Le spectateur du Nord: journal politique, littéraire et moral, Part 2

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Chez Pierre François Fauche, imprimeur et libraire, 1799 - Europe
 

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Page 273 - Rien dans l'histoire ne ressemble à la fin du dix-huitième siècle; rien dans la fin du dix-huitième siècle ne ressemble au moment actuel. « Votre sagesse a rendu ce décret; nos bras sauront l'exécuter. « Nous voulons une République fondée sur la vraie liberté, sur la liberté civile , sur la représentation nationale : nous l'aurons, je le jure; je le jure en mon nom et en celui de mes compagnons d'armes...
Page 25 - J'ai quelquefois aimé; je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui sous le fils de Cythère Je servis engagé par mes premiers serments.
Page 16 - ... trier et choisir un livre si digne et si à propos, pour en faire présent à son pays. Nous autres ignorants, étions perdus, si ce livre ne nous eût relevés du bourbier; sa merci, nous osons à cette heure et parler et écrire; les dames en régentent les maîtres d'école; c'est notre bréviaire.
Page 277 - Engagé dans les affaires publiques, uniquement par ma passion pour la liberté, je n'ai consenti, à accepter la première magistrature de l'État que pour la soutenir dans les périls par mon dévouement, pour préserver des atteintes de ses ennemis les patriotes compromis dans sa cause, et pour assurer aux défenseurs de la patrie ces soins particuliers qui ne pouvaient leur être plus constamment donnés que par un citoyen anciennement témoin de leurs vertus héroïques, et toujours touché...
Page 281 - Constitution, trois fois violée, n'offre plus de garantie aux citoyens ; elle ne peut entretenir l'harmonie, parce qu'il n'ya plus de diapason ; elle ne peut point sauver la patrie, parce qu'elle n'est respectée de personne.
Page 317 - Je ne sentais en moi rien qui ne fût amour. Ainsi je fis d'aimer l'heureux apprentissage; Je m'y suis plu depuis; j'en aime la douceur; J'ai toujours dans l'esprit tes yeux et ton visage, J'ai toujours Parthénice au milieu de mon cœur.
Page 270 - Les symptômes les plus alarmans se manifestent depuis plusieurs jours ; les rapports les plus sinistres nous sont faits. Si des mesures ne sont pas prises , si le Conseil des Anciens ne met pas la patrie et la liberté à l'abri des plus grands dangers...
Page 282 - Je n'ai point compté sur le conseil des cinq-cents qui est divisé, sur le conseil des cinq-cents où se trouvent des hommes qui voudraient nous rendre la convention, les comités révolutionnaires et les échafauds ; sur le conseil des cinq-cents où les chefs de ce parti viennent de prendre séance en ce moment ; sur le conseil des cinq-cents, d'où viennent de partir des émissaires chargés d'aller organiser un mouvement à Paris.
Page 280 - Représentans du peuple! le Conseil des Anciens est investi d'un grand pouvoir, mais il est encore animé d'une plus grande sagesse; ne consultez qu'elle et l'imminence des dangers; prévenez les déchiremens ; évitons de perdre ces deux choses pour lesquelles nous avons fait tant de sacrifices, la liberté et l'égalité • • LINGLET.
Page 26 - Il conserva toujours la modération dans la sagesse, qualité si rare et si difficile. Il n'enseigna qu'une philosophie douce et raisonnable, indulgente avec fermeté, conciliante- sans mollesse, invariable dans les principes, mais accommodante sur les défauts, qui...

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