Encore un mot sur Pascal, les jésuites et l'enseignement, à l'occasion d'un rapport de M. Cousin à l'Académie Française, et de quelques autres écrits récents |
Common terms and phrases
Aimez le chant âme amour Aimez-le Arnauld athéisme aujourd'hui Avignon beautés vos attraits Bossuet cantiques si doux carac cardinal de Bernis cartésianisme catholique chantons chose chrétien christianisme cœur Imite condamne convenance souveraine coupables COUSIN A L'ACADÉMIE Descartes Dieu dire disait dit-il doctrines doute ECCLÉSIASTIQUE DE SEGUIN écrivait édition des Pensées esprits Est-ce eût Fénélon fête des Rois firmament Louez incessamment Fleury François de Sales gloire hérésie homme Imite la ferveur Inspirez-nous jansénisme jour Eprouver juge juste L'ACADÉMIE FRANÇAISE l'auteur des Études l'autorité l'erreur l'État l'Université Léon XII Lettre Lettres provinciales liberté liberté d'enseigner lumière M. V. de Bonald ment nécessité d'une nouvelle panthéisme Pascal ait pasteurs philo philoso philosophie Pie VII piété singulière Port-Royal printemps Que l'été professeur Provinciales pyrrhonisme Racine raison religion répétez-nous Ces cantiques rien Rois s'exprime s'il Saint-Siége Sainte-Beuve sceptique SEGUIN AÎNÉ sentiments serait sophie tion des jésuites triste vécu avec Pascal Venez chanter vérité voix
Popular passages
Page 72 - L'esprit de ce souverain juge du monde n'est pas si indépendant qu'il ne soit sujet à être troublé par le premier tintamarre qui se fait autour de lui. Il ne faut pas le bruit d'un canon pour empêcher ses pensées : il ne faut que le bruit d'une girouette ou d'une poulie. Ne vous étonnez pas s'il ne raisonne pas bien à présent ; une mouche bourdonne à ses oreilles : c'en est assez pour le rendre incapable de bon conseil.
Page 33 - Dites-moi, Messieurs, qu'est-ce qui se passe dans les comédies? On y joue un valet fourbe, un bourgeois avare , un marquis extravagant , et tout ce qu'il ya dans le monde de plus digne de risée. J'avoue que le Provincial a mieux choisi ses personnages : il les a cherchés dans les couvents et dans la Sorbonne ; il introduit sur la scène tantôt des jacobins, tantôt des docteurs, et toujours des jésuites. Combien de rôles leur fait-il jouer ! Tantôt il amène un jésuite bonhomme, tantôt un...
Page 46 - ... sera pas besoin que Dieu déploie sa « foudre et son tonnerre : le Ciel pourra « se reposer sur la terre du soin de le « venger, et de la punir. Entraîné par
Page 35 - J'ose le dire : il n'ya rien de plus contradictoire, rien de plus honteux pour l'humanité, que d'accuser de morale relâchée des hommes qui mènent en Europe la vie la plus dure, et qui vont chercher la mort au bout de l'Asie et de l'Amérique.
Page 31 - Je loue de tout mon cœur le petit zèle que j'ai reconnu dans votre lettre pour l'union avec le pape. Le corps n'est non plus vivant sans le chef, que le chef sans le corps.
Page 34 - Bourdaloue : on apprendra dans les premières l'art de la raillerie, celui de présenter des choses indifférentes sous des faces criminelles, celui d'insulter avec éloquence ; on apprendra, avec le P. Bourdaloue, à être sévère à soi-même, et indulgent pour les autres. Je demande alors de quel côté est la vraie morale, et lequel de ces deux livres est utile aux hommes.
Page 67 - Parlons sans détour : Qu'est-ce que le panthéisme? Ce n'est pas un athéisme déguisé, comme on le dit; non, c'est un athéisme déclaré. Dire, en présence de cet univers si vaste, si beau, si magnifique qu'il puisse être : Dieu est là tout entier, voilà Dieu , il n'y en a pas d'autre; c'est dire aussi clairement qu'il est possible qu'il n'ya point de Dieu, car c'est dire que l'univers n'a point une cause essentiellement différente de ses effets.
Page 61 - ... avoir étudié le cours entier comme il s'enseigne dans les écoles des Jésuites. Je dois rendre cet honneur à mes anciens maîtres de dire qu'il n'ya aucun lieu du monde où je juge qu'elle s'enseigne mieux qu'à La Flèche.
Page 50 - Dieu d'une faute très-grave, si, au milieu des besoins si pressants qu'éprouve la chose publique, nous négligions de lui porter ces secours salutaires que Dieu, par une Providence singulière, met entre nos mains, et si, placés dans la nacelle de Pierre, sans cesse agitée par les flots, nous rejetions les rameurs robustes et expérimentés qui s'offrent à nous, pour rompre la force des vagues qui menacent à tout instant de nous engloutir dans un naufrage inévitable.
Page 32 - inspiré ce grand dessein de conduire les enfants de " Dieu, dès leur plus bas âge, jusqu'à la maturité de " l'homme parfait en Jésus-Christ ; à qui Dieu a donné " vers la fin des temps des docteurs, des apôtres, des " évangélistes, afin de faire éclater par tout l'univers, et " jusque dans les terres les plus inconnues, la gloire de...