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ces enveloppes, pour entrevoir les hautes vérités qui sont dessous." Queste sublimi verità sono il panteismo. « La théorie de la "science, considérée comme réminiscence, ne nous enseigne-t-elle pas " que la puissance intellectuelle prise substantiellement, et avant de se "manifester sous la forme de l'âme humaine, contient déjà en elle, ou plutôt est elle-même le type primitif et absolu du beau, du bien, de l'égalité, de l'unité, et que lorsqu'elle passe de l'état de substance à celui de personne, et acquiert ainsi la conscience et la pensée distincte " en sortant des profondeurs où elle se cachait à ses propres yeux, elle trouve dans le sentiment obscur et confus de la relation intime qui la rattache à son premier état comme à son centre et à son principe, les idées du beau, du bien, de l'égalité, de l'unité, de l'infini, qui ❝ alors ne lui paraissent pas tout à fait des découvertes, et ressemblent " assez à des souvenirs? C'est ainsi du moins que j'entends Platon 1. " E io dirò forse con più ragione: egli è a questo modo che intendo, non già Platone, ma il valente suo traduttore. Imperocchè non mi sarebbe difficile il mostrare che queste idee non si accordano colla teorica della reminiscenza, se una tal digressione non fosse troppo aliena dal mio soggetto. Esse consuonano bensì a capello colle dottrine panteistiche. esposte nel precedente capitolo; nè il panteismo potrebbe essere più schiettamente significato. Se l'anima umana è una semplice forma; se questa forma è la manifestazione di una sostanza preesistente; se questa sostanza è lo stesso tipo del bello, del bene e di tutte le verità apodittiche e razionali; se ne è il tipo primitivo e assoluto; se ella diventa uomo, acquista la coscienza e il pensiere distinto, passando dallo stato di sostanza a quello di persona; se prima di questo passaggio ella non era conscia di sè, ma stava occulla agli occhi propri; se quindi la personalità umana non è che un fenomeno; chi non vede che una sola sostanza si trova nell'universo, di cui l'animo umano, come ogni altro fenomeno, è una semplice modificazione? E si avverta come la conoscenza è qui rappresentata qual effetto del passaggio che l'unità sostanziale fa da sè stessa alla varietà fenomenica; il che quadra mirabilmente coi pensieri dell' Autore sulla spontaneità divina, dei quali facemmo dianzi discorso.

Ora, posto che l'anima dell'uomo, sotto la sua forma personale, non sia una sostanza separata, opera dell' onnipotenza creatrice, ma una di quelle infinite modificazioni, sotto le quali la sostanza unica e assoluta si manifesta; posto che testè ella non fosse, e abbia cominciato ad essere,

1 OEv. de Platon, tom 1, p. 137, 168.

ad avere la coscienza e il pensiero almeno distinto di sè medesima, a vestire apparenza di persona; con qual fondamento potremo prometterci ch' ella sia per durar sempre sotto la sua nuova forma? Perchè non dovrà rientrare un giorno in quelle profondità che l'ascondono a' suoi occhi propri, come ne emerse, quando scese ad abitar la terra? La sola possibilità di questo esito basterebbe a spegnere ogni speranza ragionevole dell'avvenire; or che fia, se l'esito probabiie, se è certo. secondo il tenore del panteismo? Non sia díscaro a chi legge che ic trascriva ancora un passo dell'illustre Traduttore, dove questa orribile conseguenza del panteismo non viene dissimulata. Nell'argomento de primo Alcibiade, il sig. Cousin parla in questa sentenza : « Le moi oë s'aperçoit lui-même que dans le sentiment intime du pouvoir qu'il a 41 de se servir, quand et comment il lui plait, de ces mêmes organes ❝ qui l'enveloppent et dont il semble le produit. Ce n'est qu'en se ser

