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nand, fils puiné de S. A. I. l'archiduc Charles, est dangereusement malade de la phthisie; on craint pour les jours de ce jeune prince, qui n'est âgé que de

- D'après des nouvelles de Constantinople, du 5 avril, on auroit reçu dans cette capitale l'ultimatum russe concernant les affaires de la Servie, et M. de Boutenieff l'auroit remis au reiss-effendi. On ne savoit encore si la Porte cèderoit, ou si le plénipotentiaire russe se retireroit préalablement à Boujoukdéré.

S. A. R. le duc de Sussex, oncle de la reine d'Angleterre, es! mort vendredi, 21 avril, au palais de Kensington, à Lon-vingt-cinq ans. » dres, à la suite d'une courte maladie. Les bulletins publiés depuis quelques jours par les médecins ne laissoient plus aucune espérance au rétablissement du malade. Quelques momens avant sa mort, le prince a fait entrer toute sa maison; il a essayé, mais en vain, d'adresser quelques signes à ses gens qui l'entouroient en larmes, et un instant après, a midi et quelques minutes, il a rendu le dernier soupir. Son frère, le duc de Cambridge, étoit près de lui au moment

de sa mort.

Des messagers ont été immédiatement dépêchés à la reine, à la duchesse de Kent, aux autres membres de la famille royale, et aux ministres.

Le prince Auguste-Frédéric, duc de Sussex, étoit le neuvième enfant et le cinquième fils du roi Georges III.Il étoit né le 27 janvier 1773, et étoit par conséquent dans sa soixante-onzième année. Ses titres, outre son titre de duc, étoient ceux de comte d'Inverness et baron d'Arklow. Il étoit chevalier de la Jarretière, grandcroix de Hanovre, garde du parc de Saint-James et de Hyde-Park. Il étoit aussi grand-maître de l'Ordre-Uni des Francs-Maçons d'Angleterre et du pays

de Galles. Sa maladie avoit été tellement inattendue, qu'il s'étoit engagé à présider la fête annuelle de cet Ordre mercredi prochain.

- Le paquebot-poste Medway est entré le 19 à Falmoulth, venant des Indes-Occidentales anglaises. Comme il quittoit la Jamaïque, le brick anglais le Scylla y arrivoit, ayant à son bord le général Boyer, président de la république d'Haïti. Il paroît positif que la révolution de Saint-Domingue est consommée, et que le président, abandonnant ses fonctions, a cherché un refuge dans l'exil. I a emporté avec lui 900,000 dollars (4,500,000 fr.)

Parmi ceux qui ont le plus contribué à sa chute, on cite le sénateur Dumeille, représentant de la province des Cayes,. lequel ayant été expulsé plusieurs fois de la chambre à la pointe des baïonnettes, avoit toujours été réélu par ses commettans. M. Dumeille avoit réuni sous ses ordres plus de 6,000 hommes, et il se préparoit à marcher sur la capitale.

Le Times, auquel nous empruntons ces détails, ajoute :

« On a quelque raison de craindre que Le gouvernement du Valais vient la population espagnole de Saint-Dominde prendre différentes mesures à l'occa-gue ne se soit entendue avec la population française, c'est-à-dire, celle qui a sion des désordres qui ont cu lieu à Saintconservé le langage et les mœurs de la Maurice. France, dans le but de rétablir la séparation politique qui existoit autrefois entr'elles. >>

Ces mesures sont : L'envoi d'une commission d'Etat à Saint-Maurice et à Monthey; la mise de piquet d'un bataillon des milices; la promulgation d'une proclamation, pour faire connoître au peuple les motifs des deux précédentes

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CHAMBRE DES DÉPUTÉS.

Séance du 22 avril.

M. Lepelletier d'Aulnay, l'un des viceprésidens, occupe le fauteuil. L'ordre du jour appelle les développemens des pro

positions de MM. Mauguin, de Lasalle et Tesnières, relatives aux boissons.

