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» Il reste maintenant à savoir si les autres puséystes ne protesteront pas contre l'abominable conduite de M. Newmann. »

NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES.

redoutent les conséquences sont à peine croyables. Mais leurs craintes servent à ranimer le courage de ceux qui luttent pour la cause de la vérité. Des ouvrages intitulés : Catéchisme de l'Idolatrie romaine, l'Angleterre sous le Joug papal, Mariolatrie, PARIS. M. Villemain, mis en l'Eglise d'Angleterre indépendante, demeure par M. de La Rochejacquedans tous les siècles, de l'Eglise ro- lein de déclarer s'il présenteroit maine, et autres publications sem- bientôt un projet de loi sur l'Instrucblables, inondent les villes, les cam-tion secondaire, a éludé la réponse pagnes, et se débitent à prix coûtant. qu'attendoit la chambre. Nous avons Mais tous ces livres sous un titre hos-lieu de croire que le projet, maintetile au catholicisme sont surtout nant modifié, est entre les mains du dirigés contre le parti puissant qui, roi des Français: mais il n'en résulte sous le nom de puséyste, représente pas qu'il doive être bientôt apporté aujourd'hui l'Eglise anglicane. Le à la tribune. puséysme sort victorieux des combats M. de Carné, déterminé par le siqu'on lui livre, et l'éclatant témoi-lence du ministre à provoquer une gnage rendu à la vérité par M. New- mesure provisoire, a déposé la promann, loin de soulever dans la jeune position suivante : Eglise des murmures désapprobateurs, a rencontré une sympathie générale. On annonce que son exemple trouvera bientôt des imitateurs. Le clergé anglican commence donc à faire amende honorable envers Rome; les évêques viendront ensuite, en attendant le jour marqué par les décrets providentiels, où l'Angleterre, comme nation, demandera, par l'organe de son parlement et de son souverain, à rentrer dans l'unité de l'Eglise de Jésus-Christ.

« A l'avenir, et jusqu'à ce qu'il ait été statué par une loi organique sur l'ensemble de l'enseignement secondaire, pour être admis à l'examen du baccalauréat dans la Faculté des lettres, il suffira, conformément aux dispositions du décret du 17 mars 1808, d'être âgé de seize ans au moins, et de répondre à tout ce qui forme la matière de l'enseignement dans les hautes classes des colléges royaux. »

-M. l'Archevêque vient de publier le tableau des sommes reçues à son secrétariat, du 16 janvier 1842 Le Statesman, journal protestant au 1er mars 1843, pour l'acquisition de Londres, fait, à cette occasion, les de l'ancien couvent des Carmes. Les réflexions suivantes : dons particuliers ont produit: 16,130 «M. Newmann, de l'université d'Ox-fr.; la quête générale, 14,811 fr. ford, a formellement rétracté tout ce qu'il avoit écrit de violent contre le papisme. C'est là un événement important dans la crise dont nous sommes témoins. » Quand l'évêque d'Oxford, l'évêque d'Exeter et d'autres évêques et apologistes des puséystes les entendoient accuser de papisme, ils ne manquoient jamais de répondre en renvoyant les accusateurs aux passages violens que leurs ouvrages renfermoient contre Rome. Or ces passages viennent d'être rétractés par le chef de la secte!

60 c.; le lait et beurre, 32,446 fr. 55 c. Total général: 63,388 fr. 15 c. En considérant le résultat obtenu, il est aisé de comprendre que le prélat a besoin de recourir encore au généreux secours des fidèles.

«Nous ne pouvons, dit-il à MM. les curés, ainsi que nous l'avons déjà exprimé dans notre Lettre pastorale, supporter la triste pensée qu'un monument aussi cher à la religion soit exposé à disparoître comme tant d'autres qui couvroient autrefois le sol de la Franc.; nous voudrions rende

certain et ne pas confier aux chances |

Une assemblée de charité aura toujours douteuses de l'avenir l'avantage lieu à Saint-Sulpice, le samedi de procurer au diocèse un terrain très- | 8 avril, à trois heures, en faveur de avantageusement situé pour des établis- la Société de Saint-François-Régis. semens ecclésiastiques. Il est impossible Le sermon sera prononcé par M. que l'accroissement toujours plus grand l'abbé Bautain. Les personnes qui de la population ne fasse pas disparoître ne pourroient y assister sont priées bientôt tous les emplacemens d'une pa- d'envoyer leurs aumônes à M. Dereille étendue. Quels regrets pour vous et bart, agent comptable de la Société, pour nous, si, par suite d'un obstacle rue Garancière, no 12. purement matériel, nous ne pouvions réaliser des projets dont vous appréciez mieux que personne l'extrême importance' >>>

M. l'Archevêque annonce qu'il veut transporter aux Carmes son Petit-Séminaire, l'insuffisance du local actuel le forçant d'ouvrir les vacances un mois et demi avant les autres établissemens, et de diviser les élèves, ce qui nécessite un accroissement de dépense.

