Théatre du Vaudeville, Volume 29

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Page 33 - Crois-tu donc que je sois insensible à l'outrage, Que je souffre en mon sang ce mortel déshonneur? Aime, aime cette mort qui fait notre bonheur, Et préfère du moins au souvenir d'un homme Ce que doit ta naissance aux intérêts de Rome.
Page 33 - Rome, l'unique objet de mon ressentiment! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore!
Page 9 - N'est-ce pas, général? LE COMTE, souriant. En tout cas, moi et Charles, l'ancien domestique de mon neveu, nous sommes en état de les bien recevoir. N'est-ce pas, mon garçon f CHARLES.
Page 3 - VALETS. — GENS DE LA NOCE. En Hongrie. LE VAMPIRE Une salle d'un château gothique; à droite un cabinet. SCÈNE. PREMIÈRE. HERMANCE. NANCY. • * HERMANCE. Comment, Nancy, tu veux nous quitter le jour de mon mariage ? NANCY. Oui, ma sœur. HERMANCE. Je vois que la Hongrie n'a pas le bonheur de te plaire ; que veux-tu de mieux cependant ? Des cavernes de glace, des montagnes de granit, des forêts, des précipices, un pays superbe! et des vassaux... des vassaux comme il y en a peu! AIR : De sommeiller...
Page 31 - Ah ! diable. LE COMTE. Hein? comment? que dis-tu? PÉTERS. Oui, monsieur, c'est un ruisseau d'eau douce, où les jours de grand orage, comme aujourd'hui, on en a jusqu'à la cheville ; mais ces gens-là ont des privilèges, ça se noierait dans un verre d'eau. LE COMTE, regardant Charles. Et mon neveu a été englouti ? CHARLES, embarrassé. Dame ! oui, monsieur, peut-être qu'à cet endroit-là... à moins que je ne me sois trompé de place. LE COMTE, froidement. Et tu l'as vu? CHARLES. Monsieur...
Page 32 - C'était moi ; et cette fois-là c'était de franc jeu. Recueilli par les Prussiens, nos ennemis, et sauvé par eux, je voulus, lors de la paix, revenir incognito en Hongrie, et voyageant sous le nom du major de Schwarzenbach...
Page 7 - Valberg, mon neveu, en chargeant à la tête d'un régiment hongrois, a été tué. LOURDORFF : Comment ! pour la seconde fois ! NANCY, alarmée : Et vous êtes certain que le général en chef... LE COMTE : II le connaissait comme moi-même. LOURDORFF : Je vous répète que c'est impossible... LE COMTE : C'est impossible ! Eh ! mon Dieu ! mon cher Lourdorff, que diriez-vous si je vous faisais part de ce que l'on m'annonçait ce matin même ? Imaginez-vous... mais pour celui-là je veux m'en assurer...
Page 20 - Dans un vieux château de l'Andalousie. ADOLPHE. Pourquoi votre main ainsi tremble-t-elle ? Vous êtes auprès de l'époux heureux... De l'époux, objet d'un amour fidèle. LOURDORFF, d'un air gai. L'amour, il est vrai, nous unit tous deux. ADOLPHE. Ah ! du bonheur d'être aimé comme on aime, Qu'ici votre cœur goûte les appas... (Froidement.) Moi, je n'eus jamais ce bonheur suprême. NANCY, soupirant. Je ne suis donc pas la seule ici-bas ! HERMANCE, basa sa sœur.
Page 35 - Et puis des vers... et des fadeurs exquises. DUFOUR. Ils serviront pour faire des devises, Ils pourront servir pour vos devises. Et puis d'ailleurs, en vendant mon fonds de boutique, je ferai quelque argent. LADOUCEUR. De l'argent... de l'argent... A Paris, voyez-vous, ce n'est pas avec de l'argent qu'on a de la fortune... c'est avec la vogue...

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