OEuvres complètes, Volume 1Hachette, 1864 |
From inside the book
Results 1-5 of 49
Page 6
... triste indigence ose encore approcher Et qu'en foule tes dons d'abord n'aillent chercher ? > L'émotion du roi parut sur son visage . « Je vous louerais dayantage , dit - il , si vous ne m'aviez pas tant loué . » Boileau sortit de cette ...
... triste indigence ose encore approcher Et qu'en foule tes dons d'abord n'aillent chercher ? > L'émotion du roi parut sur son visage . « Je vous louerais dayantage , dit - il , si vous ne m'aviez pas tant loué . » Boileau sortit de cette ...
Page 40
... tristes adieux : « Puisqu'en ce lieu , jadis aux Muses si commode , Le mérite et l'esprit ne sont plus à la mode ; Qu'un poëte , dit - il , s'y voit maudit de Dieu , Et qu'ici la vertu n'a plus ni feu ni lieu , Allons du moins chercher ...
... tristes adieux : « Puisqu'en ce lieu , jadis aux Muses si commode , Le mérite et l'esprit ne sont plus à la mode ; Qu'un poëte , dit - il , s'y voit maudit de Dieu , Et qu'ici la vertu n'a plus ni feu ni lieu , Allons du moins chercher ...
Page 41
... triste , pauvre et reclus , Ainsi qu'un corps sans åme , ou devenu perclus . « Mais pourquoi , dira - t - on , cette vertu sauvage Qui court à l'hôpital , et n'est plus en usage ? La richesse permet une juste fierté ; Mais il faut être ...
... triste , pauvre et reclus , Ainsi qu'un corps sans åme , ou devenu perclus . « Mais pourquoi , dira - t - on , cette vertu sauvage Qui court à l'hôpital , et n'est plus en usage ? La richesse permet une juste fierté ; Mais il faut être ...
Page 43
... triste , affreuse , délaissée. 5. Avocat célèbre . 6 Célèbre procureur : il s'appeloit Pierre Fournier ; mais les gens de palais , pour abréger , l'appeloieni Pé - Fournier . ( B. ) 7. Le célèbre docteur janséniste . 8. Saint - Sorlin a ...
... triste , affreuse , délaissée. 5. Avocat célèbre . 6 Célèbre procureur : il s'appeloit Pierre Fournier ; mais les gens de palais , pour abréger , l'appeloieni Pé - Fournier . ( B. ) 7. Le célèbre docteur janséniste . 8. Saint - Sorlin a ...
Page 44
... triste austérité ; Qui fait l'homme intrépide , et , tremblant de foiblesse , Attend pour croire en Dieu que la fièvre le presse ' ; Et , toujours dans l'orage au ciel levant les mains , Dès que l'air est calmé , rit des foibles humains ...
... triste austérité ; Qui fait l'homme intrépide , et , tremblant de foiblesse , Attend pour croire en Dieu que la fièvre le presse ' ; Et , toujours dans l'orage au ciel levant les mains , Dès que l'air est calmé , rit des foibles humains ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
æthere aisément Alcippe Apollon Arnauld assez auteur avoit beau bientôt Boileau Brontin cæur CASSAIGNE célèbre censeur chanoine chanter Chapelain Charles Perrault chercher chose ciel Clélie Cotin cour démon Despréaux Dieu dire discours docteur doux écrits édition encens Énéide enfin ÉPITRE épîtres esprit étoit faisoit fameux faux femmes foible fureur gloire héros Homère homme j'ai jamais jour Juvénal l'Académie françoise l'amour l'auteur l'École des Femmes l'Énéide l'honneur laisse Lamoignon lecteur lieux livre Louis Louis XIV lutrin main médisance mille Molière monde mots muse n'étoit Nicolas Boileau noble ouvrage parler Parnasse passer pensée Perrault Pindare plaisir plaisirs de l'enfer plein plume poëme poésie poëte Pradon préface prélat prose public qu'en qu’un quelquefois Quinault Racine raison ridicule rien rime sage saint Sainte-Chapelle sais sait satire sauroit Scudéri seroit SERRE seul sonnet sort souvent style triste trouve vains vante vertu veux vice Virgile visage voit yeux zèle
Popular passages
Page 191 - Enfin Malherbe' vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 189 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits \ Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 66 - De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air , Qui marchent sur la. terre , ou nagent dans la mer , De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme.
Page 270 - Oui, j'ai dit dans mes vers qu'un célèbre assassin, Laissant de Galien la science infertile, D'ignorant médecin devint maçon habile. Mais de parler de vous je n'eus jamais dessein, Lubin; ma muse est trop correcte. Vous êtes, je l'avoue, ignorant médecin, Mais non pas habile architecte.
Page 192 - J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu'un torrent débordé , qui d'un cours orageux Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Page 200 - Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées, Sur la scène en un jour renferme des années. Là, souvent le héros d'un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier.
Page 86 - Alidor! dit un fourbe, il est de mes amis ; Je l'ai connu laquais avant qu'il fût commis : C'est un homme d'honneur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu'il a pris au monde.
Page 34 - Chacun voit qu'en effet la vérité les blesse ; En vain d'un lâche orgueil leur esprit revêtu Se couvre du manteau d'une austère vertu ; Leur cœur qui se connaît et qui fuit la lumière, S'il se moque de Dieu, craint Tartuffe* et Molière.
Page 255 - Toujours un sort favorable S'attache dans les combats : Et toujours avec la gloire Mars amenant la victoire » Vole, et le suit à grands pas. Grands défenseurs de l'Espagne, Montrez-vous, il en est temps. Courage, vers la Méhagne Voilà vos drapeaux flottants. Jamais ses ondes craintives N'ont vu sur leurs faibles rives Tant de guerriers s'amasser.
Page 188 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur : S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif-, Pour lui Phébus est sourd , et Pégase est rétif.