leur vénération et de leur dévoûment. Mgr Rendu a fait une réponse pleine d'une bonté touchante et d'une amabilité exquise. De là, l'évêque et son cortége,mônier de la Visitation, où l'avoit précomposé de huit voitures, au premier rang desquelles on voyoit celle de M. l'intendant-général, s'est avancé vers la ville au milieu de deux haies de fidèles. A une demi-heure d'Annecy, une députation du conseil de ville l'a complimenté dans les termes les plus nobles et les plus religieux par l'organe de M. l'intendant Chaumontet, avocat au sénat de Savoie. La députation s'est jointe à l'évêque qu'escortoient les carabiniers royaux à cheval et une brillante cavalcade formée de l'élite de la jeunesse. A mesure que le cortége approchoit d'Annecy, la foule se pressoit toujours plus compacte sur les côtés de la route. Mais rien ne surpasse la magnificence du spectacle qui a frappé les yeux et les oreilles depuis les hauteurs de l'Overchy. Qu'on se représente un peuple immense bordant l'avenue d'Annecy, du côté de Chambéry, sur une vaste étendue. On cût dit que le diocèse entier s'étoit donné rendez-vous en ce lieu. Parmi cette multitude prodigieuse,

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cédé le conseil d'Annecy. M. le docteur Lachenal, protomédecin de la province et syndic de la ville, a harangué le pontife avec beaucoup de dignité, de grâce et de piété.

>> A trois heures après midi, le chapitre, précédé du clergé de la ville et des ecclésiastiques nombreux accourus pour la fète, de toutes les parties du diocèse, des élèves du grand et du petit séminaire, des diverses corporations religieuses des paroisses, des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul et de Saint-Joseph, des Frères des Ecoles chrétiennes et des enfans des écoles, est allé prendre l'évêque au tombeau de saint François, pour le conduire dans sa cathédrale. La compagnie des pompiers étoit divisée en deux pelotons, dont l'un, avec les musiciens du corps, occupoit le centre de la procession, et l'autre fermoit la marche. Le Pontife marchoit sous le dais, po:té par quatre conseillers de ville en costume. Le conseil venoit ensuite, suivi

d'une foule d'hommes. La procession s'avançoit majestueusement entre une multi- | tude innombrable de fidèles s'agenouillant au passage de l'évêque pour en être bénis. Partout l'attitude la plus religieuse, l'ordre le plus parfait et le silence; on n'entendoit que les chants sacrés, le bruit des cloches et les détonations des boîtes. A la porte de la cathédrale, le prévôt du chapitre s'est rendu de nouveau l'interprète des sentimens du clergé et des fidèles. Le pontife, ayant ensuite baisé la croix que lui a présentée le prévôt, est entré dans l'église où il est monté en chaire: c'est là qu'il a épanché son ame tout entière. Dans un langage pur, élevé, onctueux, il a remercié ces dignes administrateurs des provinces qui avoient embelli son cortége de leur présence, et ces nobles et religieux magistrats de la cité qui avoient fait du jour de son entrée un jour de triomphe pour la religion. Il s'est réjoui de se voir entouré de son vénérable clergé dont il vient partager et diriger les travaux. Il a terminé en souhaitant à tous, les biens dont l'épiscopat est la source et dont la dispensation lui a été confiée. Après ce discours, une multitude de voix ont fait retentir les voûtes du saint temple du cantique d'actions de grâces. Ensuite le pontife a béni solennellement la ville et le diocèse d'Annecy. Après le baisement de l'anneau par le clergé, le pontife est sorti de la cathédrale, d'où il s'est rendu à l'évêché, accompagné du chapitre, du clergé et du conseil de ville. » Pendant le reste du jour, l'évêque a reçu successivement la visite des autorités de la province et de la ville. Le soir, toutes les maisons ont été illuminées. La façade de l'hôtel-de-ville, ornée avec goût, étoit surmontée d'un transparent sur lequel on lisoit une inscription qui rappeloit les vertus et le savoir du prélat, et le rang qu'il occupe dans un corps savant dont la Savoie s'honore. La cathédrale, les séminaires, la maison des missionnaires, la manufacture de M. Loeffer et Compagnie, tous les établissemens publics étinceloient de mille feux et de mille couleurs. Plusieurs ballons ont été

lancés un d'entre eux, parti du grand séminaire, lançoit, à des distances asscz rapprochées, des éclairs qui ont longtemps permis à l'œil de le suivre dans son voyage aérien. Jusque très-avant dans la nuit, les rues de la ville et les avenues du séminaire ont été traversées par un véritable fleuve de peuple qui ne pouvoit s'arracher à ce spectacle enchanteur. Au milieu de tout ce mouvement, pas d'autres cris que ceux d'une joie vive, pas d'autre sentiment que celui du bonheur. Quelle belle fête! quelle sainte et heureuse journée ! »>

AMÉRIQUE. Le nombre des catholiques dans l'île de la Trinité est de plus de 140,000, sous la direction de l'évêque d'Olympe, vicaire apostolique de l'île. En 1826, on n'y comptoit que 12 prêtres. Le nombre en est à présent de 50, outre l'évêque, ce qui fait environ 3,000 ames pour chaque prêtre. La mission entretient dans les séminaires d'Europe 24 élèves pour le doce, dont sept seront ordonnés prêtres cette année, tandis que les 17 autres continueront leurs études théologiques.

sacer

Une cathédrale magnifique a été érigée dans l'île; elle a 210 pieds de longueur sur 120 pieds de largeur, et 80 pieds de hauteur. Sa construction a coûté environ 50,000 livres sterling (à peu près un million deux cent cinquante mille francs). Le gouvernement britannique a contribué pour 16,000 l. st. (400,000 fr.), et il a donné la permission de prendre dans ses carrières et ses forêts tous les matériaux et les bois nécessaires pour la construction de l'édifice.

Depuis 1828, on a construit dans l'île 18 nouvelles églises et 22 chapelles; 6 autres chapelles sont maintenant en construction. Un beau collége pour l'éducation des garçons, et un couvent vaste et commode, dirigé par les Dames du Sacré-Cœur,

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