vant d'eux qu'il s'en distingue, et ce n'est qu'en s'en distinguant qu'il a soupçonne leur existence et reconnaît la sienne. Tant que l'homme "ne fait que sentir, jouir ou souffrir, sa sensibilité eût-elle acquis les "développements les plus riches et les plus vastes, occupât-il l'espace "entier de son étendue, remplit-il le temps de sa durée, l' nomme n'est "pas encore, du moins pour lui-meme, il n'est à ce degré qu'une des a forces de la nature, une pièce ordinaire de l'ordre du monde et du mé"canisme universel qui agit en lui et par lui. Mais quand, parti des profon deurs de l'âme, prémédité, délibéré, voulu, l'acte libre vient s'interposer au milieu du flux et du reflux des affections et des mouvements oru ganiques, le miracle de la personnalité humaine s'accomplit. Tant que le sentiment de l'action volontaire et libre subsiste dans l'âme, le miracle continue; l'homme s'appartient à lui-même, et possède la conscience d'une existence qui lui est propre. Quand ce sentiment dimia nue, celui de l'existence décroit proportionnellement: ses divers deugrés mesurent l'énergie, la pureté, la grandeur de la vie humaine, " et quand il est éteint, le phénomène intellectuel a péri1» Il sig. Cousin fece un rilevato servigio alla filosofia francese, porgendole elegantemente tradotto il principe degli antichi filosofi; ma egli avvelenò in gran parte questo benefizio colle interpretazioni che vi aggiunse. È egli possibile il non sentir qualche sdegno, a veder quel gran savio, quel gran discepolo di Socrate, solo degno veracemente del suo insigne maestro, travestito in un panteista assoluto come lo Spinoza, in un materialista come quelli dei dì nostri ? Dico materialista perchè poco importano le frasi e gli accessorii, quando la sostanza e il costrutto della dottrina è

1 OEuv. de Platon, tom. V, pag. 6, 7, 8.

Vol. II.

'tutt'uno. Il materialismo è detestabile per le sue conseguenze: i suoi principii, le sue teoriche sugli atomi pensanti, sul cervello che digerisce il pensiero, e simili, sono solamente ridicole; ma le sconsolate e funeste deduzioni che se ne tirano, sono laide e abbominevoli. Or che importa lo scambiarlo col panteismo, se si ottengono i medesimi risultamenti? E che monta il parlare in termini pomposi della purezza e della grandezza della vila umana, e anco l'indiarla, se la fai finire come le bestie ? Io non ho bisogno qui di cercare se il sig. Cousin esponga i suoi sentimenti, o quelli di Platone; o anco nè gli uni nè gli altri; mi basta di veder fatta palese nella sua nudità schifosa la fatal conseguenza del panteismo.

"Tel est l'homme," egli prosegue, « le principe individuel; mais "pour le bien connaître... il faut le considérer de plus haut, et le rapporter lui-même à son propre principe, à l'essence universelle dont il émane... Ce qui constitue le moi, c'est son caractère de force ou de cause. Or, cette cause, précisément parce qu'elle est personnelle... ❝est finie, limitée par l'espace et par le temps, et l'opposition nécessaire des forces étrangères de la nature; elle a ses degrés, ses bornes, ses affaiblissements, ses suspensions, ses défaillances; elle ne se suffit donc pas à elle-même; et alors même que, fidèle à sa nature, elle résiste à la fatalité qui fait effort pour l'entraîner et l'absorber dans son sein, alors même qu'elle défend le plus noblement contre cette fatalité et les passions qui en dérivent, le liberté faible et bornée, mais réelle et perfectible, dont elle est douée; elle éprouve le besoin "d'un point d'appui plus ferme encore que celui de la conscience, " d'une puissance supérieure où elle se renouvelle, se fortifie et s'épure. Mais cette puissance où la trouver ? Sera-ce à la scène mobile de ce monde que nous demanderons un principe fixe? Sera-ce à des formules abstraites que nous demanderons un principe réel? Il faut donc revenir à l'âme, mais il faut entrer dans ses profondeurs. Il faut re" venir au moi, car le moi seul peut donner un principe actif et réel; mais il faut dégager le moi de, lui-même pour en obtenir un prin"cipe fixe, c'est-à-dire, qu'il faut considérer le moi substantiellement ; car la substance du moi, comme substance du moi, doit être une force, et comme substance, elle doit être une force absolue. Or, n'est-ce pas un fait que sous le jeu varié de nos facultés et, pour ainsi dire, à travers la conscience claire et distincte de notre énergie personnelle, est la conscience sourde et confuse d'une force qui n'est pas la notre, mais à laquelle la nôtre est attachée, que le moi c'est-à-dire toute l'activité volontaire ne s'attribue pas, mais qu'il représente sans tou-te

«fois la représenter intégralement, à laquelle il emprunte sans cesse "sans jamais l'épuiser, qu'il sait antérieure à lui, puisqu'il se sent "venir d'elle et ne pouvoir subsister sans elle, qu'il sait postérieure à « lui, puisqu'après des défaillances momentanées, il se sent renaître dans elle et par elle? Exempte des limites et des troubles de la personnalité, cette force antérieure, postérieure, supérieure a celle de l'homme, ne descend point à des actes particuliers, et par conséquent " ne tombe ni dans le temps ni dans l'espace, immobile dans l'unité de son action infinie et inépuisable, en dehors et au-dessus du chan"gement, de l'accident et du mode, cause invisible et absolue de toutes « les causes contingentes et phénoménales substance, existence, liberté "pure, Dieu. Or, Dieu une fois conçu comme le type de la liberté en soi, et l'âme humaine comme le type de la liberté relative ou de la volonté, il suit que plus l'âme se dégage des liens de la fatalité, plus elle se retire des éléments profanes qui l'environnent et qui l'entraînent vers ce monde extérieur des images et des formules aussi vaines que les images, plus elle revient et s'attache à l'élément sacré, au Dieu qui habite en elle; et mieux elle se connaît elle-même, puisqu'elle se connaît non-seulement dans son état actuel, mais dans son état primitif et futur, dans son essence. C'est là la condition et le com"plément de toute sagesse, de toute science, de toute perfection 1. "

