Pour encontre droit Il cuidoit regner Il avoit emprins Le duc de Bourgongne, Mais trop pesant fais Car on n'a jamais Sans mouffle ung tel cat. Très souventes fois Il faisoit son compte * Pensait. t Chétif. + L'endroit où sont les champs. Il faisoit son compte ; C'estoit sans son hoste Son volloir pervers. Dieu ottroit * sa paix Que repos donner Voeulle aux trespassés. Wui! hui! hui! et Ho! ho! ho! Il est mort Wervic, Wui! hui hui ! et Ho! ho! ho! Et en terre enclos. Anon. 1472? III ODE SACRÉE DE L'ÉGLISE FRANCOYSE L'Astre qui l'an fuiant rameine * Octroie. France est au navire semblable Son gouvernail est cheut en l'onde, faire France faict ce que n'a peu Mais enfin faudra qu'elle sente Et que c'est un esclave empire Anon. 1586 Que me sert d'emplir l'air de cris espouvantables ? Que me sert d'implorer mon roy à mon secours ? Que me sert de plorer et les nuicts et les jours ? Que me sert de semer mes escrits lamentables? Mon roy ne m'entend point; ses conseillers damnables Le tiennent en furie; estrangers ont le cours Sa mère le nourrit en plaisir et délices, Ceux qui veulent m'aider me ruinent sans cesse ; 2 N'estoit-ce point assés que toute ma noblesse • Oppression. * Mes temples fussent ars* et toute leur richesse Que mes gens de labeur, trois et trois fois pillez, O fureur furieuse! ô enragée rage! On met l'arme en la main de mon peuple insensé Quel Phalaris l'a fait ? Quel Néron l'a pensé ? 3 Sénat, non plus sénat, ains † boutique marchande De haine, de faveur et de corruption, Certes, je n'ay pour toy ma moindre affliction, Jadis tu escoutois la plainte et la demande Tu foules maintenant par tes arrests les bons, Tu fay exécuteur de ton iniquité Mon peuple furieux : aussi, pour vérité, |