Histoire universelle des théâtres de toutes les nations, depuis Thespis jusau'à nos jours: 1 ptie. Théâtre français

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 3 - Jodelle le premier , d'une plainte hardie, Françoisement chanta la grecque tragédie , Puis, en changeant de ton, chanta devant nos rois La jeune comédie en langage françois , Et si bien les sonna que Sophocle et Ménandre , Tant fussent-ils savans , y eussent pu apprendre.
Page 128 - D'avoir trop dit je voudrois vous reprendre : Non que je sois...
Page 155 - ... cœurs par les seules simplicités d'une pure nature que n'en touchent d'ordinaire les orateurs les plus habiles par les charmes de la rhétorique la plus persuasive.
Page 3 - Et lors Jodelle heureusement sonna, D'une voix humble et d'une voix hardie, La Comédie, avec la Tragédie : Et, d'un ton double ores bas, ores hault, Remplit premier le françois...
Page 143 - Hélas ! hélas ! je n'ai ni bras ni langue Pour me défendre ou faire ma harangue ; Mais, mais voyez, ô mon père, mes larmes ! Avoir ne puis ni ne veux autres armes Encontre vous ; je suis Isac, mon père, Je suis Isac ; le seul...
Page 130 - Avec une chemise sale , Le front, la joue et la narine Toute couverte de farine Et coëffé d'un béguin d'enfant Et d'un haut bonnet triomphant Garni de plumes de chapons....
Page 127 - Son cœur confiant n'eft pour heur ou malheur Jamais trop gai ni trop mélancolique ,• Elle a au chef un efprit angélique, Le plus fubtil qui onc aux deux vola. O grand...
Page 13 - N'avoit jamais dérobbé ce grand bien Des autheurs vieux. C'est une Tragédie Qui d'une voix et plaintive et hardie Te représente un Romain Marc Antoine, Et Cleopatre, Egyptienne...
Page 47 - Qu'on ne m'ejlonne plus de tout cela que l'ire Des hommes peut braffer : tu peux, tu peux fuffire A monftrer qu'vn feul homme a d'inhumanité Plus que cent Tigres n'ont en foy de cruauté. Car en tout ce qu'on peut raconter des Furies. Qui...
Page 48 - ... tourmentes , mais, en l'effroyable trouble Où sans fin tu seras, tu me rendras au. double Le loyer de mes maux. La peine est bien plus grande Qui voit sans fin son fait : telle je la demande ; Et si les dieux du ciel ne m'en faisoyent raison, J'esmouvrois, j'esmouvrois l'infernale maison. Mon dueil n'a point de fin. Une mort inhumaine Peut vaincre mon amour, non pas vaincre ma haine.

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