M. Mauguin, en développant ces propositions, entre en même temps dans l'examen approfondi de l'état de la propriété foncière. Il ne s'agit pas seulement, ditil, de fraudes à prévenir sur les vins et les eaux-de-vie; il s'agit d'un grand débat et de la réformation de nos lois de finances; c'est sur les souffrances de la propriété vinicole que je veux appeler vos regards: les unes lui sont propres, les autres lui sont communes avec la propriété foncière en général.

L'orateur établit que la richesse agricole de la France se compose de 40 millions d'hectares, et qu'il y a en outre sur la surface de notre sol 7 millions d'hectares de propriétés bâties. Or, il résulte de calculs exacts, que la propriété paie pour sa part 728 millions d'impôt, indépendam ment des charges qui pèsent sur elles, comme la dette hypothécaire, puis la dette chirographaire; et qu'il ne reste aux propriétaires que 442 millions de revenu, avec lesquels il faut pourvoir aux dépenses d'entretien, etc. Cet état de choses est déplorable; la propriété ne peut supporter un pareil fardeau. Aussi qu'arrive-t-il? c'est qu'on s'endette; et la preuve qu'on s'endette, c'est qu'il y a augmentation considérable dans les inscriptions hypothécaires. Un grand mouvement s'opère dans la propriété; c'est le déplacement et le morcellement de cette propriété; et si ce mouvement continue, dans vingt ans il y aura 30 milliards de capitaux immobiliers complétetement déplacés, c'est-à-dire les deux tiers du capital de la France, qui n'est que de 45 milliards.

M. Mauguin rappelle quelle fut l'origine de la propriété; il la suit dans sa marche, il s'arrête à tous ses progrès, et s'efforce de démontrer que la crise actuelle sera funeste à la production et à l'augmentation de la population. Le malaise de la propriété tient à trois causes: 1° la mauvaise assiette de l'impôt; 2o la mauvaise organisation de l'industrie; 3° la mauvaise organisation du commerce de l'argent.

capitaliste, et qu'elles n'ont de rigueurs que pour les industriels et les agriculteurs; cette partialité a pour resultat d'empêcher l'agriculture et l'industrie de progresser, et le pays entier en soutïre.

Les conséquences de cet ensemble regrettable sont: que la propriété va toujours en se divisant; qu'elle va toujours en se déclassant; qu'elle s'endette de plus en plus, ce qui est attesté par l'augmentation des inscriptions hypothécaires.

Si l'on entre dans les détails, si l'on descend aux industries spéciales, on trouve que celles-ci sont en souffrance, que celles-là ne peuvent pas même payer les impôts considérables qui pèsent sur elles; du nombre de ces dernières est surtout l'industrie vinicole.

On dit: Mais si cette industrie est dans une situation fàcheuse, c'est qu'elle a trop accru sa production. Eh bien! cela n'est pas exact; car, depuis que cette industrie a augmenté sa production d'un tiers, la population s'est accrue de près de moitié. En effet, de 23 millions, elle s'est élevée à 34 millions.

Les produits, dit-on encore, se vendent extrêmement cher, donc les producteurs doivent être satisfaits. Mais ce ne sont pas les producteurs qui profitent de cette augmentation de prix, c'est le fise, le lisc seul..

L'industrie vinicole succombe sous les impôts directs et sous les impôts indirects; cette industrie est frappée de beaucoup de droits qui ne pèsent pas sur les autres industries. Est-ce juste?

Je termine, messieurs, ajoute M. Mauguin, je n'ai fait que tracer devant vous des esquisses. La question sera traitée plus à ond un autre jour; quant à présent, j'ai dû me borner à indiquer les points saillans.

Avant 1827, les alcools qui étoient destinés à l'industrie ne payoient pas d'impôt. Eh bien, comme premier remède, nous vous demandons de revenir au système en vigueur avant 1829, nous vous proposons de dire que les alcools destinés à l'industrie ne paieront plus de droits.