En outre, le prélat vent établir aux Carmes des ecclésiastiques, parmi lesquels les curés des paroisses choisiront des prédicateurs de station, des catéchistes, etc.

« Des enfans se préparant par des études littéraires à la science sacrée, des prêtres déjà formés à cette science, qui s'appliquent dans la retraite à l'augmenter par l'heureuse alliance de l'étude et de l'exercice du ministère, tels sont les sujets que nous destinons à occuper l'édifice que nous avons acquis. L'accroisse ment et l'affermissement de la foi dans notre diocèse tiennent en grande partie à l'heureux succès de cette œuvre. Mais la foi, ainsi que nous l'avons fait remarquer il y a peu de temps à vos paroissiens, est le principe de toutes les vertus qui glorifient Dieu et rendent l'homme meilleur. »

L'OEuvre de Saint-Régis est en notable progrès.

En effet, il ressort de la comparaison de l'année 1841 avec l'année 1842 que, dans les douze mois qui viennent de s'écouler, il y a eu accroissement sur l'année précédente, 1° De 119 couples inscrits, 2o Et de 92 mariages justifiés. A l'égard des enfans légitimés, il y a eu, en 1842, une diminution de 80 sur le nombre de 1841.

Voici ce qui explique cette différence:

Depuis que la Société de SaintRégis est plus connue, les personnes charitables qui sont en relations habituelles avec les pauvres lui envoient non-seulement les indigens qui vivent depuis long-temps dans des habitudes coupables et qui, par conséquent, ont donné le jour à de nombreux enfans naturels, mais encore ceux qui ne sont dans le désordre que depuis une époque récente. Il y a plus: on adresse journellement à la société (qui a cru jusqu'ici devoir les accueillir) des personnes qui, sans vivre encore ensemble, se trouvent, par des circonstances particulières, dans un prochain danger de chute. Telles sont les causes sensibles de la

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diminution, en 1842, du nombre des enfans naturels légitimés par le mariage subséquent de leurs père et mère.

- Une retraite préparatoire à la communion pascale sera prêchée à Saint-Eustache, à partir du mardi 4 avril jusqu'au mardi suivant. Le sermon sera prêché tous les soirs à 7 heures et demie précises, par M. l'abbé Brunet, chanoine de Joseph-Auguste-Emmanuel Rottier Tulle, prédicateur de la station. de Moncé, mort en son château du

Diocèse du Mans.

M. l'abbé

Plessis-Richelieu, à Saint-Gervaisen Belin, canton d'Ecommoy, le 28 février dernier, dans sa 93° année, la 67° de son sacerdoce, fut l'un de ces hommes rares, dont la vie est un bienfait pour le pays où la providence les a placés.

Quoique doué de talens et de connoissances remarquables, sa modestie ne lui permit pas d'accepter d'autre titre, avant la révolu tion de 89, que celui de chanoine du chapitre de Saint-Pierre, SainteChapelle du Mans. Depuis 1801, il se contenta d'un canonicat honoraire à la cathédrale de la même ville, quoiqu'il eût été porté en 1803 sur la liste des sujets désignés pour l'épiscopat par le ministre Portalis.

faits sur toute la contrée: fournir des travaux aux ouvriers et aux hommes de journée de plusieurs paroisses, procurer aux pauvres tous les soulagemens que peut inspirer la charité la plus ingénieuse, réserver pour les années de disette et les hivers rigoureux des ressources plus que suffisantes pour mettre cent cinquante familles à l'abri du besoin: telles sont ses œuvres.

Son zèle pour le bien de la religion égaloit sa charité. Six différentes paroisses lui ont dû l'agrandissement ou la décoration de leurs églises; trois autres, dans des cantons différens, ont vu remplacer par de nouveaux édifices leurs églises anciennes tombant en ruines. Des sommes considérables ont été consacrées à ces différens travaux, ainsi qu'à des établissemens de charité et d'instruction publique, M. de Moncé a courouné toutes ses bonnes œuvres, par un legs de 80,000 fr. en faveur de l'hospice général de la Sarthe et des paroisses où se trouvoient situées ses propriétés."

D

Le souverain Pontife, informé, par notre ambassadeur à Rome, de la religieuse bienfaisance de M. l'abbé de Moncé, lui avoit adressé, en 1840, la décoration et le titre de chevalier de l'ordre pontifical de l'Eperon d'or."