La dottrina dei materialisti è certo meno pericolosa di queste squisitezze panteistiche; giacchè la cinica schiettezza di quel!i può piuttosto stomacare che sedurre: laddove l'orpello, con cui i panteisti adornano i loro sentimenti, e la sembianza religiosa, colla quale coonestano l'empietà dei loro dogmi, può riuscir funesta ai lettori non avveduti. Se tu guardi alla corteccia, si può egli parlare in modo più pio, più nobile, più elevato, sentire più degnamente di Dio e dell' uomo, che nello squarcio sovrascritto? Iddio tipo supremo di libertà e di perfezione; principio, sostegno e termine di tutte le esistenze; fonte da cui rampollane, mare a cui ritornano tutte le cose; appoggio e forza del nostro animo, che non potrebbe combattere contro le passioni e la natura, se non si rinfrancasse ed avvalorasse continuamente cogl' influssi di quell'aiuto supremo; che non potrebbe ottenere una perfetta vittoria sul fato che lo circonda, se non tentasse di sottrarsi al giogo del senso, e d'innalzarsi a poco a poco verso il suo principio, a cui si dovrà ricongiungere un giorno, e trovare in esso la sua perfezione e beatitudine. Se queste sentenze s'interpretano a tenore del teismo, un cristiano filosofo potrebbe

1 OEuv. de Platon, tom. V, p. 8, 9, 10, 11.

più altamente e santamente parlare? Ma quando rapportando questi discorsi isolati ai principii generali della dottrina che rappresentano, se ne penetra il vero intendimento; quando, rimosso ogni velo, si scopre quei novelli maestri insegnare, Iddio, l'uomo, la natura, essere tutt'uno; il senso che abbiamo del nostro animo essere un confuso e sordo sentimento di Dio 1; potersi sentire Iddio, come intendere; Iddio essere una forza spontanea e fatale destituita di coscienza propria; la sua personalità esser quella delle sue fatture; e la personalità delle sue fatture, come la volontà e la libertà loro, esser meri fenomeni ; l'uomo doversi sottrarre al fato della natura, per cadere sotto il fato divino; ed essere destinato a ricongiungersi col suo principio, perdendo la coscienza di sè stesso, l'immortalità che gli è promessa, essere l'annientamento del pensiero; l'arbitrio che si crede di avere, una necessità inesorabile; la virtù, in cui si affatica, una semplice apparenza; la felicità, a cui aspira, un' illusione della fantasia: il dovere e la speranza, il presente e l'avvenire, egualmente vani e chimerici; quando, di: si scorge che a ciò si riduce sostanzialmente quella pellegrina filosofia che regna in Europa, si dee lacrimare sopra una età, in cui i migliori ingegni professano dottrine, degne di essere proposte, non diró alla sapienza, ma alla superstizione dei popoli Gentili, e delle nazioni più barbare che si trovino al mondo.

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CAPITOLO TERZO.

IL SIG. COUSIN NEGA L'ESISTENZA DELLA RIVELAZIONE NEL SENSO
CATTOLICO, E DELL' ORDINE SOVRANNATURALE.

Determiniamo in prima con precisione le due idee principali che formano il soggetto di questo capitolo. Chiamasi rivelazione una cognizione data da Dio, alla quale l'uomo non può pervenire coll' aiuto dei mezzi naturali ch'egli possiede. Ella importa adunque due cose: 1.o che la

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1 Santorre di Santa Rosa scriveva nel 1824 al traduttor di Platone queste pa. role: J'ai lu et relu l'argument du premier Alcibiade: j'y ai profondément réfléchi, et je te déclare que mon esprit ne peut pas se faire une idée nette de la substance. L'existence personnelle est la seule que je conçoive, je n'ai pas la conscience sourde et confuse dont tu parles. » (Rev. des Deux Mondes, tom. XXI, p. 678). Credo che il Santa Rosa avrà molti compagni. La sostanza unica e concreta dei panteisti, e, ciò che è peggio, il sentimento di questa 90stanza, sono fantasmi e non idee.

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