Odes sacrées ; Odes ; Odes en musique ; Poésies diverses |
Common terms and phrases
accens adorable aftre Ainfi amant amour Apollon aquilons autels Bacchus bonheur brifera C'eft CANTATE ceffe célefte Cérès chanfons charmes cher ciel cieux cœur Confacré Corfo crainte cruel d'alégreffe DAPHNI déeffe defirs deftins dieu dieux difcours difgraces divine douceur doux dryades efprit Eft-ce encens facré fage fageffe faints fang fans fauvage fecours fein féjour fens fertile fervir fes yeux feul feux fiècle flambeau foible foibleffe foins foleil folitaire fombre fommeil fonge font fortune fouffle fource fous fouvent ftérile fublime fuit funefte fuperbe fuprême fureur gloire grace grandeurs hautbois héros heureux illuftre immortels infenfés jaloux jeuneffe jour jufte juftice L'amant l'amour l'homme l'innocence l'univers laiffe lieto loix long-tems lyre mains ménades menfonge miférable mortels Mufes n'eft Neptune nuit nymphes obfcur oifeaux ombre paffé plaifirs pleurs préfent puiffant raifon refpect richeffe rois ruiffeaux tems TIRÉE DU PSEAUME tranquille tréfors trifte triomphe vafte vains Vénus vertu voix Vulcain zéphyrs
Popular passages
Page 28 - ... jours. Non, non, vos bontés sacrées Ne seront point célébrées Dans l'horreur des monuments ; La mort aveugle et muette Ne sera point l'interprète De vos saints commandements. Mais ceux qui, de sa menace, Comme moi sont rachetés , Annonceront à leur race Vos célestes vérités. J'irai, Seigneur, dans vos temples, Réchauffer par mes exemples Les mortels les plus glacés , Et, vous offrant mon hommage , Leur montrer l'unique usage Des jours que vous leur laissez.
Page 76 - N'eut à se plaindre que d'elle; Ce fut sa faute, en un mot. A quoi songeait cette belle, De prendre un amant dévot ? Pouvait-elle mieux attendre De ce pieux voyageur, Qui fuyant sa ville en cendre Et le fer du Grec vengeur, Chargé des dieux de Pergame, Ravit son père à la flamme, Tenant son (ils par la main, Sans prendre garde...
Page 70 - J'admirerai dans Alexandre Ce que j'abhorre en Attila ? J'appellerai vertu guerrière Une vaillance meurtrière Qui dans mon sang trempe ses mains? Et je pourrai forcer ma bouche A louer un héros farouche , Né pour le malheur des humains ? » Quels traits me présentent vos fastes , Impitoyables...
Page 70 - Juges insensés que nous sommes, Nous admirons de tels exploits! Est-ce donc le malheur des hommes Qui fait la vertu des grands rois?
Page 165 - Voulez-vous dans vos feux Trouver des biens durables? Soyez moins amoureux , Devenez plus aimables. Que le soin de charmer Soit votre unique affaire ; Songez que l'art d'aimer N'est que celui de plaire.
Page 106 - Ce vieillard qui d'un vol agile Fuit sans jamais être arrêté, Le Temps, cette image mobile De l'immobile éternité , A peine du sein des ténèbres Fait éclore les faits célèbres , Qu'il les replonge dans la nuit : Auteur de tout ce qui doit être , II détruit tout ce qu'il fait naître A mesure qu'il le produit.
Page 62 - Ainfi que le cours des années Se forme des jours & des nuits, Le cercle de nos deftinées Eft marqué de joie & d'ennuis. Le ciel par un ordre équitable Rend l'un à l'autre profitable, Et dans fes inégalités, Souvent fa fagefTe fuprême Sait tirer notre bonheur même Du fein de nos calamités.
Page 180 - L'Aurore, dont l'amour avance le réveil, Vint trouver le jeune Céphale, Qui reposait encor dans le sein du sommeil. Elle approche, elle hésite, elle craint, elle admire ; La surprise enchaîne ses sens ; Et l'amour du héros pour qui son cœur soupire A sa timide voix arrache ces accents : Vous, qui parcourez cette plaine, Ruisseaux, coulez plus lentement...
Page 178 - C'est ainsi qu'en regrets sa douleur se déclare; Mais bientôt, de son art employant le secours, Pour rappeler l'objet de ses tristes amours, Elle invoque à grands cris tous les dieux du Ténare, Les Parques, Némésis, Cerbère, Phlégéton, Et l'inflexible Hécate, et l'horrible Alecton.
Page 36 - Cependant , ô mon Dieu , soutenu de ta grâce , Conduit par ta lumière , appuyé sur ton bras , J'ai conservé ma foi dans ces rudes combats : Mes pieds ont chancelé ; mais enfin de ta trace Je n'ai point écarté mes pas. Puis-je assez exalter l'adorable clémence Du Dieu qui m'a sauvé d'un si mortel danger ? Sa main contre moi-même a su me protéger ; Et son divin amour m'offre un bonheur immense Pour un mal faible et passager.