La vie de M. l'abbé de Moncé fut marquée par un dévoûment continuel à toutes les bonnes œuvres que la religion peut attendre du prêtre qui joint aux biens de la fortune toutes les qualités propres à son état. Pendant les quinze années qu'il passa au Mans, en sa qualité de chanoine de Saint-Pierre, il s'occupa presque constamment à encourager et à diriger les œuvres de charité. La confiance et l'estime que la noblesse de son caractère et ses talens lui avoient acquises, lui donnèrent occasion de rendre des services importans dans l'administration civile par son esprit sage, prévoyant et conciliateur. Ce fut sans doute le souvenir que ses concitoyens avoient gardé de ce dé-ment des Conférences ecclésiastiques voûment au bien public qui procura à M. de Moncé le privilége d'être respecté de tous les partis pendant la persécution de 93. Avant cette époque, il fut lié d'une amitié intimne avec deux évêques du Mans, et, depuis le concordat, les mêmes rap-clésiastiques résidant dans les paports d'estime et d'affection s'établirent entre lui et le nouvel évêque, jusqu'en 1815, époque où il quitta la ville pour se fixer à sa terre du Plessis. Depuis ce temps jusqu'à sa mort, il n'a pas cessé de répandre ses bien

Diocèse de Poitiers. → L'établisse

est ancien et recommandé par l'esprit de l'Eglise. Le diocèse de Poitiers n'est pas sans précédens sur cette matière. En 1712, Mgr de la Poype de Vertrieu ordonna à tous curés, vicaires, prêtres et autres ec

roisses, d'assister exactement aux Conférences, suivant le réglement qui en avoit été fait par Mgr Fortin de La Hoguette, le 15 mai 1683. Il est certain, d'après les Mandemens de Mgr Beaupoil de Saint-Aulaire,

:

que leur institution fut soigneuse- | faire, en effet, dans l'intérieur d'un presment maintenue jusqu'à l'époque où bytère, si, étranger par position et par la plus grande des tempêtes qui devoir aux mille sollicitudes du monde, aient remué le monde éclata sur on néglige de se créer une tâche de chal'Eglise de France. En montant sur que jour, et de donner à l'ame un aliment le siége de Poitiers, Mgr Guitton a substantiel, une nourriture sans laquelle voulu rattacher par un lien de plus elle dépérit infailliblement, et qui lui est le présent au passé de là le réta- aussi nécessaire que le pain matériel l'est blissement de ces Conférences, des à la conservation du corps? N'est-ce pas tinées à préparer, par un plus grand dans cette vue que saint Paul recomesprit d'unité, le développement du mande à ses disciples de vaquer à la lecbien qui est au fond des volontés. ture Allende lectioni, à l'étude de la doctrine; qu'il veut que le Verbe de Dieu habite abondamment en eux, et qu'ils s'instruisent en toute sagesse; qu'il insiste si fortement sur le soin qu'ils doivent prendre de ne pas s'exposer à la confusion et de traiter exactement la parole de vérité ?

Dans un Mandement, publié le 15 janvier, M l'évêque indique le but de ces réunions. S'adressant à ses coopérateurs, il leur expose leurs devoirs comme prêtres et comine pasteurs

mée, l'Homme apostolique de saint Liguori; il nous suffiroit de prendre en main la collection des conciles, des décrétales des souverains Pontifes, pour donner une idée des avis constamment renou

« Quand les Conférences, dit-il, n'auroient d'autre résultat que d'exciter » Que de citations ne pourrions-nous l'ardeur du clergé pour des études ap- saints Pères ? Nous n'aurions, pour en pas extraire à ce sujet des œuvres des propriées à ses devoirs, l'avantage ne seroit certes pas à dédaigner; car, Traité du Sacerdoce de saint Jean-Chrytrouver une multitude, qu'à ouvrir le indépendamment du bien inséparable d'une augmentation de savoir, de la sostôme, les Lettres de saint Jérôme à direction plus solide que prennent les Népotien, le livre de la Considération de idées à mesure que l'on va plus avant Saint Bernard, le Pastoral de saint Gré– dans la connoissance du vrai, du retourgoire, les Monita de saint Charles Borroque l'on fait sur soi-même en voyant à quelle hauteur on a été élevé en devenant prêtre; de l'influence à nulle autre semblable qu'exercent non-seulement pour le bien de l'Eglise, mais pour la paix de la société, les ecclésiastiques pieux et ins-velés et des dispositions paternelles adoptruits; de la sagesse et du poids que les tées, sur ce point, par ceux que l'Esprit talens réels répandent sur les habitudes saint a préposés au gouvernement de de la vie, de la modestie qu'ils inspi-l'Eglise de Dieu. Il n'est pas une époque, rent, puisqu'ils procurent le moyen de un diocèse où l'on ne se soit appliqué à voir de près combien on est petit et présenter l'étude comme une espèce de comine perdu dans la foule à côté de ces fen sacré commis à la garde des ministres génics dont le nom est partout, et même de l'autel, et les Conférences ont toujours en face de tant d'hommes qui, sans paété regardées comme infiniment propres à l'entretenir. » roître au premier rang, ont laissé à l'Eglise une mémoire si précieuse et si justement honorée indépendamment, disons-nous, de ces résultats aussi clairs que le jour, l'étude est, pour le prêtre, non-seulement une obligation de conscience, mais l'un des meilleurs préservatifs contre les innombrables misères dans lesquelles l'homme a été conçu. Que