En second lieu, vous savez combien L'honorable membre explique très- est grande, combien est considérable la longuement ces trois causes de malaise; fraude, la falsification dont souffre l'inil insiste principalement sur ce point im-dustrie vinicole; à Paris seulement on portant, que toutes les lois de finances vend annuellement pour de vin 500 mille sont faites pour favoriser le banquier, le hectolitres d'eau mélangée; et cette fraude

s'élève à 1300 mille hectolitres pour la France, pour la France qui possède trop de vignes, dit-on, qui produit, dit-on, plus de vin qu'on ne peut en con

sommer.

Nous vous demandons, par une seconde proposition, pour empêcher cette falsification, pour la détruire, de la convertir en délit, de la qualifier de délit, qui sera connu de la police correctionnelle.

L'orateur termine en conviant le gouvernement à créer des prairies, des moyens d'irrigations dans le Midi, comme, il y a des siècles, les Maures l'ont fait dans le royaume de Valence.

Il déclare que les opinions, sur certains points, se sont niodifiées depuis quelques années; il ne voit plus partout des questions politiques, mais il voit dans la question vinicole une question sociale.

́ll demande : 1o un dégrèvement d'impot pour la propriété foncière; 2° qu'il soit pris des mesures pour faciliter l'extinction de la dette hypothécaire ; 3° qu'on organise des banques pour prêter à longue échéance à l'agriculture, banques dont le modèle existe en Ecosse; 4o qu'on adopte un bon système d'organisation des travaux publics; 5° qu'on accélère les travaux qui établiront une communication intime entre le nord et le midi; 6o que dans l'intérêt du commerce et de l'industrie, on organise les sociétés commerciales sur de nouvelles bases; 7° qu'on régularise le fléau des concurrences; So que, sans nuire à nos finances, on s'occupe de l'extinction de la dette publique; 9° qu'on prenne des moyens pour éviter les crises périodiques qui ruinent le commerce et l'industrie; 10° qu'on organise enfin un système d'éducation en harmonie avec les besoins de la société.

M. le ministre des finances déclare ne pas s'opposer à la prise en considération des deux propositions, et la chambre les renvoie à l'examen des bureaux.

On adopte par assis et levé douze projets de loi d'intérêt local, tendant à autoriser des impositions extraordinaires ou des emprunts dans les départemens du Cher, du Haut-Rhin, de la Haute-Loire, de la Moselle, de la Charente-Inférieure, des Bouches-du-Rhône, de la HauteVienne, et à changer diverses circonscriptions communales dans ceux du Gers, des Côtes-du-Nord, de la Marne et du Cantal.

MBRE

La chambre entend ensuite plusieurs rapports de pétitions sans intérêt. Séance du 24.

M. Lanyer dépose sur le bureau du d'enquête. Ce rapport, qui a l'étendue président le rapport de la commission d'un volume in-8°, conclut à la validité des élections d'Embrun (M. Allier) et de Carpentras (M. Floret), et à l'annulation de celle de Langres (M. Pauwels).

M. l'amiral Roussin, ministre de la marine, présente un projet de loi portant demande d'un crédit de 5 millions 987 mille fr., applicables aux établissemens français dans l'Océanie. Le ministre, dans son exposé des motifs, fait l'loge des huit missionnaires qui composent le personnel religieux des îles Marquises; toutefois il prétend que c'est aux missionnaires anglais que doit être attribué l'état de civilisation plus avancée que l'on remarque dans cet archipel; en conséquence il annonce que le gouvernement leur accordera une ample protection.

La chambre adopte ensuite un projet de loi relatif à la construction de plusieurs ponts, et commence la discussion de la loi sur le tarif des commissairespriseurs.

STABAT

de M. l'abbé c. L. LE GUILI OU, chanoine honoraire de Quimper, aumônier de la Charité à Paris.

