Décente, et jamais arrangée; Que le Ciel bénisse le cours Martel, l'automne de vos jours Vaut mieux que le printemps d'une autre. VARIANTES. (a) Dans la première édition on trouve en tête de l'épître ces quatre vers fupprimés dans les éditions fuivantes D'un recoin de votre grenier, Je vous adreffe cette lettre, Que Beaugency doit vous remettre Ce foir au bas de l'efcalier. M. de Voltaire logeait alors chez madame de Fontaine Martel. EPITRE XXXII. A MM. LE COMTE, LE CHEVALIER, ET L'ABBÉ DE SADE. (*) 17.32. TRIO charmant que je remarque Vous qui penfez mieux que Pétrarque, Je ne puis quitter mon étui Dont monfieur Geoffroi me régale ; D'un vin brillant et favoureux. (*) La belle Laure, amante de Pétrarque, s'appelait de Sade : elle était de cette maison. E PITRE XXXIII. A MADAME LA MARQUISE DU CHATELET, Sur fa liaison avec MAUPERTUIS. AINSI donc cent beautés nouvelles Vous montrera les cieux décrits ; Et d'une main audacieuse Vous dévoilera les replis De la nature ténébreuse; Mais, fans le fecret d'être heureuse Il ne vous aura rien appris. 1 E PITRE XXXIV. A M. DE FORMONT, En lui renvoyant les œuvres de DESCARTES et de MALLE BRANCH E. RIMEUR charmant, plein de raison, Philofophe entouré des Grâces, Epicure, avec Apollon, S'empreffe à marcher fur vos traces. Du grand rêveur de l'oratoire, (1) Il fait briller des étincelles. Il a gravement débité Un tas brillant d'erreurs nouvelles, Pour mettre à la place de celles De la bavarde antiquité. (1) Mallebranche. (2) Defcartes. Dans fa cervelle trop féconde Adieu. Je vais chez ma Sylvie : EPITRE X X X V. A MADAME LA MARQUISE DU CHATELET. Sur la Calomnie. ECOUTEZ-MOI, refpectable Emilie : Vous êtes belle; ainfi donc la moitié On vous craindra : votre tendre amitié |