Mais on ne sentira naître en soi un véritable intérêt pour l'étude et la solution des questions, qu'à l'aide des auteurs qui ont le mieux traité chaque chose en particulier, et disserté avec le plus de clarté sur les matières ecclésiastiques. Comme le défaut de ressources personnelles ne

permet pas à chaque prêtre de se】 l'irréligion entraîne après elle, accourent procurer tous les livres nécessaires, se réchauffer au souffle de l'Eglise et lui le prélat propose à son clergé de for- | redemander instamment la foi, la charité mer des bibliothèques cantonales, au moyen d'une légère souscription annuelle de 3 fr.

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« Nous ne saurions, ajoute-t-il, terminer plus à propos cette Lettre qu'en vous disant un mot des malheurs des temps, des peines de toute espèce dont le ministère pastoral est la source, des luttes incessantes dans lesquelles l'Eglise est engagée, à cause du peu de foi que l'on rencontre aujourd'hui sur la terre. Les périls nous environnent comme une eau qui déborde, et le prêtre, prosterné entre le vestibule et l'autel, courbé sous sa couronne d'épines, demande à Dieu un ciel meilleur, des jours plus doux, une croix moins pesante. Prions; oui : c'est là l'office principal des anges et des prêtres: Erit enim lempus, cùm sanam doctrinam non sustinebunt, sed ad sua desideria coacervabunt sibi magistros, prurientes auribus; et à veritate quidum auditum avertent, ad fabulas autem convertentur. Mais, après ce triste tableau de mœurs, qui ressemble trait pour trait au chaos, d'où sortent, pour se répandre autour de nous, tant de systèmies tous plus pitoyables les uns que les autres, qu'ajoute le grand Apôtre? Tu verò vigila, in omnibus labora, opus fac Evan- | listæ, ministerium tuum imple, semblant vouloir indiquer, par ce simple conseil, le seul moyen d'établir, par la piété et la science du prêtre, un contre-poids solide aux mauvaises doctrines qui peuvent désoler l'Eglise, la couvrir, pour un temps, d'un vêtement de confusion et de douleur, mais qui ne prévaudront jamais contre elle. Du reste, il y a toujours eu, et il y aura jusqu'à la dernière heure du monde, de l'ivraie mêlée au bon grain dans le champ du père de famille; mais la moisson no périt pas pour cela sous la main des bons ouvriers qui y sont envoyés. L'erreur a beau changer de forme et redoubler d'activité, elle n'a qu'un temps pour elle, et ou tard les populations fatiguées du doute et des malheurs que

et l'espérance qui sauvent les peuples comme les individus. Ce temps viendra, et bien des signes semblent l'annoncer; mais pour que la gloire du Seigneur se dégage des ombres qui l'obscurcissent, et rayonne de nouveau dans sa splendeur; pour que les jours de la consolation hâtent leur cours, il est de toute nécessité que chacun de nous comprenne bien la mission qu'il a reçue, et médite souvent aux pieds de Notre-Seigneur ces belles paroles de l'Apôtre : Noli negligere gratiam, quæ est in te, quæ data est tibi per prophetiam, cum impositione ma— nuum presbyterii. Hæc meditare: in his esto, ut profectus tuus manifestus sit omnibus. Attende tibi el doctrinæ: hæc enim faciens, et teipsum salvum facies, et eos qui te audiunt. »

Un réglement pour la tenue des Conférences, et la série des questions qui devront être traitées pendant l'année 1843, sont annexés à cette Lettre pastorale.

M. l'ar

Diocèse de Toulouse. chevêque a publié, le 8 mars, une Lettre pastorale sur l'OEuvre de la Propagation de la Foi, OEuvre sainte à laquelle la France a donné naissance, pour expier, en quelque sorte, dit le prélat, les excès et la démence d'une philosophie qui s'est efforcée de précipiter nos sociétés chrétiennes dans l'abîme de l'abrutissement.

Avec le zèle désintéressé des missionnaires catholiques, Mgr d'Astros fait contraster la conduite des émissaires de l'esprit d'hérésié.

« Aujourd'hui, comme aux temps anciens, partout se rencontrent ces faux apôtres, qui sont des ouvriers trompeurs, cherchant à se transformer en apôtres de Jésus-Christ. Ils ne savent que réduire en servitude les peuplades où ils pénè-trent, ils dévorent leurs biens, ils reçoivent à vil prix leurs plages désertes, pour les vendre, après quelques années,

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