reçus, dit au prince: bis, Sire; et le Roi, trouvant le mot plaisant, ordonna qu'on doublât la somme. 1er septembre Justice singulière. 1791. Supplice à Rawa en Pologne.....; d'une poupée ! les enfans d'une veuve luthérienne pendirent au col de cette poupée, une image de la vierge, qu'un moine leur avait donnée. Le sacrilège fut prouvé, la veuve fut arrêtée et condamnée à perdre la vie. Le jugement fut néanmoins suspendu ; mais les juges pour appaiser le peuple et satisfaire à la loi, firent brûler la poupée par la main du bourreau. Dans le même mois, quelques jours après, une pareille histoire arriva à Miranda de l'Elbe en Espagne, et l'on conviendra que ces deux décisions, rendues à la fin du dix-huitième siècle, semblaient nous reporter au temps des Croisades. Ce dernier jugement condamne à pé rirau milieu des flammes, comme atteints et convaincus d'hérésies et de blasphemes..... un perroquet et un singe appartenant à un Français, le perroquet pour avoir crié: au feu le bref, Margot! et le singe, parce qu'il semblait applaudir par ses sauts et ses gambades. Ils furent brûlés en place publique à la grande édification des Espagnols. On avait renfermé les deux criminels dans une cage de fer, sur laquelle étaient deux écriteaux. L'un portait: Blasphémateur, impie sacrilège, traître à Dieu et à N. S. P. le pape; et l'autre : Complice de sacrilège par gestes, signes et autres preuves non équivoques de complicité. Vers numériques. Un percepteur champenois a composé les vers suivans: MADRIGAL A IRIS. Que ton souris est doux ! il transporte chac . S'il était des cœurs froids tu triompherais Jadis pour toi les Grecs auraient embrâsé Tu me plais sans effort et sans te mettre en . Que ta rivale tremble! Oui, je lui donne en Un empire aussi fort!.... Gardez-donc le ta Tel qu'on n'en trouve plus de Chaumont à Ca. 6 8, 9, 10. 20, 30, 100; 1000: 1,000,000. Dans cette versification, dans ces rimes numériques, on reconnaît bien le cachet poétique d'un percepteur. Mademoi Conseils aux dames. selle Créponette, artiste en modes donne aux femmes des conseils dont il est de la plus haute importance qu'elles fassent leur profit, parce qu'ils sont dictés par la maîtresse même qui préside aux toilettes : « Une femme passe-t-elle la soirée avec son mari, dit elle, quelque riche que soit sa coîffure, il faut qu'il y règne un ton de simplicité, de bonhomie et de laisser aller. Va-t-elle au spectacle, au bal? il faut que le bonnet, placé en arrière, laisse ressortir les yeux et jouer la physionomie. Va-t-elle visiter une amie? il faut que la coiffure soit riche et sévère, et que le bonnet tourné en diadême, donne de la majesté à la figure, et fasse dire à l'amie qu'elle honore de sa visite: cette femme a l'air d'une reine, il y a autant de distance d'elle à moi, que de ma marchande de modes à son artiste.... » Mademoiselle Créponette ajoute que celles qui entendent bien leurs intérêts doivent mettre la plus scrupuleuse attention à ne se jamais placer, dans les cercle,s qu'auprès de la femme dont la robe et le chapeau sont d'une couleur qui peut faire ressortir celle de leur parure: ainsi cette femme sera pour elles comme l'ombre au tableau. Faire gerbe de fouare à Dieu.-C'est la dîme ce qu'il y a de plus laisser pour mauvais. Fouare est un vieux mot qui vient de foderum, et signifie de la paille. En Picardie, on appelle feure une botte d'avoine, battue et dépouillée de ses grains. · L'université de Paris avait autrefois ses écoles des deux côtés de la rue dite de fouare, à cause de la grande consommation que les écoliers faisaient de la paille, sur laquelle ils étaient assis dans les classes. Anciennement il n'y avait aussi ni bancs, ni chaises dans les églises; on les jonchait de paille fraîche et d'herbes odoriférantes, surtout à la messe de minuit et aux autres grandes fêtes. Au lieu de s'asseoir pendant l'office divin, on restait debout ou à genoux, comme cela se pratique en Russie. Notre clergé a retenu une ombre de cet usage, en se logeant dans des stalles où les ecclésiastiques s'appuyent sur des saillies, espèces de siéges qu'on lève et baisse à volonté, et qu'on nomme miséricordes; |