à

On a exécuté le jour du VendrediSaint, dans l'église de Sainte-Valère, Paris, le Stabat de M. l'abbé Le Guillou. C'est là vraiment de la musique religieuse qui pleure et qui prie, qui élève l'ame vers Dieu.

Le Stabat de Rossini est une belle composition dramatique; le Stabat de M. l'abbé Le Guillou est une belle composition religieuse à l'un, les mouvemens brillans, les surprises et les grands effets de théâtre, et toutes les ressources de l'art profane; à l'autre, les voix gémissantes, les douleurs et les ineffables lamentations de la Croix, le saint tremblement dont parle l'Ecriture, et toute la science du compositeur guidée par la foi du chrétien.

Chaque strophe musicale exprime l'i

dée de la prose sacrée, traduite ainsi par le compositeur verset par verset, avec un sentiment plein de ferveur et d'élévation. Aujourd'hui on met trop d'art, on devroit mettre plus de foi dans | la musique religieuse: c'est ce qu'a voulu faire, c'est ce qu'a fait M. l'abbé Le Guillou; et son Stabat est une belle et grande inspiration qui vient d'un cœur pénétré des sublimes mystères de la Religion, et qui monte vers Dieu comme une hymne sacrée, et non comme une étincelante cavatine d'opéra.

Nous ne voulons pas analyser cette œuvre remarquable dans toutes ses parties, ni de cendre dans le travail de la pensée intime de l'auteur. Nous devons dire seulement que les solos et les chœurs sont ménagés avec beaucoup d'entente et de goût; que le compositeur a varié ses modulations avec une grande habileté, et que les gracieux accompagnemens de l'orchestre sont toujours en parfaite harmonie avec les sentimens de douleur et d'espérance qui se succèdent tour à tour.

Le Stabat de M. l'abbé Le Guillou commence par un solo, andante lent et grave en sol mineur, qui saisit et captive l'atteation dès le début. Ce morceau, fort bien chanté par une voix pleine d'énergie et de pureté, a fait une vive impression sur tout l'auditoire. Disons-le une fois pour toutes, car c'est un fait remarquable tous dans l'église se recueilloient, prioient et gémissoient avec les saintes mélodies, au pied de la Croix du Sauveur. C'est un beau triomphe pour le compositeur qu'un pareil recueillement et une piété aussi vraie.

Suit un choeur d'une grande simplicité et de beaucoup d'effet, en ut majeur, sur les paroles: Quis est homo qui non fieret, etc.

Sans entrer dans plus de détails, nous citerons, comme un modèle de douceur et de compassion, la strophe solo en la bémol, sur les paroles : Sancla mater, istud agas, etc.; comme mouvement plein d'énergie et de sainte frayeur, la strophe en ré majeur, sur les paroles : Ne flammis urar succensus, etc.; enfin, comme chant d'amour et d'espérance, la strophe finale: Quandò corpus morietur, chœur en sol mineur, qui repose l'ame et la remplit de saintes pensées.

Cette noble composition a été exécutée avec beaucoup d'ensemble et de précision. L'auteur avoit réuni, dans SainteValère, nombre d'artistes distingués, qui ont rendu son œuvre avec autant de sentiment que d'habileté.

M. le curé de Sainte-Valère a pu remarquer l'impression profonde produite sur la pieuse assistance par cette mu— sique d'un caractère si religieux, et vrai— ment digne de parler aux fidèles du grand mystère et des incomparables douleurs de la Croix. L'ABBÉ F. CH*. ·

Le Gérant, Adrien Le Clere.

BOURSE DE PARIS DU 24 AVRIL.

CINQ p. 0/0. 120 fr. 90 c.
TROIS p. 0/0.82 fr 85.
Quatre 1/2 p. 06. 000 ir. 00 c.
QUATRE p. 0/0. 103 fr. 00 c.
Emprunt 1841. 00 fr. 00 c.
Act. de la Banque. 3330 fr. 00 c.
Oblig. de la Ville de Paris. 1300 fr. 03 c.
Caisse hypothécaire. 772 fr. 50 c.
Quatre canaux. 1260 fr. 00 c.
Emprunt belge. 000 fr. 0/0
Rentes de Naples. 107 fr. 80 c.
Emprunt romain. 107 fr. 3/8
Emprunt d'Haïti. 440 fr. 00.
Rente d'Espagne. 5. p. 0/0. 30 fr. ¡/4.

PARIS.-IMPRIMERIE D'AD. LE CLERE ET Co, rue Cassette, 29.

EXPOSITION RAISONNÉE des dogmES ET DE LA MORALE DU CHRISTIANISME, dans les entretiens d'un professeur de théologie avec un docteur en droit, par M. l'abbé BARRAN, directeur et professeur de théologie au séminaire des Missions-Etrangères. 3 vol. in-8°. Prix: 12 fr.

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Peut-être n'avons-nous pas assez insisté sur l'opportunité de la traduction des Pères de l'Eglise. Cette traduction, en faisant passer le texte grec ou latin dans notre langue, nous permet à tous, catholiques et dissidens, de remonter facilement aux sources du christianisme, afin d'assurer notre esprit dans les croyances qui doivent plus sûrement rous conduire à la vie éternelle, cette grande affaire de la vie humaine.

« Déjà, et dans ce but de lumière et de conciliation, un auteur moderne, Irlandais, catholique et orthodoxe, M. Moore (Thomas), a publié le voyage spirituel qu'il a fait à la découverte de la vérité chrétienne; il a, par des citations lucides et exactes, montré qu'il n'y avoit rien, dans le dogme, la doctrine et le rite de l'Eglise universelle, qui ne fût emprunté à la foi et aux pratiques de l'Eglise primitive, indiqué, recommandé ou prescrit par le fondateur, les disciples ou les martyrs du christianisme; et comme, dans les développemens hérédi

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5 mois. 1 mois..

taires de notre culte, la science et la sincérité ne peuvent nier que la tradition, conservée et éclaircie par les conciles généraux, n'ait été constamment observée, il en résulte qu'aujourd'hui encore, au milieu des révolutions, ou plutôt malgré les révolutions survenues dans les langues, les mœurs et les usages depuis dix-huit siècles, nous suivons toutes les prescriptions originaires, nous nous conformons aux règles instituées qui les ont reçues de la bouche céleste, et qu'il n'y a ni une questión fondamen– tale, ni une cérémonie importante qui n'ait été examinée et décidée aux premiers temps chrétiens, et dont la décision ne soit accomplie par l'Eglise catholique.

par ceux

soit ce travail de M. Thomas Moore, » Mais, tout estimable et fructueux que qu'est-il et que peut-il être auprès des travaux originaux, des arrêts primitifs, des décrets expliqués des Pères et des docteurs ecclésiastiques qui touchent au berceau du monde chrétien? Peu de chose, sans donte; et nous pouvons le dire ici sans crainte de blesser les naturelles et justes prétentions de notre frère d'Irlande, ceux qui voudroient douter de la fidélité de ses citations et de ses rapprochemens, ceux qui pourroient contester et rejeter son autorité sur ces matières, qu'auront-ils à dire à la vue du texte mème des ouvrages dans lesquels ils ont cru, jusqu'ici, égarés par de faux enseignemens, trouver la justification de leurs erreurs? Il faut bien pourtant que l'esprit et la bonne foi reconnoissent une autorité quelconque pour prononcer sur leurs doutes, pour fixer la vérité de la doctrine et du culte, pour assurer l'authenticité de la tradition indépendam

L'Ami de la Religion. Tome CXVII.

ment des controverses et des commentaires insuffisans et intéressés. La réunion et le faisceau des discussions et des arrêts ne laissent aucune échappatoire à l'er

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